Des experts de l’agence spatiale russe Roskosmos ont examiné de près l’objet de 200 kilogrammes et de deux mètres de haut qui est tombé du ciel en Sibérie. Pour l’heure, son origine reste inconnue.
D'où peut bien provenir ce fragment métallique qui s’est écrasé en décembre à proximité du village sibérien d’Otradnensky ? C'est la réponse à laquelle les experts russes de l’agence spatiale Roskosmos essaient de répondre depuis plusieurs semaines sans pour autant y parvenir. D'une hauteur de 2 mètres, le fameux objet ressemble à un cylindre découpé avec un fond en forme de cône.
Il intrigue et attire d'ailleurs tellement de monde aujourd’hui que l’objet métallique a dû être placé sous surveillance policière. Les premières conclusions permettent simplement d’affirmer qu’il ne provient ni d’une fusée ni d’un missile. Les théories initiales selon lesquelles il s’agissait d’un morceau de satellite ou de vaisseau lancé depuis le Kazakhstan ont également été invalidées. De même, les mesures de radiations effectuées n’ont donné aucun résultat aussi bien autour qu’à l’intérieur de l’objet, selon Yuri Bornyakov, à la tête du département de service des secours du district de Kuibyshevski cité par le Daily Mail.
De son côté, Roskosmos a indiqué : "l'objet découvert n'est pas lié à une technologie spatiale. Cette conclusion finale peut être faite après une étude détaillée de l'objet par des experts". On ne sait donc finalement que peu de choses pour l’heure, seulement qu’il est partiellement composé d’un titane extrêmement solide. Les personnes qui l’ont découvert ont simplement constaté que tout était ouvert et qu'il était possible de voir à l'intérieur, suggérant ainsi qu'il ne semblait représenter aucun danger.