COVID : le variant JN.1 dominant est peu dangereux, reconnaît le CDC américain

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Lalaina Andriamparany

Les résultats d’une enquête épidémiologique publiée par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont révélé que le variant JN.1 dominant aux États-Unis n’engendrait pas des symptômes graves.

Il semble bien moins dangereux que ses prédécesseurs. Selon les CDC, il est très contagieux, car les cas d’infection ont fortement augmenté ces derniers mois. Mais l’OMS l’a qualifié de préoccupant alors qu’à ce jour, sa dangerosité n’a pas encore été prouvée.

NDLR : En clair cela se passe comme tous les virologues dignes de ce nom l'ont toujours dit : tous les virus mutent en devenant toujours plus contagieux mais moins mortels.

Cependant, le climat de peur propre à justifier les contraintes d’ordre sanitaire, comme la vaccination, n’en finit pas.

Le variant JN.1 a été détecté en septembre 2023, c’est un dérivé du BA.2.86. Comme le variant HV.1, un descendant de l’EG.5., il était qualifié de variants inquiétants, car particulièrement contagieux. Cependant, les premières données des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains, le variant JN.1 ne provoque pas de maladie plus grave que les variants précédents. Bien qu’il représente 85.7% de tous les cas COVID aux États-Unis, les données préliminaires ne montrent pas d’aggravation des symptômes chez les patients infectés par ce variant.

Le JN.1 n'est pas plus mortel que ces prédécesseurs

Selon les données du gouvernement américain, aucune preuve n’indique que le nouveau variant du Covid-19, JN.1, provoque des maladies plus graves que les variants précédents. Les CDC (Centers for Disease Control and Prevention) ont en revanche déclaré qu’il a généré une hausse des infections au cours de ces derniers. Selon l’agence, le JN.1 représente actuellement 85,7% de tous les cas aux Etats-Unis.

Le Dr Eduardo Azziz-Baumgartner, chef de la branche mondiale de la grippe au sein de la division de la grippe des CDC, a déclaré lors d’un webinaire que les premières observations ne suggèrent pas une gravité accrue des symptômes associés au variant JN.1.

Bientôt la publication des détails sur la gravité du variant JN.1

En se basant sur des dossiers médicaux électroniques, le Dr Eduarzo a révélé que les signaux précoces ont révélé que le JN.1 n’est pas plus mortel que les variants précédents. Par ailleurs, les informations émanant des experts des CDC indiquent que les taux d’hospitalisation ce mois-ci étaient inférieurs comparés à celui de la saison dernière.

Le Dr Azziz-Baumgartner a averti que l’effet du virus varie d’un individu à l’autre et que ces données précoces pourraient fausser les pistes. Il appelle à la vigilance et à une surveillance accrue. Il a ajouté que les CDC vont publier les détails sur la gravité de ce nouveau variant du Covid-19 au cours des prochaines semaines. Les CDC n’ont pas jugé nécessaire de qualifier JN.1 de variante d’intérêt, même si l’Organisation mondiale de la santé l’a fait le mois dernier. Les CDC prévoient de publier des données plus détaillées sur la gravité de JN.1 dans les prochaines semaines.

Mais "faire peur" semble rester la priorité des autorités, hélas

Pour autant, selon les CDC, tant que le Covid-19 est présent, le risque d’apparition de nouveaux variants existe. En fait, cette rhétorique finit par lasser. Il s’agit du recyclage du discours de peur qui est rabâché par les organisations internationales et les gouvernements d’un certain nombre de pays occidentaux depuis plus de trois ans.  On comprend que le discours des CDC est simplement de la propagande.