Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le Blog de jlduret

Le Blog de jlduret

Pensez juste ou pensez faux mais pensez par vous-même ! Depuis Socrate, le devoir du penseur n’est pas de répéter la doxa du moment mais de la questionner.


Réflexion post covid 19 sur la fragilité de l’Etat de droit et des libertés

Publié par jlduret sur 9 Novembre 2022, 11:53am

Catégories : #COVID 19, #Dictature Covid

Les langues commenceraient-elles à se délier ?

 Ci-joint un bel article concernant les ravages des mesures liberticides liées à l’épidémie de covid19 sur l’équilibre personnel des enfants. En Chine, le virus a été largement mis à profit pour servir les desseins d’un système totalitaire.

Mais qu’en est-il en Europe et en France ? Guère mieux… 

On aimerait oublier les images des forces de l’ordre intervenant en hélicoptère pour s’en prendre à des familles isolées marchant sur des plages vides, désertes, interdites. On voudrait aussi se débarrasser de celles, obsédantes, de fonctionnaires zélés verbalisant des personnes âgées pour avoir mal coché les cases de leurs laisser-passer. Ou tel maire interdisant, dans une surenchère sans fin, de s’asseoir dehors sur un banc isolé… Et ne plus jamais penser à ces horribles formulaires bureaucratiques – d’une autre époque – à remplir pour être autorisé à quitter son domicile quelques minutes quand tout un pays fut assigné à résidence – enfermé – à l’image des criminels ou terroristes inexpulsables. 

Mesures liberticides probablement inutiles

Le virus fonctionne par vagues planétaires et les mesures les plus liberticides n’ont probablement pas servi à grand chose, sinon à aggraver encore l’épidémie en enfermant les personnes alors que le virus se propage essentiellement en intérieur. [Le ratio du nombre de morts par habitants semble bien davantage corrélé à l’état des systèmes sanitaires qu’à l’intensité des mesures liberticides adoptées par les gouvernements – exemple suédois ou allemand ou a contrario italien]. En revanche, ces mesures ont permis d’occulter le véritable drame qui tient à l’affaiblissement du service public hospitalier et les responsabilités politiques de ce phénomène. 

Des libertés en moins et des euros aussi

En quelques jours, tout un édifice de libertés et de l’Etat de droit s’est effondré à la suite de la proclamation d’un prétendu état de guerre. La liberté la plus élémentaire, celle de circuler (aller-et-venir) a été bafouée par une succession de confinements et de couvre-feu. L’Absurdistan a fait des ravages: commerces interdits, y compris les librairies, les restaurants, les bar, bannissement des spectacles, des plages, forêts, montagnes… Des dizaines de milliards d’€ ont été dilapidés en vain, plongeant les comptes publics dans le rouge. La démocratie a été suspendue à travers un état d’urgence qui marginalisait de facto le Parlement au profit d’un système de concentration autocratique et opaque du pouvoir. La chasse au bouc émissaire (passe sanitaire, puis passe vaccinal destiné à « emmerder le non vacciné ») se voyaient banalisée à travers des mesures discriminatoires (interdictions d’accès aux terrasses). 

Et personne n'a bronché, ni les intellectuels, ni les partis politiques ni les syndicats

Mais pire que tout: sous l’effet de la peur panique entretenue par le martèlement quotidien de scientifiques ou prétendus tels, ses mesures faisaient l’objet d’un vaste consensus intouchable dans le peuple. Les intellectuels même les plus habituellement réfractaires, les médias même les plus libertaires s’y ralliaient sans broncher. Aux yeux des défenseurs traditionnels des droits de l’homme, le mal liberticide devenait le bien; et il était interdit de ne pas interdire. Tout esprit critique devenait criminel, justifiant les pires insultes et les crachats bien-pensants. Les institutions chargées de la défense des libertés, conseil constitutionnel et conseil d’Etat validaient ces mesures liberticides sans la moindre réserve. Fort peu de leaders politiques ont eu l’audace de les contester. Ne parlons pas des syndicats qui n'ont pas défendu les personnels hospitaliers et les pompiers sommés de se faire piquer et ostracisés à l'extrême.

Alors qu’avons nous vécu ?

La preuve que sous l’effet d’une peur panique, ou de la propagande destinée à la répandre, l’Etat dit libéral ou démocratique peut à tout moment se transformer en Etat policier. Cet épisode fut une parfaite illustration de la servilité volontaire de la Boétie.

Le cauchemar est-il terminé? Bien sûr que non: un précédent a été ouvert. Il reviendra sous une forme ou sous une autre. 

MT

Une nouvelle étude se penche sur la censure pendant l’ère du Covid

Réflexion post covid 19 sur la fragilité de l’Etat de droit et des libertés
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents