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Le Blog de jlduret

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Pensez juste ou pensez faux mais pensez par vous-même ! Depuis Socrate, le devoir du penseur n’est pas de répéter la doxa du moment mais de la questionner. Sans cette liberté d’exprimer opinions et pensées, point de démocratie.


L'ICSF critique le 6ème rapport de synthèse du GIEC

Publié par jlduret sur 24 Mars 2023, 14:03pm

L'ICSF critique le 6ème rapport de synthèse du GIEC
Critique de l’ICSF du sixième rapport de synthèse du GIEC, résumé à l’intention des décideurs (AR6 SYR SPM)

Nous publions ici la traduction d’un extrait d’article de l’ICSF (Irish Climate Science Forum) suite à la parution récente du sixième rapport de synthèse du GIEC, résumé à l’intention des décideurs (AR6 SYR SPM : Summary for Policy Makers).

Les données scientifiques erronées du GIEC ont malheureusement conduit à l’élaboration de politiques absurdes basées sur l’atténuation, qui ne feront que nuire à l’économie et n’auront pratiquement aucune incidence sur le climat.

Une adaptation bien ciblée à un réchauffement modeste est la voie à suivre pour les décennies à venir. Des commentaires politiques similaires s’appliqueront à d’autres juridictions.

L’ICSF développe son argumentation ci-dessous, en faisant référence aux conférences très pertinentes données par des scientifiques et des ingénieurs de renommée mondiale (sur la base de leurs recherches approfondies), dont la liste figure en annexe.

Le rapport de synthèse du GIEC comporte de graves lacunes :

L’ICSF estime que le rapport de synthèse du GIEC présente les graves lacunes suivantes :

