A propos de l'Intelligence Artificielle, on nous ment

LU ICI

Il faut plus d'IA

"On nous ment" : Le manifeste techno-optimiste de Marc Andreessen avertit que la civilisation dépend de plus d'IA, et non pas de moins d'IA.
Au milieu d’une rhétorique anti-technologie assourdissante, Marc Andreessen se pose en défenseur du pouvoir et du potentiel de la technologie dans son dernier essai : « Le manifeste techno-optimiste », qui s’appuie sur les affirmations d’Andreessen dans un essai publié en juin et intitulé « Pourquoi l’IA sauvera le monde ».

« On nous ment », commence Andreessen…

On nous dit que la technologie vole nos emplois, réduit nos salaires, accroît les inégalités, menace notre santé, ruine l’environnement, dégrade notre société, corrompt nos enfants, porte atteinte à notre humanité, menace notre avenir et est toujours sur le point de tout gâcher.

On nous dit de nous mettre en colère, d’être amers et d’éprouver du ressentiment à l’égard de la technologie.

On nous dit d’être pessimistes. Le mythe de Prométhée – sous diverses formes actualisées comme Frankenstein, Oppenheimer et Terminator – hante nos cauchemars. On nous dit de dénoncer notre droit d’aînesse – notre intelligence, notre maîtrise de la nature, notre capacité à construire un monde meilleur.

On nous dit d’être malheureux face à l’avenir.

Cependant, Andreessen affirme que tout cela n’est que mensonges.

Au contraire, la technologie étant le fer de lance de l’humanité, la légende de la Silicon Valley prévoit un avenir marqué par la croissance, l’invention et le progrès inéluctable.

« … nous disposons des outils, des systèmes et des idées nécessaires pour évoluer vers un mode de vie et d’existence bien supérieur. »

Il appelle les gens à adopter la technologie et à travailler ensemble pour créer un monde meilleur.

Les marchés, alimentés par la technologie, offrent un système décentralisé et complexe qui favorise les réalisations collectives et la prospérité.

« Nous pensons que la planification centrale est une boucle fatale, alors que les marchés sont une spirale ascendante. »

Cette machine dite techno-capitale, qui croit fermement à l’évolution et au progrès continus, s’aligne sur le pouvoir de l’intelligence et de l’énergie.

« Nous pensons que la machine techno-capitale des marchés et de l’innovation ne s’arrête jamais, mais qu’elle s’élève continuellement en spirale. L’avantage comparatif accroît la spécialisation et le commerce.

Les prix baissent, ce qui libère du pouvoir d’achat et crée de la demande. La baisse des prix profite à tous ceux qui achètent des biens et des services, c’est-à-dire à tout le monde.

Les désirs et les besoins de l’homme sont infinis et les entrepreneurs créent continuellement de nouveaux biens et services pour satisfaire ces désirs et ces besoins, en déployant un nombre illimité de personnes et de machines au cours du processus.

Spirale positive pour l'Homme

Cette spirale ascendante se poursuit depuis des centaines d’années, malgré les hurlements incessants des communistes et des luddites. En effet, en 2019, avant la perturbation temporaire du COVID, le résultat était le plus grand nombre d’emplois aux salaires les plus élevés et les niveaux de vie matérielle les plus élevés de l’histoire de la planète. « 

Plus précisément, à mesure que la technologie évolue, l’intelligence artificielle se présente comme le pivot d’une nouvelle ère, annonçant des possibilités illimitées.

« L’intelligence artificielle est notre alchimie, notre pierre philosophale – nous faisons littéralement penser le sable.

Nous pensons que la meilleure façon de concevoir l’intelligence artificielle est de la considérer comme un outil universel de résolution des problèmes. Et nous avons beaucoup de problèmes à résoudre ».

Plus inquiétant encore, Andreessen met en garde :

« Nous pensons que tout ralentissement de l’IA coûtera des vies. Les décès qui auraient pu être évités par l’IA dont on a empêché l’existence sont une forme de meurtre ».

Andreessen affirme que les ennemis des « techno-optimistes » « ne sont pas de mauvaises personnes, mais plutôt de mauvaises idées ».

« Notre société actuelle est soumise à une campagne de démoralisation de masse depuis six décennies – contre la technologie et contre la vie – sous des noms divers tels que « risque existentiel », « durabilité », « ESG », « objectifs de développement durable », « responsabilité sociale », « capitalisme des parties prenantes », « principe de précaution », « confiance et sécurité », « éthique technologique », « gestion des risques », « décroissance », « limites de la croissance ».

Des idées dépassées

Cette campagne de démoralisation est basée sur de mauvaises idées du passé – des idées zombies, souvent dérivées du communisme, désastreuses à l’époque et aujourd’hui – qui ont refusé de mourir.

Notre ennemi est la décélération, la décroissance, la dépopulation – le souhait nihiliste, si à la mode parmi nos élites, d’avoir moins de gens, moins d’énergie, et plus de souffrance et de mort ».

Mais il y a de l’espoir :

« Nous expliquerons aux personnes capturées par ces idées zombies que leurs craintes sont injustifiées et que l’avenir est radieux.

Nous pensons que ces personnes souffrent de ressentiment – un mélange de ressentiment, d’amertume et de rage qui les pousse à défendre des valeurs erronées, des valeurs qui sont préjudiciables à la fois pour elles-mêmes et pour les personnes qui leur sont chères.

Nous pensons qu’il faut les aider à sortir du labyrinthe de douleur qu’ils se sont imposé. Nous invitons tout le monde à nous rejoindre dans le Techno-Optimisme. L’eau est chaude ».

En conclusion 

Le manifeste techno-optimiste d’Andreessen est un appel à l’action pour tous ceux qui croient en la capacité de la technologie à changer le monde pour le meilleur et à combattre les « ennemis » techno-pessimistes.

Nous croyons aux paroles de David Deutsch : « Nous avons le devoir d’être optimistes. Parce que l’avenir est ouvert, qu’il n’est pas prédéterminé et qu’il ne peut donc pas être simplement accepté : nous sommes tous responsables de ce qu’il nous réserve. Il est donc de notre devoir de lutter pour un monde meilleur ».

Une chose à garder à l’esprit dans toute cette évocation de « presque utopie », Andreessen et ses partenaires sont susceptibles de gagner des milliards de dollars supplémentaires grâce à une croissance continue de l’IA, étant donné leurs investissements précoces dans des entreprises qui innovent dans ce domaine. Parler de son livre ? Bien sûr. Mais il y a incontestablement des points positifs.

Lire l’intégralité du « Manifeste » ici…