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Le Blog de jlduret

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Pensez juste ou pensez faux mais pensez par vous-même ! Depuis Socrate, le devoir du penseur n’est pas de répéter la doxa du moment mais de la questionner. Sans cette liberté d’exprimer opinions et pensées, point de démocratie.


Qui connait la température globale réelle de la Planète ?

Publié par jlduret sur 19 Mars 2018, 17:20pm

Catégories : #Réchauffement climatique

Qui connait la température globale réelle de la Planète ?


La question est posée dans un excellent article de Pierre Gosselin paru en juin 2017 sur son site incontournable (1).

Traduction de quelques extraits par Jo Moreau.

Quel bordel! Der Spiegel illustre le fait que les scientifiques ne connaissent pas la température réelle de la planète !!

L' Institut européen pour l'énergie et le climat (EIKE) , basé en Allemagne, indique ici qu'il est évident que personne connait réellement la vraie température moyenne mondiale, et affirmer que la planète est la plus chaude depuis le début des mesures n'a aucun sens .

En 1995, elle était de 15,4 ° C, et en 2016, on nous présente 14.8°c comme étant un nouveau record !
Pendant des décennies, on a supposé que la température moyenne normale du globe du 20ème siècle était de 15 ° C. Mais soudain, cette année, il est signalé dans tout les médias que 2016 a atteint un nouveau record: 14.8 ° C !

En 1995, Der Spiegel et beaucoup d'autres, citant James Hansen, ont signalé que la température globale avait atteint un «record» de 15,4 ° C !

Cela a amené le vice-président d'EIKE, Michael Limburg, à écrire : " L'année la plus chaude depuis le début des mesures est révélée significativement plus fraiche que la valeur moyenne de 1995, soit 15,4 ° C ".

"Quelque chose d'étonnant"

Il s'avère que les chercheurs du "Klimamanifestes von Heiligenroth" ont publié une vidéo qui examine la valeur de la température absolue du globe.

Et ce qu'ils ont trouvé dans la littérature est quelque chose d'étonnant, Limbourg écrit:

L'année proclamée la plus chaude de 2016 (14,8 ° C) est en fait 0,6 ° C plus frais que 1995 (15,4 ° C)!

La vidéo résume l'histoire de la température moyenne globale globale absolue , qui depuis des dizaines d'années a été supposée être de 15 ° C. Voici la chronologie de ce que la littérature a déclaré dans le passé:

1896: Svante Arrhenius, 15,0 ° C 
1975: Stephen H. Schneider, 15,0 ° C 
1979: Christian Schönwiese, 15,0 ° C 
1981: James Hansen, 15,0 ° C 
1986: Spiegel, 15 ° C 
1988: Hansen, NYT, 15 ° C 
1988/1989: Der Spiegel, James Hansen, 15,4 ° C
1995: aucune publication trouvée inférieure à 15 ° C. 
1995: Der Spiegel, citant James Hansen, 15,4 ° C 
Température globale de 1995: 15,4 ° C.

En 2017: OMM, ZDF, Der Spiegel, 14,8 ° C (=température record)

Jusqu'en 1995, la température moyenne globale avait toujours été supposée être de 15 ° C, et sa remontée à 15,5 ° C a été considérée comme un signe de réchauffement rapide.

Der Spiegel dans son édition imprimée en 2015 a abaissé drastiquement la température absolue, et a utilisé une toute nouvelle source de données: Japan Meteorological Agency. Le principal objectif était de montrer aux lecteurs l'augmentation rapide des températures.

Puis, le 18 janvier 2017, le Der Spiegel en ligne a soudainement adopté la nouvelle base de 14 ° C, proclamant un nouveau record de tous les temps de 14,8 ° C.

Sans aucun doute, Der Spiegel a mis en lumière la confusion généralisée concernant la température moyenne globale, le fait qu'elle semble avoir été rabaissée de 1 ° C, de 15 ° C à 14 ° C sans que personne ne sache ce qu'il en est réellement.

