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Le Blog de jlduret

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Pensez juste ou pensez faux mais pensez par vous-même ! Depuis Socrate, le devoir du penseur n’est pas de répéter la doxa du moment mais de la questionner.


Le climat ? On n'y peut rien pour trois raisons différentes et chacune est suffisante

Publié par jlduret sur 24 Mai 2021, 18:25pm

Catégories : #Changer le climat

Le climat ? On n'y peut rien pour trois raisons différentes et chacune est suffisante

Dans cet article Christian Gerondeau explique pourquoi il est impossible de faire cesser l’accroissement du stock du COatmosphérique. Les raisons en sont si évidentes que chacun peut les comprendre, même sans bagage scientifique.

NDLR : A supposer même que le CO2 aurait un quelconque effet sur le température de notre Terre.


1. La confusion entre le flux et le stock

La confusion règne entre le flux annuel des émissions de CO2 et le stock de celui-ci présent dans l’atmosphère terrestre. Mais c’est seulement ce dernier qui pourrait avoir une influence sur la température et le climat et non le niveau des flux annuels, contrairement à l’opinion partout répandue.

Or la masse du CO2 aujourd’hui présente dans l’atmosphère est considérable puisque qu’elle atteint 3 200 milliards de tonnes, alors que l’ensemble des émissions mondiales n’accroissent celle-ci que de 16 milliards de tonnes par an, c’est-à-dire de 1/200ème, soit 0,5 %.

C’est ainsi que les émissions françaises qui représentent environ 1 % des émissions mondiales n’accroissent le stock du CO2 atmosphérique que de 1/20 000ème chaque année. Leur diminution de 40 %, objectif fixé par la Convention Citoyenne pour le Climat réduirait donc de 1/50 000ème seulement cette masse chaque année. Il faudrait attendre 5 siècles pour que cette dernière soit réduite de 1 % !

La disproportion entre la masse du stock de CO2 atmosphérique et le faible impact sur celle-ci des flux mondiaux annuels (200 fois moins) est la première raison pour laquelle nos efforts de réduction des émissions de CO2 ne peuvent avoir aucune influence significative à échéance humaine,

NB : L’absence fréquente de comparaison entre le flux et le stock de CO2découle curieusement de l’usage d’unités de mesures différentes. Les flux sont mesurés en tonnes, alors que la concentration du CO2 dans l’atmosphère l’est en « ppm » (parties par million). La cause paraît petite, mais les effets sont considérables.

2. Les pays développés n’ont plus la main sur les émissions

Ce sont les pays en développement qui ont désormais la main et non les pays développés qui ne représentent plus qu’un tiers des émissions mondiales de CO2 pourcentage qui ne cesse de décroître.

Année après année, les pays en voie de développement ne cessent d’annoncer qu’ils vont accroître fortement leurs émissions de CO2 au cours des décennies à venir car c’est indispensable à la sortie de la pauvreté et de la mort de leurs populations, de sorte que le total mondial des émissions annuelles va inéluctablement continuer à croître quoique fassent les pays développés. Les hydrocarbures fossiles – pétrole, charbon, gaz naturel – continueront en conséquence à procurer l’essentiel de l’énergie indispensable à l’humanité pendant encore un demi-siècle au moins.

Climat et charbon : la bascule chinoise

D’ici là, la « transition énergétique » de la planète restera un mythe.

3. Les engagements à la « neutralité carbone » des pays développés sont des mensonges

Il ne faut enfin pas s’illusionner enfin sur les possibilités de réduction des émissions de CO2 des pays développés eux-mêmes, car ceux-ci reposent aujourd’hui eux aussi pour les quatre cinquièmes de leurs besoins sur les hydrocarbures fossiles pour se procurer l’énergie indispensable à leur prospérité sinon à leur survie.

L’expérience européenne de la décennie écoulée a notamment mis en évidence que les énergies renouvelables intermittentes (éolien et solaire) présentées partout comme étant la solution, ne pouvaient produire du fait de leur intermittence que moins de 50 % de l’électricité nécessaire à chaque pays. Mais l’électricité n’assure elle-même guère plus de 20 % des besoins énergétiques des pays développés. Il en découle que les énergies renouvelables intermittentes ne peuvent répondre dans des conditions économiquement acceptables qu’à 10 % environ des besoins énergétiques totaux, dont la très grande majorité continuera donc à dépendre des hydrocarbures fossiles.

Le chiffrage de 80 % avancé par le GIEC ne repose sur rien.

Pour leur part, les « objectifs » nationaux de diminution de moitié d’ici 2030 des émissions de CO2 et d’obtention de la « neutralité carbone » d’ici 2050 qui fleurissent actuellement dans un mouvement de surenchères entre pays n’ont aucune chance d’être atteints et vont être démentis dans les années immédiates par les faits, comme l’ont été tous leurs prédécesseurs.

Les causes de la désinformation

Les trois motifs exposés ci-dessus qui expliquent pourquoi il est impossible de faire cesser à l’accroissement du stock du COatmosphérique – sans lequel la vie n’existerait d’ailleurs pas sur terre – sont si évidents qu’ils sont à la portée de tous sans qu’il soit nécessaire de disposer de connaissances scientifiques qui excèdent le niveau du primaire.

S’ils sont méconnus, c’est que l’humanité est victime depuis un demi-siècle de la plus grande manipulation qu’elle ait jamais connue, qui découle de la prise en mains des Nations-Unies par les grandes ONG écologistes comme le rappellent quelques dates.

– 1973 : Création au sein des Nations-Unies d’un Ministère de l’Écologie, baptisé « Programme des Nations-Unies pour l’Environnement » (PNUE), par le Canadien Maurice Strong, et instaurant la main mise sur celles-ci des ONG écologistes.

– 1988 : Création du GIEC à Genève.

– 1992 : Premier Sommet Mondial sur le Climat, réunissant à Rio sous l’égide des Nations-Unies et sous la présidence de Maurice Strong 108 Chefs d’État, et portant le dossier climatique présenté comme étant catastrophique au premier rang des préoccupations mondiales où il se trouve encore trois décennies plus tard alors que personne n’en parlait auparavant.

– De 1995 à nos jours, tenue chaque année sous l’égide des Nations-Unies de grandes réunions mondiales consacrées au dossier du climat, et regroupant des dizaines de milliers de participants. Parmi celles-ci Kyoto (1997) Copenhague (2009) Paris (2015) et bientôt Edimbourg (2021). Chaque sommet réitère sans le moindre effet l’urgence absolue de réduire les émissions mondiales de CO2, qui n’ont au contraire globalement cessé de croître au fur et à mesure que de nouveaux pans de l’humanité sortaient de la pauvreté.

– 1965 : Création au sein de l’ONU du « Programme des Nations-Unies pour le Développement » (PNUD) venant renforcer l’action du PNUE dans le domaine du climat. En 2021, ces deux organismes sont toujours tenus par des dirigeants issus des grandes ONG écologistes.

Jouant sur la peur, ceux-ci ont réussi à masquer jusqu’à présent au monde entier les constats dénoncés au début de cette note qui mettent en évidence que l’humanité ne peut avoir aucune influence significative sur la masse du CO2 atmosphérique.

Ils ont également réussi à masquer que cette dernière est aujourd’hui très faible en regard de ce qu’elle a été dans le passé de la planète sans qu’il en découle aucun inconvénient, et qu’il n’y a donc aucune raison d’être pessimiste pour l’avenir.

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