Patients obéses = risques élevés
Selon de nombreuses études, le risque d’hospitalisation et de mortalité lié au Covid-19 est élevé chez les patients souffrant d’obésité sévère.
Une nouvelle étude vient toutefois de révéler que la prise de doses élevées de colchicine (un anti-inflammatoire utilisé pour le traitement de la goutte) réduirait de manière significative la mortalité due au Covid chez les patients obèses.
Au début de la crise Covid, ce fut l’hydroxychloroquine et l’ivermectine qui avaient été portés en solution miracle… avant de retomber rapidement en disgrâce grâce au lobbying intensif des laboratoires.
Ces traitements « peu coûteux » contre le COVID ont été rapidement disqualifiés par l’OMS, sous pression de “Big Pharma”, pour favoriser les produits les plus rentables comme les vaccins, dont nombreux effets indésirables graves ont été signalés par la suite.
Malgré les résultats scientifiques probants, le gratin médical ont bloqué l’utilisation des traitements efficaces pour les patients Covid. En effet, le marché des vaccins est beaucoup plus profitable financièrement que celui des traitements, puisqu’il concerne toute la population et pas seulement les malades.
Certaines comorbidités sont des facteurs de forme sévère du Covid. On entend par comorbidité la présence de maladies et divers troubles aigus ou chroniques s’additionnant à la maladie initiale comme l’obésité, le diabète, l’hypertension, les maladies cardiovasculaires… Selon les autorités sanitaires, les patients présentant ces pathologies sont reconnus comme vulnérables au Covid-19.
De nombreuses études ont révélé que souffrir d’une comorbidité semble accroître fortement le risque de complications graves et ainsi d’hospitalisation ou de décès. Pourtant, un cas de patient obèse de 48 ans présentant des comorbidités multiples et atteint de COVID-19 sévère a été traité avec succès grâce à une dose de charge de 6 mg de colchicine. Malgré une détérioration significative de son état de santé, cette intervention a entraîné une amélioration rapide de sa saturation en oxygène, sauvant ainsi sa vie.
La colchicine comme remède miracle pour les patients à risque ?
Selon le bilan de la Fédération mondiale de l’obésité, environ 770 millions d’adultes dans le monde souffrent d’obésité. Pourtant, de nombreuses études ont prouvé que ce trouble métabolique favorise l’apparition d’autres pathologies graves incluant le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, les troubles cardiaques ainsi que le cancer. Des recherches ont aussi confirmé que l’obésité optimise le risque de développer la forme sévère du Covid-19.
Un patient obèse de 48 ans, présentant plusieurs comorbidités, a été hospitalisé pour COVID-19 sévère. Malgré un traitement standard, son état s’est rapidement détérioré. Pesant 120 kg, il présentait un état de santé relativement bon et il a eu droit au traitement standard. Mais le septième jour de son hospitalisation, son état s’est gravement détérioré. La saturation en oxygène est tombée à 74%.
Il présentait d’autres symptômes comme la perte d’appétit, la fatigue au moindre effort, toux, frissons, une fièvre de 39°C avec transpiration abondante, une pulsation de 98 battements /minutes et une tension artérielle de 140/90 mm/Hg. Suite à l’aggravation de l’insuffisance respiratoire, le patient a eu droit à une thérapie médicale plus sévère incluant une ventilation non invasive en mode temporisé spontané. On lui a également administré un comprimé de colchicine toutes les 2 heures. La dose de charge était de 6 mg.
Le second jour qui a suivi la prise de la colchicine, on a constaté une amélioration de son état. Suite à de nouvelles complications, le patient a dû subir des opérations chirurgicales. Après sa sortie, il a de nouveau pris 2 comprimés de colchicine d’une dose totale de 1mg par jour pendant 6 mois. L’administration de fortes doses de colchicine a entraîné une amélioration spectaculaire de son état de santé, illustrant ainsi l’efficacité de ce traitement chez les patients à haut risque, ce traitement lui a pratiquement sauvé la vie.
Une étude menée auprès de 333 autres patients hospitalisés Covid-19 entre 2020 et 2022 a révélé que la prise de doses croissantes de colchicine a significativement réduit le risque de mortalité. En d’autres termes, ce comprimé se présente comme une « solution miracle » aux formes graves du Covid-19.
Un traitement pour prévenir les complications dues au Covid-19
Le traitement avec des doses élevées de colchicine repose sur l’inhibition de l’inflammasome NLRP3, un mécanisme clé de l’hyperinflammation observée dans la COVID-19 sévère. Des études antérieures ont montré que cette approche peut réduire considérablement la mortalité chez les patients hospitalisés pour COVID-19.
Selon les chercheurs, des doses élevées de colchicine permettent d’inhiber l’inflammasome NLRP3 qui est à l’origine de la tempête de cytokines, provoquant la forme sévère du Covid-19. Ils ont déclaré que les antiviraux comme le paxlovid, le remdesivir et le molnupiravir recommandés par l’OMS ont pour fonction d’empêcher la réplication virale. Ainsi, ils réussissent partiellement à prévenir les effets secondaires du Covid-19 grave, notamment le décès. Pour autant, les cas de rebond sont particulièrement élevés chez les personnes ayant reçu l’antiviral de Pfizer .
L’étude révèle que le blocage de l’inflammasome hyperactivé NLRP3 permet de prévenir l’apparition des symptômes graves. Il permet de traiter les patients déjà atteints par la forme sévère du Covid-19. Les auteurs de cette étude ont conclu que les doses fortes de colchicine sont des « solutions miracles ».
Ils recommandent l’usage de ce comprimé en tant qu’outil de prévention et de traitement curatif surtout chez les patients à haut risque, notamment ceux qui souffrent d’obésité. Bien entendu, des recherches supplémentaires sont encore nécessaires pour confirmer ces résultats et optimiser les protocoles de traitement.
Malgré tout, depuis le début de la campagne de vaccination Covid à ce jour, les personnes présentant des « risques de comorbidité » sont invitées à se faire vacciner, même si jusqu’à présent, on ne dispose pas assez de données sur leur efficacité, mais aussi leurs effets secondaires sur ces « groupes vulnérables ».