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Le Blog de jlduret

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Pensez juste ou pensez faux mais pensez par vous-même ! Depuis Socrate, le devoir du penseur n’est pas de répéter la doxa du moment mais de la questionner. Sans cette liberté d’exprimer opinions et pensées, point de démocratie.


Climat : vérifions les prévisions GIEC de 1995

Publié par Die Kalte Sonne (le Soleil Froid). sur 26 Février 2016, 08:21am

Catégories : #Climat, #Climatosceptique, #Climato-optimistes, #Climato-réaliste, #Dérèglement climatique, #Changement climatique, #Réchauffement climatique, #CO2

Climat : vérifions les prévisions GIEC de 1995

Les pronostics de température de 1995 à l'épreuve de la réalité : les températures sont juste en dessous de l’estimation la plus basse.

NDLR : Une démonstration claire du manque de fiabilité des modèles "carbo-centrés"

Via EIKE (Institut européen pour le climat et l’énergie).

Die Kalte Sonne est un livre climato-sceptique écrit en 2012 par Fritz Vahrenholt et Sebastian Lüning dont la thèse principale est que le changement climatique actuel résulte de l’activité solaire. Il a donné suite à un blog du même nom.

Qui n’aime pas fureter dans de vieux bouquins ? Récemment le rédacteur en chef de Kalte Sonne, Sebastian Lûning, a découvert dans la bibliothèque d’un ami une édition du livre Klimaänderungen Beschreibun (Description des changements climatiques), de Christian Schönwiese, qui était sorti en 1995 chez Springer.

Les prévisions GIEC 1995

En le feuilletant est apparue à un certain moment une illustration avec une estimation des températures jusqu’en 2100 (Page 179, illustration 54). Illustration 1

Comment les chercheurs ont-ils prévu l’évolution des températures à l’époque, l’année du 2ème rapport du GIEC [Ndlr : Il s’agit en fait des prévisions du 1er rapport du GIEC et actualisées en 1992] sur le climat ? Trois scénarios de réchauffement sont présentés : Hypothèse haute (quand ça commence à chauffer vraiment), la meilleure estimation (le réchauffement le plus vraisemblable) et une hypothèse basse (quand le danger climatique n’est pas aussi terrible qu’on le craignait).

Et la réalité

Maintenant ce qu’il y a de beau quand on estime, conseille, prévoit c’est qu’il y a toujours un moment de vérité. A-t-on vu juste ou faux, ou bien est-on complètement à côté de la plaque ? Nous nous sommes permis de rassembler les températures mesurées entre 1995 et 2015, que nous avons superposé à la courbe des prévisions.

Pour cela nous avons utilisé la série globale HadCRUT.

Le résultat quick and dirty* : en version Powerpoint, semi-transparent et les axes en gras. Et voilà la comparaison. Vingt ans de données supplémentaires. Est-ce que la nature s’est conformée aux prévisions ? Le résultat est dans l’illustration 2.

Les températures réelles sont juste en dessous de l’estimation la plus basse.

Qu’est-ce que ça veut dire ?

La sensibilité climatique « transitoire » (à court terme, TCR) se trouve selon le rapport du GIEC quelque part entre 1.0°C et 2.5 °C de réchauffement par doublement du CO2 (Illustration 3). Cela correspond à une sensibilité climatique de long terme (ECS) de 1.5 à 4.5°C.

Apparemment l’évolution réelle des températures se trouve en dessous du scénario le plus bas. Si l’on utilise l’écart du GIEC il semble que tout indique une sensibilité climatique au CO2 de 1.0°C (TCR) ou 1.5°C (ECR).

Cela ne se trouve bien sûr pas dans les tout derniers rapports du GIEC.

Entre temps on a fortement déplacé, réorganisé et déformé de façon qu’on puisse mettre de côté ces prévisions d’origine pour les dernières années.

Ça n’a évidemment aucun sens mais c’est ainsi. Râler ne sert à rien.

Car en même temps c’est le principe de l’effet de levier qui compte : celui qui reste le plus longtemps a le dernier mot…

*en anglais dans le texte

(Traduction française par Serge Monier)

prévisions de température jusqu’en 2100 (Schoenwiese 1995). Ndlr : Les trois courbes qui montent jusqu’en 2100 sont produites par un modèle de bilan énergétique en fonction de trois hypothèses différentes de sensibilité du climat aux GES, de 1,5, 2,5 (hypothèse la plus probable) et 4,5°C/2xΔCO2. Le scénario utilisé est celui du « laisser faire » avec une concentration de CO2 en 2100 de ~1200ppm. Dans le rectangle « Schon eingetreten », l’auteur (Schoenwiese) a superposé une courbe de température mondiale.

prévisions de température jusqu’en 2100 (Schoenwiese 1995). Ndlr : Les trois courbes qui montent jusqu’en 2100 sont produites par un modèle de bilan énergétique en fonction de trois hypothèses différentes de sensibilité du climat aux GES, de 1,5, 2,5 (hypothèse la plus probable) et 4,5°C/2xΔCO2. Le scénario utilisé est celui du « laisser faire » avec une concentration de CO2 en 2100 de ~1200ppm. Dans le rectangle « Schon eingetreten », l’auteur (Schoenwiese) a superposé une courbe de température mondiale.

les prévisions de Schoenwiese de 1995 et l’évolution réelle des températures selon HadCRUT, soulignée en rouge.

les prévisions de Schoenwiese de 1995 et l’évolution réelle des températures selon HadCRUT, soulignée en rouge.

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