Questionné à plusieurs reprises sur ce fait par mail, l'éditeur de Der Spiegel, Marco Evers, a répondu de manière cavalière qu'il n'avait « aucune raison de poursuivre le débat plus avant», qu'ils s'appuyaient sur la littérature évaluée par les pairs et des documents d'institutions comme le GIEC, ainsi que la NASA et l'OMM ".

De toute évidence, il existe une confusion complète quant à savoir quelle devrait être la température moyenne absolue du globe. Selon la source, il est soit 14,8 ° C (OMM), soit 15,8 ° C (NASA). Ici, nous parlons d'une différence notable par rapport à des organismes qui revendiquent la capacité de mesurer la température globale avec une précision de quelques centièmes de degrés.

Il n'est pas étonnant que certains lecteurs aient récemment interrogé Der Spiegel sur cette importante divergence, auxquels l'hebdomadaire allemand a refusé de répondre. De toute évidence, la question est très embarrassante.

(1) http://notrickszone.com/2017/06/17/what-a-mess-spiegel-reveals-scientists-dont-know-real-temperature-of-the-planet/#sthash.Tsa2mYRu.4ebe6h8r.dpbs

(2) http://belgotopia.blogs.lalibre.be/archive/2015/01/19/interview-du-climatologue-klaus-hager-1138917.html

(3) Institut Royal Météorologique.

(4) http://www.agrometeo.ch/sites/default/files/u10/stations_meteo-fr.pdf

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____

Commentaire de Jo Moreau

Personnellement, et je ne suis évidemment pas le seul, je n'accorde aucun crédit aux annonces tonitruantes "d'année la plus chaude", de "record de température" dont sont si friands nos médias, et je conserve un scepticisme identique pour la détermination de la température globale moyenne de la planète.

En effet, pour qui s'intéresse à l'actualité climatique, les contradictions et manipulations dans les relevés de température terrestre sont monnaie courante, sous prétexte bien souvent d'ajustements et de mise à niveau, que ce soit pour les relevés actuels ou "l'actualisation" de données anciennes... 
"L'avenir est connu, il suffit de modifier le passé".

Les satellites, par exemple, ne collectent pas directement des températures comme telles, mais captent la luminance de l'atmosphère et de la mer à l'aide de capteurs infra-rouge. Ces données sont ensuite transformées en températures au moyen de modèles informatiques. Et les instruments de capture des satellites actuels ne sont pas identiques à ceux du premier satellite météo en 1960...

Pour ce qui concerne les relevés terrestres, un premier réseau de stations météo est établi en France fin du 18e siècle, et en Europe vers 1860, mais les instruments tout comme l'architecture des stations ne sont pas standardisés, et évolueront techniquement et pas toujours parallèlement. Des normes internationales seront imposées par l'OMM en 1951. 
 

Depuis 1995 environ, les thermomètres classiques ont été remplacés par des thermomètres électroniques. Le climatologue Klaus Hager constatait que ces derniers étaient bien plus sensibles, et affichaient des températures en moyenne plus élevées de 0.9° C que leurs prédécesseurs.(2). L'évolution technique des anémomètres entre autres est également spectaculaire, au même titre que tous les instruments de mesure météorologiques.


On pourrait également parler de la localisation des stations météo, aux relevés parfois très influencés par la modification de leur environnement, soit lorsqu'elles sont peu à peu "avalées" par la ville, soit par les changements du "paysage", agricole ou forestier. Lorsque l' IRM (3) par exemple parle de "record de température" à Bruxelles, il n'y a jamais aucune réserve quant à l'influence du phénomène de "puits de chaleur", qui s'intensifie avec l'expansion urbaine.

Il faut aussi tenir compte de l'imprécision des mesures, dues par exemple à "des imprécisions de l’instrument de mesure, le mauvais fonctionnement des senseurs, les imprécisions liées à la calibration des senseurs, les imprécisions liées à l’installation de la station de mesure (emplacement, …) et les erreurs d’observation ou de lecture des données" . (4)

Le même processus peut s'appliquer aux températures des océans, depuis le seau d'eau de mer remonté par les équipages pour y plonger un thermomètre dans des temps pas tellement reculés, jusqu'aux balises Argo actuelles.

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