«Welcomers», économe de flux, consultant green IT, Hotliner, Yield Managers...
Si tous ces métiers vous paraissent abstraits aujourd’hui, il se pourrait bien qu’ils soient aussi populaires que portier, agent immobilier, plombier, architecte, standardiste ou steward dans les dix années qui viennent.
Services et technologies
Point n’est besoin d’attendre 2025 : chaque jour de nouvelles professions apparaissent et ces nouveaux « métiers de services » voient le jour dans tous les secteurs d’activités.
Comme on peut le lire dans la dernière étude Ernst & Young : «La définition traditionnelle des services est désormais fortement remise en cause. En effet, on observe une interdépendance croissante entre services et technologies de l’information et de la communication (TIC).
Ainsi, à l’avenir, le service sera de plus en plus caractérisé par une prestation immatérielle adossée à un support technologique».
Le secteur du service représente un enjeu stratégique,
Comme les 77 milliards de recette du tourisme en France sur 2012.
Les services aux entreprises et le tourisme sont les deux postes les plus contributeurs de la balance du commerce extérieur en 2012.
Les perspectives sont nombreuses, et de nouveaux marchés se dessinent : l’informatique, les télécommunications, les services de distribution d’énergie, l’éducation, la santé et le social, les services de logistiques ou encore les services aux particuliers...
Chacun de ces secteurs connaîtra des révolutions qui seront menées par des offres de services innovantes.
Des créations d’emplois seront forcément à la clé.
Le Centre d’analyse stratégique constate que les principaux secteurs créateurs d’emplois sont regroupés dans les services aux entreprises, les services personnels et d’utilité collective ainsi que dans les services d’intermédiation.
Ces trois secteurs totaliseraient 944.000 créations d’emplois de 2011 à 2016.
Une estimation qui n’est pas à prendre à la légère en cette période de crise.
La France en pointe
Sans aucun doute, la France a un rôle à jouer dans cette révolution et elle est plutôt bien placée : en 2010, la part des services représentait 80 % du PIB Français contre 76 % de celui de l’EU.
Mais pour conserver cette pole position européenne, il faudra continuer d’encourager les mutations profondes qui président au changement, et parmi-elles, celle fondamentale de l’innovation technologique.
Cette dernière, comme nous l’avons déjà souligné, fait désormais partie de l’ADN des activités de services.
Il n’y aura pas de services innovants sans innovations technologiques et vice versa.
A cela s’ajoute la nécessité de prendre davantage en considération l’humain et d’intégrer le fait que les grandes innovations sont toujours participatives et impliquent une démarche co-construite.
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