  • Le SPM présente cinq modèles très divergents pour les scénarios climatiques futurs, ce qui indique que le GIEC n’est toujours pas en mesure de prédire avec certitude le changement climatique jusqu’en 2100, un échec incroyable après six rapports d’évaluation en 35 ans. Les observations continues des températures montrent très clairement que la moyenne des modèles du GIEC exagère considérablement le réchauffement et, en particulier, que les scénarios supérieurs (les scénarios SSP3-7.0 et SSP5-8.5, ce dernier montrant un réchauffement de près de 5°C d’ici 2100) sont très peu plausibles[3,4,5,8.9.21].
  • Le SPM implique une sensibilité climatique d’équilibre (SCE, définie comme l’augmentation de la température mondiale due à un doublement des niveaux de gaz à effet de serre) de 3°C, malgré de nombreuses estimations indépendantes de SCE inférieures à 1,5°C[21]. Les données scientifiques les plus récentes indiquent une sensibilité climatique de seulement 1°C[1,5]. Le GIEC a inexplicablement ignoré les preuves d’une faible SCE.
  • Dans le contexte réel, le réchauffement actuel ne présente donc aucune menace significative ; la température mondiale se rétablit heureusement progressivement par rapport à celle du petit âge glaciaire (aujourd’hui supérieure d’environ 1,1 °C à son minimum de 1850), l’une des périodes les plus froides de ces 2 000 dernières années[13]. La planète a bénéficié de cette augmentation de température.
  • Les données de température satellitaires actuelles, les plus complètes et les plus précises disponibles, confirment un taux moyen d’augmentation de la température mondiale au cours des 40 dernières années d’à peine 0,13°C par décennie[3,4,21]. Cela laisse présager une augmentation supplémentaire d’environ 1°C d’ici 2100, pour atteindre une température similaire à celle des périodes de réchauffement minoenne, romaine et médiévale (que le GIEC a d’ailleurs tenté d’effacer dans son graphique défectueux “en crosse de hockey”).
  • Les modèles SPM ne comprennent pas l’influence logarithmique décroissante du CO2 sur les GES à mesure que sa concentration dans l’atmosphère augmente[2,7,20]. Les 100 premières ppm de CO2 produisent environ 80 % de leur effet GES (ce qui, heureusement, rend la Terre habitable), chaque augmentation ultérieure en produisant de moins en moins, et au niveau actuel de 410 ppm, il y a déjà saturation[5,21]. Par conséquent, l’ajout de CO2 anthropique ne provoquera qu’un réchauffement supplémentaire très modeste induit par les GES, auquel le monde pourra prudemment s’adapter.
  • En gardant à l’esprit que le niveau global de CO2 de 410 ppm est près de 50 % supérieur au niveau préindustriel de 280 ppm [1,16], le doublement probable des niveaux de GES à 560 ppm d’ici 2100 impliquerait moins de 0,5°C d’augmentation supplémentaire due à l’influence anthropique d’ici 2100 [7,8]. Une fois de plus, les observations du monde réel réfutent catégoriquement les modèles du GIEC.
  • Si l’on considère la situation inverse, la réduction des émissions futures par l’atténuation aura un impact pratiquement imperceptible sur le climat. Le GIEC lui-même reconnaît discrètement l’effet minime de l’atténuation sur plusieurs décennies, car le CO2 anthropique ne représente qu’une infime partie du cycle global du carbone qui s’étend sur plusieurs siècles [8,14,17, 20, 21].
  • Pour vérifier la réalité de l’inefficacité de l’atténuation, la pandémie COVID-19 a réduit les émissions mondiales de GES d’environ 6 % en 2020, ce qui a eu une influence négligeable sur la concentration atmosphérique mondiale de CO2 et, par voie de conséquence, sur le climat [8,11,14,19].
  • Le SPM affirme à tort que le taux d’augmentation de la température mondiale après 1970 est sans précédent, alors qu’il a été tout aussi rapide dans les années 1910-1945, avec un refroidissement mondial entre 1945 et 1978[1,5,19], ce refroidissement en lui-même contredisant totalement l’affirmation du GIEC selon laquelle tout le réchauffement moderne est lié aux gaz à effet de serre.
  • Les données paléoclimatiques déduisent des taux similaires d’augmentation de la température au cours des périodes de réchauffement précédentes[13], ces périodes de réchauffement antérieures n’étant manifestement pas dues aux niveaux de GES en vigueur à l’époque[18]. Le GIEC ne reconnaît pas cette déconnexion entre les variations importantes des GES et les variations de la température planétaire au cours des périodes géologiques passées[13]. En général, le GIEC choisit d’ignorer les preuves de la variabilité naturelle du climat, ce qui constitue une autre grave lacune[13,18].
  • En particulier, en ce qui concerne les émissions liées à l’agriculture, le SPM ignore les dernières recherches menées par des scientifiques indépendants, notamment les professeurs William Happer et William van Wijngaarden, qui ont prouvé que le réchauffement dû à l’oxyde nitreux et au méthane sera insignifiant (moins de 0,1 ºC/siècle)[1,2,7,17,20].
  • Le SPM fait référence à une augmentation supposée catastrophique du niveau moyen de la mer à l’échelle mondiale en sélectionnant des données. Cent ans de relevés marégraphiques réels indiquent un taux d’élévation linéaire de seulement 1 à 2 mm/an, tandis qu’une trentaine d’années de données altimétriques satellitaires indiquent un taux d’élévation d’environ 3 mm/an [1,3,19], aucun des deux ensembles de données ne présentant de signe d’accélération. Même en prenant le chiffre le plus élevé, l’élévation n’est que de 25 cm d’ici 2100 ; les modèles du GIEC qui prévoient jusqu’à 90 cm d’élévation du niveau de la mer d’ici 2100 sont largement exagérés.
  • Les tendances présumées des “événements météorologiques extrêmes” sont fréquemment citées dans le SPM, comme elles l’étaient également dans le SPM du rapport du groupe de travail 1. Cependant, l’analyse rigoureuse des données dans les chapitres détaillés du rapport du GT1 n’indique aucune tendance à l’augmentation des inondations, des sécheresses (météorologiques ou hydrologiques), des incendies de forêt, des cyclones tropicaux, des tempêtes hivernales, des orages, des tornades, de la grêle, de la foudre ou des vents extrêmes, alors qu’il existe des preuves de l’augmentation des vagues de chaleur, des fortes précipitations et des sécheresses (écologiques et agricoles), ce qui n’est pas surprenant, étant donné que la planète est légèrement plus chaude[6,8,9]. Ces données remettent également en cause la thèse du rapport de synthèse SPM selon laquelle ces phénomènes s’aggraveront à mesure que le réchauffement se poursuivra. Le rapport de synthèse SPM est erroné sur ces deux points.
  • Par ailleurs, il a été démontré que les “études d’attribution d’empreintes digitales” du GIEC sur les événements météorologiques extrêmes sont systématiquement erronées d’un point de vue statistique[6,9], ce que le GIEC n’a jamais compris.
  • En ce qui concerne les commentaires du SPM sur la cryosphère, les observations réelles montrent que la glace de l’Arctique a diminué depuis 1979, mais qu’elle est restée stable en moyenne au cours des 15 dernières années. La situation de la calotte glaciaire du Groenland est similaire à celle des années 1880. L’Arctique et le Groenland ont tous deux connu un réchauffement au cours des siècles passés, mais ils se sont rétablis. L’Antarctique connaît actuellement des températures froides record. Le recul naturel des glaciers révèle régulièrement de la végétation et des objets historiques datant de périodes chaudes antérieures [1,3,8,18,19].
  • Bien qu’elles ne soient pas explicitées dans le rapport, les petites îles du Pacifique ne disparaissent pas, le réchauffement ou l’acidité des océans ne posent pas de problèmes majeurs, les récifs coralliens se rétablissent et les ours polaires prospèrent. Le SPM manque d’équilibre scientifique.
  • Enfin, le GIEC n’explique pas que la légère augmentation des niveaux de CO2 dans le monde améliore en fait la photosynthèse et le rendement des cultures, ce qui contribue à atténuer la sous-alimentation persistante, qui sévit malheureusement encore dans les régions en développement[2,7,20].

En résumé, le message implicite du SPM sur l’existence d’une “crise climatique” n’est pas du tout étayé par les nombreux arguments cités ci-dessus ; au contraire, les observations dans le monde réel n’indiquent qu’un réchauffement supplémentaire modeste d’environ 1°C d’ici à 2100. Le mantra du SPM en faveur d’une “réduction profonde, rapide et durable des émissions” n’est qu’un vœu pieux ; l’adaptation est la voie à suivre. Il semble que l’objectivité scientifique du GIEC soit compromise par la pensée de groupe et la géopolitique[5,8,9,10,11,14,16, 21

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