

A tout seigneur, tout honneur : les grands gagnants de la climarnaque, ce sont bien sûr les « parties prenantes » (nom néo-normal… des actionnaires – LOL) de ces industries déclarées vertes par les bulles papales d’Ursula, et que la bureaucratie de l’Eurogoulag (le méchant capitalisme – LOL) est en train de débarrasser de leurs concurrents accusés d’hérésie carbonée, comme n’importe quel NKVD supprime les ennemis de classe dans n’importe quelle URSS.
Oui mais, comme dit le proverbe roumain : « il faut que toutes les bouches mangent ». Le ruissellement de la climarnaque nourrit donc aussi, en bas de chaîne trophique, les toutes petites bouches des ronds-de-cuir des administrations pseudo-nationales, occupés à répéter (et, au besoin, à copier-coller sur une même page) les mantras de « l’adaptation au climat » : une activité/réaction aussi vieille que l’humanité, soudain promue au rang de cause politique et de programme de gouvernement.
« Chez ces gens-là, on ne pense pas, on prie »
A lire ces textes semblant tout droit sortis d’un générateur de langue de bois, on pourrait subir la tentation du haussement d’épaules : « après tout, rien de nouveau, les mêmes apparatchiks socialos masturbent le même mammouth ».
Oui et non. Car tant que les enjeux de cette régurgitation en boucle étaient de nature politique (« la croissance », « le pouvoir d’achat », « la sécurité » etc.), on en arrivait toujours au moment où les hommes (partenaires sociaux, électorats des divers partis, etc.) étaient appelés à discuter entre eux de ce qu’ils veulent.
L’officialisation du climatisme comme religion d’Etat, en revanche, marque notre entrée en paradigme technocratique : on ne discute pas avec le Saint Climat, pas plus qu’avec les fameux « chiffres Covid » (au demeurant, tous bidouillés).
On prie !