Le marché européen entre dans sa seconde vague d'adoption des smartphones et elle s'annonce compliquée pour les fabricants, annonce IDC.
L'heure n'est plus à l'achat de modèles sophistiqués et haut de gamme payés rubis sur l'ongle, car ces nouveaux acheteurs ont un tout autre profil.
Ces clients qui s'équipent aujourd'hui avaient précédemment des feature phones, ces mobiles parfaitement classiques.
Mais à l'heure de changer de combiné, l'offre se résume pour l'essentiel à des appareils de type smartphones dont ils n'ont nécessairement pas l'utilité.
Vendre à ce public un smartphone n'est pas forcément compliqué explique IDC, mais ce sont les modèles les moins chers qui partiront.
Ces utilisateurs ne voyant pas l'intérêt de consacrer un gros budget à cette famille d'appareils. Pour les fabricants c'est autant de moins sur les marges.
IDC ne pousse pas l'analyse sur l'usage qui est fait de ces smartphones achetés… à défaut de moins bien.
Le cabinet parle également d'un marché nord-européen du smartphone proche de la saturation, où les clients ne se ruent plus sur le tout dernier modèle à la mode.
Quant à l'Europe du Sud, elle subit les conséquences de la crise.
Les ventes de smartphones en Europe de l'Ouest continuent néanmoins de progresser, mais beaucoup moins vite. +12% de croissance au premier trimestre 2013 (31,6 millions d'unités) comparé à celui de 2012, le chiffre le plus faible depuis 2004.
Sur la même comparaison annuelle, les feature phones ont chuté de 31% (12 millions d'unités).
Sur ce trimestre, Android fut présent dans 21,9 millions de terminaux (69% parts de marché au lieu de 55% en 2012) et iOS est passé de 25% à 20% de parts de marché. Windows Phone progresse sur un an, mais il reste sur une part à un chiffre : 6% au lieu de 4%.
Dans le top des vendeurs sur cette région, Samsung et Apple dominent, mais la Pomme cède du terrain tandis que Nokia et Sony se disputent la troisième place.
Le japonais l'emporte sur le Finlandais si l'on ne compte que les ventes de smartphones.