Nouvelle reconnaissance d’un effet secondaire du vaccin

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Lalaina Andriamparany

Vaccins efficaces ?

Selon le discours officiel, les injections anti-Covid sont présentées comme efficaces, empêchant les formes graves de la maladie. Cependant, cette affirmation suscite des inquiétudes réelles du fait que les effets indésirables des vaccins sont largement sous-déclarés. Selon une étude récente publiée dans Research and Practice in Thrombosis and Haemostasis, la vaccination anti-Covid est à l’origine de caillot sanguin parfois fatal, tels que le syndrome de thrombocytopénie induit par le vaccin (VITT) et la thrombocytopénie immunitaire (PTI).

Une nouvelle étude canadienne vient de mettre à jour un problème lié aux vaccins contre le Covid-19. En effet, selon l’étude des personnes ayant reçu un vaccin ont souffert du syndrome de thrombocytopénie induit par le vaccin (VITT) et la thrombocytopénie immunitaire (PTI). Cette étude rétrospective monocentrique examine la prise en charge de ces événements chez les patients vaccinés contre le COVID-19, mettant en lumière les défis cliniques et les stratégies thérapeutiques employées pour y faire face. Les vaccins COVID malgré leurs effets secondaires ont été minimisés par l’industrie pharmaceutique, les autorités de régulation sanitaire et les médias subventionnés.

Le vaccin à l’origine de thrombose veineuse profonde

Le 13 avril 2021, la Food and Drug Administration (FDA) des Etats-Unis et les CDC (Centers for Disease Control and Prevention) ont décidé de suspendre l’utilisation du vaccin Covid Johnson & Johnson suite à l’apparition de plusieurs cas de thrombose profonde avec thrombocytopénie chez certaines personnes vaccinées. 

Mais les mêmes effets secondaires, parfois mortels , se sont aussi produits chez des individus ayant reçu le vaccin d’AstraZeneca (AZ) en dehors des Etats-Unis. Pour mémoire, des études israéliennes et américaines avaient déjà mis en doute le bénéfice/risque de l’AZ.

Certes, des études sur les risques de caillots sanguins liés au vaccin ont été réalisés. Mais les données sur la survenue de ces troubles et leur gestion à long terme sont insuffisantes. Une équipe d’experts a décidé de lancer une nouvelle recherche sur le sujet et les résultats ont été publiés dans Research and Practice in Thrombosis and Haemostasis.

Les chercheurs ont voulu comprendre ces effets secondaires indésirables du vaccin Covid, les approches thérapeutiques et le processus de diagnostic. Ils ont alors fait le rapport rétrospectif de neuf patients adultes atteints d’une thrombocytopénie de l’Hôpital d’Ottawa entre le 1^er avril 2021 et le 31 mai 2021. Ces évènements thrombotiques ont apparu entre 4 et 42 jours suivant l’administration d’un vaccin Covid-19 Pfizer ou AstraZeneca. Ils se sont manifestés par des maux de tête intenses, des changements de vision, un essoufflement, un changement de l’état mental, des maux de dos, des nausées et  des vomissements ainsi que des douleurs et un gonflement des jambes.

Notons que l’âge moyen des patients est de 55 ans et il y a une répartition à peu près égale entre les sexes. La plupart des patients ont reçu le vaccin AstraZeneca et les autres ont reçu le vaccin Pfizer.

Le diagnostic et les approches thérapeutiques

Concernant les approches thérapeutiques adoptées, les professionnels ont opté pour un traitement corticostéroïde. Les patients prenaient donc une dose quotidienne de prednisone de 1mg/kg au cours des premiers jours. Puis, la prise du médicament a diminué progressivement au cours des 2 à 3 mois suivants. Pour les patients présentant le VITT, les médecins ont aussi opté pour l’administration d’une anticoagulation sans héparine.

Les patients ont subi des tests HIT ELISA. Les résultats étaient positifs pour 3 patients. Un autre patient a subi des tests supplémentaires avec SRA qui ont révélé qu’il présentait un VITT. Cinq patients ont été atteints d’un ITP et une thrombose veineuse profonde. Tous les patients ayant développé un VITT ont arrêté la prise d’anticoagulant oral au bout de 9 mois de traitement. Trois des 4 patients de VITT ont été hospitalisés et ont reçu un traitement corticostéroïde. On leur a aussi administré une anticoagulation parentérale sans héparine et IVIG.

Selon les auteurs de l’étude, un des trois patients a bien répondu au traitement.  En revanche, les deux autres ont eu des complications. Le patient 2 a présenté une thrombocytopénie récurrente chaque fois qu’on réduisait les doses de stéroïdes. Il a fallu donc les augmenter. Le patient 3 a fait l’objet de deux incidences de progression de la thrombose du sinus veineux cérébral (CSVT) et de thrombocytopénie réfractaire. Tous les deux ont été hospitalisés durant 15 jours et ont reçu 7 traitements d’échange plasmatique. Même si le patient 4 n’a pas été admis à l’hôpital, il a été traité par un AOD pour embolie pulmonaire et la thérapie a bien fonctionné.

Chez les 5 patients atteints du PTI, un traitement avec de l’eltrombopag et de l’apixaban en ambulatoire a fonctionné pour l’un d’entre eux. En revanche, les 4 autres ont été hospitalisés. Notons que les patients souffrant de VITT ont continué à recevoir des vaccins à ARNm contre le Covid-19. Les deux patients atteints de PTI ont revanche arrêté la vaccination.  L’un d’entre eux a tout simplement refusé de recevoir d’autres rappels. L’autre n’a pas été éligible en raison de ses antécédents de thrombocytopénie.

Avec cette nouvelle étude, les auteurs ont conclu que le diagnostic précoce des évènements VITT et ITP causés par le vaccin Covid-19 permet une meilleure prise en charge, surtout dans les cas réfractaires. C’est aussi un moyen de fournir des recommandations adéquates sur les futures vaccinations contre le Covid-19.

Troubles neurologiques, sanguins et cardiaques

Précédemment, une étude mondiale, portant sur 99 millions de personnes vaccinées dans huit pays, a révélé des associations entre les vaccins Covid et ses effets indésirables notamment en ce qui concerne les troubles neurologiques, sanguins et cardiaques. Malgré tous ces constats, il est incompréhensible que les gouvernances sanitaires n’aient modifié leur position sur la vaccination alors que le constat de ces problèmes cardiaques et vasculaires parfois fatals se renouvelle de plus en plus dans les revues de pharmacovigilance.