Les infos alarmistes
La COP27 à peine commencée, les infos et les rapports les plus alarmistes circulent déjà dans la médias.
Selon une étude récente du magazine The Lancet, la hausse rapide des températures aurait augmenté de 68% le nombre de décès de personnes âgées provoqués par la chaleur chaque année. Et cela en moins de deux décennies.
Bjorn Lomborg, président du Consensus de Copenhague et chercheur à la Hoover Institution de l’Université de Stanford, a analysé l’étude avec attention et publié un article dans lequel il en conteste les conclusions.
Selon lui, il est vrai que les décès dus à la chaleur ont considérablement augmenté chez les personnes âgées de 65 ans et plus dans le monde. Mais c’est à cause du vieillissement de la population, parce qu’il y a de plus en plus de personnes qui vivent plus longtemps aujourd’hui qu’il y a 20 ans.
Sur la période choisie par The Lancet, le nombre de personnes de 65 ans et plus a augmenté de 60%, soit presque autant que les décès dus à la chaleur selon le magazine. En fait, lorsque l’augmentation de la mortalité provoquée par la chaleur est ajustée à cette croissance démographique des personnes âgées, l’augmentation réelle des décès qui pourrait être attribuée à la hausse des températures n’est que de… 5%.
Lomborg a raison : un chercheur qui travaille avec des statistiques sait qu’il faut ajuster le nombre de décès en tenant compte de la croissance démographique.
L’étude ne tient compte que des décès dus à la chaleur.
Or, rappelle Lomborg, beaucoup plus de personnes meurent de froid que de la chaleur. Aux États-Uniset au Canada, entre 2000 et 2019, 20 000 personnes en moyenne meurent de la chaleur chaque année et plus de 170 000 meurent de froid.
C’est 8,5 fois plus !
L’alarmisme climatique est l’ennemi de la recherche scientifique.
Débattre sérieusement du réchauffement climatique est une action normale et nécessaire. Pour cela, il ne faut pas tromper le monde avec des données biaisées.