NDLR : la conclusion de la démonstration pour les plus pressés :
"Plus de CO2 améliore donc très faiblement l’isolation atmosphérique mais comme il y a et aura toujours très – très ! - peu de CO2, la conclusion est évidente : le rôle du CO2 dans l’évolution du climat n’est pas celui qu’on lui prête. En a-t-il un ?"
Malheureusement, le fait de mélanger dans le langage « vapeur d’eau » (gaz invisible) et « nuage » (gouttes d’eau visibles, sphères limitées par une surface) engendre des raisonnements faux. Il est indispensable de voir, de bien comprendre la réalité. Une expérience – que chacun peut réaliser - y aidera.
Un thermomètre infrarouge (IR) orienté vers le ciel indique des températures très variées selon les cibles choisies. Ainsi, à 13h, en plein soleil, le 9/4/22 à Rochefort en Belgique, en direction des nuages, on lit de l’ordre de 6°C. En direction du ciel bleu, on lit – 20°C. Le tout est mesuré près du zénith.
Insistons sur le fait que la vapeur d’eau est un gaz invisible contrairement aux gouttes d’eau du nuage. Ces dernières dessinent le plus souvent un motif blanc. Or, nous venons de voir que le nuage émet beaucoup plus de rayonnement thermique que le ciel bleu. Les physiciens savent que toutes les surfaces – les gouttes d’eau ont une surface – émettent des IR et les mesurent aisément.
Et il est étonnant que tant de physiciens acceptent d’ affirmer que c’est la vapeur d’eau du nuage qui rayonne. Ces physiciens transforment, en esprit, l’eau liquide des gouttes du nuage en gaz imaginaire expliquant le puissant rayonnement du nuage quand on le compare au rayonnement IR du ciel bleu.
Pourquoi cette erreur ? Derrière quoi s’abritent inconsciemment trop de physiciens ? Derrière le rayonnement plus faible du ciel bleu ! Mais ceux qui ont pu voir un ciel très sec savent qu’il ne ressemble pas du tout au ciel bleu laiteux habituel en Europe….
Le ciel bleu usuel est troublé par la masse de fines gouttelettes qui, cependant, n’ont pas le volume des gouttes d’eau du nuage typique. Il est donc normal que ces micro gouttelettes rayonnent, même si, finalement, la vapeur d’eau – un gaz sans surface de rayonnement – ne rayonne pas du tout, pas plus que tous les gaz denses aux températures ordinaires (thèse de G.Geuskens, JM. Bonnamy, JM.Moranne).
Et voici deux expériences faciles, accessibles à tous, en accord avec ce qui précède :
1. Une plaque chauffante de 1.500 watts est installée dans une pièce. Si le thermomètre IR ne peut pas voir la plaque, grâce à un obstacle interposé à la dernière seconde, il relèvera la température des parois de la pièce en arrière-plan. La colonne d’air chaud n’émet rien. L’air, réchauffé, n’émet rien vers le thermomètre IR.
2. Si l’on pose une bouilloire sur la plaque chauffante, avec un peu d’eau qui se met à bouillir, elle crache un flot de vapeur d’eau qui se condense. Le thermomètre IR, qui visait un mur à environ 16°C, tenu de la même manière, indique 20°C quand la colonne blanche de vapeur d’eau condensée en gouttes est visée.
La conclusion s’impose : la vapeur d’eau ne rayonne que lorsqu’elle passe du stade de gaz invisible à l’oeil au stade de gouttes d’eau. La colonne d’air chaud à la verticale de la bouilloire ne rayonne pas non plus.
Si les nombreuses raies d’absorption de la vapeur d’eau ne rayonnent rien en retour et que les nuages (naturels ou artificiels) rayonnent puissamment, on peut extrapoler sans grand risque d’erreur au cas du CO2 qui a aussi des raies d’absorption et ne rayonne pas (par analogie) car c’est un gaz.
La théorie du réchauffement de l’air lié au rayonnement émis par le CO2 présent en quantités croissantes ces dernières décennies, n’a pas de fondement. Le rayonnement des « gaz à effet de serre » est une théorie imaginaire à la mode depuis 34 ans. Il est vrai que ses défenseurs reconnaissent n’avoir aucune preuve de sa réalité et n’y croient que par les 300watts/m² (très variables) venus du ciel jour et nuit….
Les 300 watts en question ont une source qui est sans lien direct avec un gaz ! Le CO2 a donc sans doute un rôle un peu semblable à celui de l’argon sauf qu’il absorbe les photons IR selon ses raies et offre cette chaleur aux molécules voisines. Plus de CO2 améliore donc très faiblement l’isolation atmosphérique mais comme il y a et aura toujours très – très ! - peu de CO2, la conclusion est évidente : le rôle du CO2 dans l’évolution du climat n’est pas celui qu’on lui prête. En a-t-il un ?
© Claude Brasseur pour Dreuz.info.