Le rétablissement spectaculaire des glaciers des mers mondiales déconcerte les catastrophistes du « Net zéro »
C’est un mystère. Pourquoi la couverture de glace de mer de l’Arctique s’est-elle reconstituée si rapidement au cours des dernières années ?
Personne ne le sait – « pas un seul scientifique sur la planète ne peut le dire », écrit Willis Eschenbach dans un court essai sur le site climatique Watts Up With That ? La fonte des glaces aux pôles reste l’un des supports essentiels de l’ensemble du programme politique « Net zéro » de contrôle de la vie des gens.
Le graphique ci-dessus montre l’évolution de la couverture de glace de mer arctique de 1990 à 2020.
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Eschenbach note que depuis 1990 environ, les gens parlent de la réduction de la quantité de glace de mer arctique due au dioxyde de carbone émis par l’homme.
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Lorsqu’elle a commencé à diminuer très rapidement, on a dit que nous avions franchi un point de non-retour, un « basculement » à partir duquel la glace ne se reconstituerait jamais.
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Les prédictions d’un océan arctique sans glace ont abondé.
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Et pendant ce temps, les glaces se reconstituent.
Les vieilles habitudes ont la vie dure
Malgré l’impressionnante reconstitution récente des glaces, les discussions sur le « point de non retour » – qui sont pour la plupart une invention des modèles informatiques dits « d’attribution » – ne cessent pas pour autant. Dans sa récente série d’agit-prop pour la BBC, Sir David Attenborough a fait un certain nombre de références à des modèles selon lesquels l’Arctique n’aurait plus de glace de mer d’été d’ici 2035.
Les mystères des glaces en Antarctique
Eschenbach pose la question suivante :
« Pourquoi la banquise de l’Antarctique, contrairement à celle de l’Arctique, a-t-elle commencé à augmenter rapidement vers 2008 ? Personne ne le sait, dit-il. Pourquoi la banquise de l’Antarctique s’est-elle distinguée de celle de l’Arctique en atteignant un plateau de 2010 à 2015, mais a ensuite reflété celle de l’Arctique en chutant rapidement, avant de se retourner et de commencer à rebondir ? »
Vous avez deviné la réponse : personne ne sait.
Situation mondiale
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Pourquoi la glace de mer mondiale a-t-elle suivi le schéma de l’Antarticte, alors que le CO2 continuerait d’augmenter dans l’atmosphère, demande-t-il ?
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Les alarmistes, motivés par des considérations politiques, ne cessent de nous dire que la glace va bientôt disparaître.
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Et pas un seul climatologue sur la planète n’avait prévu ces grands changements, ce rebondissement dans la glace de mer.
Eschenbach conclut
« Voici la partie la plus étrange. Malgré l’échec des nombreuses prédictions d’un ‘Arctique sans glace’, malgré les affirmations falsifiées selon lesquelles nous aurions franchi un ‘point de basculement’, malgré le fait que les raisons des changements étranges et inattendus de la glace de mer polaire ne peuvent être expliquées par personne, et que ces changements n’ont été prédits par personne – les scientifiques du changement climatique insistent toujours pour dire qu’ils peuvent nous dire à quoi ressemblera la température mondiale en 2100. »
La science, c’est le doute, le consensus est de la politique mais pas de la science
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De nombreux scientifiques – un scientifique, par définition, est quelqu’un de sceptique – cherchent des réponses à la nature cyclique de la glace mondiale en dehors des limites restrictives de la science climatique « établie » (voilà une contradiction : la science consiste à tenter de détruire une théorie, et ce n’est que lorsqu’aucun scientifique ne parvient à le faire, qu’elle est provisoirement adoptée. La science donc, ne peut pas être « établie » comme une théorie définitive ne devant plus faire l’objet de recherches).
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Comme l’a souvent rapporté le Daily Sceptic, les mouvements à court terme de la glace sont affectés par des échanges de chaleur atmosphérique souvent incalculables, par les courants océaniques et par de nombreuses autres variations climatiques naturelles.
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Le professeur Ian Plimer, géologue, a récemment fait remarquer, dans un essai publié par Quadrant, qu’il y a eu six périodes glaciaires majeures, et que chacune d’entre elles a commencé alors qu’il y avait beaucoup plus de CO2 dans l’atmosphère que maintenant.
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Dans une perspective à plus long terme, Plimer a déclaré que nous sommes actuellement dans une période glaciaire qui a débuté il y a 34 millions d’années, que l’interglaciaire actuel a commencé il y a 14 400 ans dans l’hémisphère nord et que nous étions au sommet de cet interglaciaire il y a 4 000 à 7 000 ans, lors de l’optimum holocène.
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Deux géologues américains ont récemment découvert que plus de la moitié des glaciers et calottes glaciaires de l’Arctique qui existent aujourd’hui n’existaient pas ou étaient plus petits il y a 3 400 à 10 000 ans. À cette époque, le CO2 atmosphérique se situait entre 260 et 270 parties par million, contre 410 ppm actuellement. Au plus fort de ce réchauffement interglaciaire de l’Arctique, les températures étaient de plusieurs degrés supérieurs à celles d’aujourd’hui.
L’évolution de la taille des glaciers et des calottes glaciaires au cours des derniers siècles « n’est qu’un retour partiel à une période antérieure de chaleur beaucoup plus importante », suggèrent les géologues.
Les tactiques politiques visant à effrayer des populations entières pour qu’elles suivent un futur net zéro anti-croissance font peu de cas de ces tendances.
Le réchauffement climatique s’est essoufflé il y a une vingtaine d’années
Les dernières données satellitaires de novembre sont presque certaines de prolonger la pause actuelle de la température de huit ans supplémentaires.
Et pourtant, le message diffusé est celui d’une « autoroute vers l’enfer », basée presque uniquement sur des histoires inventées qui attribuent le mauvais temps ou le temps « extrême » aux activités humaines. En l’absence de preuve irréfutable, on fait taire, on ridiculise, on traite de complotistes, tous les sceptiques. Toute une industrie climatique, soutenue par des transferts de richesse presque illimités de personnes souvent pauvres et sans grand pouvoir vers des personnes très riches avec énormément de pouvoirs, a vu le jour, et prévoit l’Armageddon en cas d’augmentation d’un pouième de degré centigrade.
Mon ami et auteur Tuvia Tenenbom a pour sa part constaté, lors de son voyage anthropologique en Amérique, évoqué dans son livre « The Lies They Tell: A Journey Through America« *, que les personnes qui croient au changement climatique sont pro-palestiniens, pro-avortement et anti-armes. Ceux qui disent que les données sont encore insuffisantes sont pro-israéliens.
Pour ma part, j’ai maintenant changé d’avis sur le changement climatique. Je n’y croyais pas. Maintenant j’y crois. J’ai été contraint de me soumettre à la dure réalité : le climat change tout le temps.
© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.