Une étude récente révèle qu’en optant pour la facturation électronique les gouvernements européens seraient en mesure d’économiser pas moins de 40 milliards d’euros par an et 4,2 millions d’euros pour la seule France. Cette étude, menée par Billentis et sponsorisée par Ricoh, fait écho aux mesures que l’Union Européenne met progressivement en place pour harmoniser les normes de facturation en Europe d'ici à 2013. Face à cet enjeu, Ricoh a développé une série d’offres de services pour accompagner les entreprises tout au long de la transition des processus papier vers le numérique.
Le rapport précise que la facturation électronique devrait connaître en 2012 un taux de croissance d’environ 30 % (par rapport à 2011). Pourtant, avec seulement 18
% des factures européennes circulant sous forme électronique, la pénétration de l’e-invoicing sur le marché reste lente. Cela malgré les objectifs fixés par la Commission de l’Union Européenne
dans le cadre de sa “stratégie numérique”visant à faire de l’e-invoicing la méthode prédominante de
facturation d’ici 2020.
Le plan d’actions de l’UE s’échelonne ainsi jusqu’à janvier 2013, date à laquelle les états membres devront avoir légiféré pour donner un statut équivalent aux
factures papier et électroniques, ceci permettra d’ôter l’un des freins principaux à l’essor de la facturation électronique à l'échelle européenne. Les entreprises sont en effet réticentes à
recourir à l’e-invoincing pour les raisons suivantes : confiance limitée dans la sécurité des données numérisées, refus des fournisseurs ou des clients qui préfèrent utiliser le papier et parfois
tout simplement une expertise ou des technologies insuffisantes.
“L’économie européenne étant toujours en reprise et les entreprises à la recherche de leviers d’économies, la dématérialisation de la facture (e-Invoicing)
constitue un facteur de productivité qui s’impose aux organisations”, souligne Jean-Pierre Blanger, Directeur des offres de Services chez Ricoh France déclare au sujet de
l’e-invoicing. “Nous savons que l’un des principaux obstacles à l’adoption de l’e-invoicing est la gestion de la transition des processus documentaires papier vers des processus
dématérialisés. Pour le secteur public et les gouvernements, qui traitent avec de nombreux intermédiaires, il est essentiel de bien anticiper et planifier les changements, de les communiquer aux
personnes concernées et de garantir que la transition est totalement gérée. Il est donc crucial de choisir un partenaire capable d’assurer intégralement les étapes de la transformation des
processus documentaires papier vers l’électronique”.
Merci à Claude ANGE, le papi numérique savoyard, qui nous a signalé cet article.