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Le Blog de jlduret

Le Blog de jlduret

Pensez juste ou pensez faux mais pensez par vous-même ! Depuis Socrate, le devoir du penseur n’est pas de répéter la doxa du moment mais de la questionner. Sans cette liberté d’exprimer opinions et pensées, point de démocratie.


L'opinion mimétique

Publié par jlduret sur 6 Novembre 2022, 20:34pm

Catégories : #Penser par soi même, #Doxa, #Pensée dominante, #Idiot-utile

L'opinion mimétique

NDLR : Toute comparaison avec les "idiots-utiles" de la pensée dominante serait fortuite !

Penser "comme tout le monde"

Vidéo à voir absolument sur le sujet.

La pression sociale, l’envie d’être « à la mode », de paraitre intelligent, de respecter la morale amène souvent l’obligation de se forcer à aimer sans en avoir le goût, à penser sans en être d’accord, à soutenir un mouvement sans en être partisan, à négliger ce qui aurait pu nous tenir à cœur et à laisser ainsi sans frein l’opinion générale imposer sa dictature.

J’ai connu un ami breton qui se baignait souvent en famille ou avec des amis dans la mer en se forçant, la trouvant froide, et en sortait avec fierté en assurant au voisinage « elle était bonne hein !». Un jour il se rendit compte en se regardant avec honnêteté, qu’en fait il détestait l’eau froide et décidât de renoncer à s’y tremper. Fidèle à son propre goût il n’en fut que plus heureux le jour où il eut la force de s’afficher comme un rebelle à la nécessaire et intégrative opinion convenue. Renonçant à l’obligation d’avoir un caractère bien « trempé » pour glorifier l’eau Bretonne, faisant fi de son amour-propre il me confia son bonheur de s’être affirmé indépendamment des conventions. C’est une histoire assez ridicule mais sa signification la dépasse. Il s’agit simplement de dire ce que l’on pense et non de dire ce qu’il est convenu de penser.

Les commentaires sur l’art contemporain proposent un autre exemple du conformisme bienséant. Certes on peut être interressé par cet art, rien à dire à cela. Cependant, le plus souvent il n’est pas compris. Comment alors, sans perdre son appartenance au club des « connaisseurs », affirmer son désintérêt pour ces juxtapositions de couleurs et de coulures, voire de projections laissées au hasard de leurs percussions sur la toile ? Tout questionnement intime sur l’objectif ou l’intérêt de telles œuvres devient forcément l’objet d’une autocensure pour ne pas risquer le déclassement intellectuel. L’art figuratif n’est-il pas à l’inverse un peu « bourgeois » ? Il paraît plus prudent de se taire et de se fondre dans l’opinion générale, ce qui fait d’ailleurs le succès du marché dont les résultats sont le témoin d’un certain panurgisme.

Rappelons le travail de Girard sur le « désir mimétique » qui s’inscrit dans le même besoin de sociabilité nécessaire à l’espèce humaine. Toute pensée divergente est alors spontanément réprimée avant même de s’être exprimée. Il ne faut pas choquer ou simplement se mettre en évidence, « faire le malin ». Le consensus est en marche.

Ceci vaut non seulement pour chaque individu mais également pour les institutions qui, cherchant la paix sociale, se refusent à nommer les problèmes, les compensent par des subventions pudiques et pratiques, ou instaurent le « pas de vagues ». 

L’opinion générale impose donc sa loi.

C’est le consensus tel qu’il est promu dans la question du climat, véritable exemple, s’il en est, du poids de la société sur l’individu. Bien sûr quelques fortes têtes se manifestent, quelques irréductibles de la vérité ont l’honnêteté voire le courage de dire le fond de leur pensée, ou de tenter de le dire. Mais ils auront fort à faire : L’autocensure modeste ou confortable sera remplacée par la véritable censure telle qu’exprimée officiellement par les radios d’état concernant ce qu’il convient d’appeler le « dérèglement climatique ». A ceux qui se diraient qu’il s’agit là de l’expression du complotisme, je les renvoie à la charte promulgée par radio France pour interdire à ses journalistes toute possibilité d’inviter ou de promouvoir, de quelque manière que ce soit, ceux qui contestent le dogme carbo-anthropique.

La liberté d’expression étant la pierre de touche permettant de différencier les régimes démocratiques et totalitaires, on en tirera la conclusion qui s’impose.

La servitude volontaire est nécessaire

Mais il ne faut pas croire qu’une dictature soit seulement le fait des instances dirigeantes et médiatiques. Elle a besoin du peuple. Pour paraphraser du Bellay et sa critique de la « servitude volontaire », il faut se souvenir de ce qu’Aldous Huxley écrivait dans « Le meilleur des mondes » : « La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient même pas à s’évader. Un système d’esclavage ou, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude ».

Depuis un an 15000 soignants, beaucoup de pompiers, sont démis d’autorité de leurs fonctions, sans possibilité de réintégration, pour avoir refusé l’injection d’un produit en cours d’étude dont on sait maintenant que le laboratoire producteur n’avait pas testé sa faculté de blocage de la transmission virale… et que celle-ci s’avère nulle. Quelle société sinon totalitaire peut accepter cela ?

La question est donc : Quand allons-nous reconnaître que nous n’aimons pas l’eau froide, ni le consensus de connivence… ni l’écologisme qui n’est qu’un totalitarisme inavoué ? Quand aurons-nous collectivement le courage de la vérité ?

La dictature a besoin de vous !

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