Richard Lindzen Professor of Earth, Atmospheric, and Planetary Sciences, Emeritus Massachusetts Institute of Technology William Happer Professor of Physics, Emeritus Princeton University Steven Koonin University Professor, New York University, Senior Fellow at the Hoover Institute
Re: Shell v. Milieudefensie et al. – Expert Opinion prepared for Foundation ‘Environment and Man’ (Stichting ‘Milieu en Mens’, M&M)
Cet avis d’expert a été préparé pour la Fondation « Environnement et Homme » (Stichting « Milieu en Mens », M&M) en vue d’être soumis à la Cour d’appel de La Haye dans l’affaire Shell c. Milieudefensie et al, dans laquelle M&M est intervenue (l’« Affaire du climat »).
Cet avis a été rédigé conjointement et représente notre opinion commune. Le temps que nous avons consacré à la rédaction de cet avis a été fourni à titre gracieux.
Nous sommes des physiciens de carrière qui se sont spécialisés depuis des décennies dans la physique des rayonnements, le transfert de chaleur dynamique et la modélisation informatique, des sujets directement liés au débat sur le réchauffement climatique.
Chacun d’entre nous a publié plus de 200 articles évalués par des pairs, dont un grand nombre sur la science du climat ou des sujets étroitement liés.
Les données concernant le changement climatiques sont démenties par la science et falsifiées
À notre avis, les conclusions du tribunal de district de La Haye selon lesquelles les changements climatiques « dangereux » et les phénomènes météorologiques extrêmes sont causés par les émissions de CO2 des combustibles fossiles sont contredites par la méthode scientifique et ne sont étayées que par les méthodes non scientifiques des opinions gouvernementales, du consensus, de l’examen par les pairs et des données triées sur le volet ou falsifiées.
La science démontre que les combustibles fossiles et le CO2 ne provoqueront pas de changement climatique dangereux.
Au contraire, si les combustibles fossiles et les émissions de CO2 sont réduits à « zéro net », cela aura des conséquences désastreuses pour les populations du monde entier, y compris une famine massive.
Plus précisément, notre avis s’articule autour des questions clés suivantes, qui ont été soulevées devant le tribunal de district de La Haye dans l’affaire du climat :
- Premièrement, la réduction à « zéro net » des émissions de combustibles fossiles et de CO2 aura des conséquences désastreuses pour les pauvres, les populations du monde entier, les générations futures et l’Occident, notamment une famine de masse et la perte d’une énergie fiable et peu coûteuse. Cette action portera atteinte aux droits de l’homme, qui sont au cœur de l’affaire climatique, et paralysera la réalisation des trois premiers objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies, à savoir l’élimination de la pauvreté, l’élimination de la faim et la promotion de la santé et du bien-être.1
- Deuxièmement, la Cour a assimilé en première instance l’état de la science du climat aux rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Dans la partie II, nous démontrons que les rapports du GIEC n’ont aucune valeur scientifique car le GIEC est contrôlé par le gouvernement. Le GIEC ne représente donc que les opinions du gouvernement, et non la science, et ne fournit donc aucune base scientifique pour l’avis de la Cour2. ⎯
- Troisièmement, la Cour a estimé en première instance que les changements climatiques « dangereux » et les phénomènes météorologiques extrêmes sont causés par les émissions de CO2 provenant des combustibles fossiles. Nous démontrons dans la partie III que ces conclusions sont contredites par la méthode scientifique et ne sont étayées que par les méthodes non scientifiques du consensus, de l’examen par les pairs, des avis gouvernementaux et des données sélectionnées ou falsifiées. Des centaines d’articles de recherche confirment les effets extrêmement bénéfiques de l’augmentation des concentrations de CO2 dans l’atmosphère, en particulier dans les régions agricoles sèches.