Je vous invite à regarder la vidéo avant de lire cette note:
J’observe depuis un moment cette tendance de fond à la déconnexion.
Il semblerait d’ailleurs que les magazines féminins en aient fait un nouveau marronnier cet été mais essayons d’aller un peu plus loin dans la réflexion.
Déconnectez vous
Cette tendance d’abord réactionnaire et soutenue par des personnes qui avaient envie de se différencier de la masse, prend de l’ampleur.
Il faut dire que comme pour toute grande évolution, il y a un usage disproportionné qui se réajuste ensuite.
Aujourd’hui, nous avons l’impression que sans Wifi ou sans smartphone (et/ou capacité de partager le moindre de ses mouvements sur le web social), les occidentaux ne pourraient plus vivre « normalement ».
Il est évident que nous sommes allés très loin dans les usages jusqu’à ignorer le présent, trop préoccupés à la manière dont on allait pouvoir le faire valoir sur le web social et peut être gagner un nombre inattendu de likes, de commentaires et pourquoi pas de « share ».
Un rejet ?
Si je ne crois pas que nous allions vers un rejet comme pour les oreillettes bluetooth (relayées au rang de « beauf »), je crois par contre, à la mise en place d’un code de conduite mais aussi à la création d’appareils qui seront beaucoup plus discrets.
Déjà, suite à l’apparition des téléphones portables sur les tables (avant l’iPhone cela n’existait pas vraiment), nous voyons désormais le signe de l’écoute attentive: retourner son smartphone pour ne pas voir les notifications voire le mettre en mode « muet ».
La tendance du retour aux vraies choses, à l’artisanal est en train de grimper dans le même temps et cela va être intéressant de suivre comment les usages vont s’adapter mais également comment les constructeurs vont réussir à trouver des solutions pour embrasser ces 2 tendances qui s’opposent.
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