Valentina Zharkova se défend
Ce sont ces petites traces de gaz invisible qui réchauffent la Terre !
C’est le Soleil, imbécile !!!
Il faut taxer le dioxyde de carbone !!
Un modèle qui fonctionne, contrairement à ceux du GIEC
Lorsque le Docteur Valentina Zharkova publia un article dans Nature- Scientific Reports mis en ligne le 24 Juin 2019 celui-ci fut retiré par l’Éditeur en chef il y a quelques semaines seulement sous le fallacieux prétexte que la trajectoire du Soleil autour du barycentre du système solaire n’était pas un argument convaincant pour prédire l’arrivée d’un âge glaciaire dès 2020 et qui devrait durer jusqu’en 2055.
Le modèle mathématique du Docteur Zharkova pour décrire la variation au cours du temps du champ magnétique solaire prédit en effet un grand minimum solaire pour les 30 années à venir. N’importe qui pourra arguer du fait que puisque les modèles de réchauffement de l’IPCC (GIEC) ne sont pas confirmés par les faits, celui de V. Zharkova n’a pas plus de valeur.
Or il n’en est rien puisque son modèle mathématique permet de remonter dans le temps. Pour qu’un modèle mathématique d’une telle nature soit validé il n’y a que deux solutions : attendre 100 ans pour constater qu’il est valable ou vérifier la validité du modèle dans le passé.
Si ce modèle est en effet correct il devrait avoir été possible par le calcul de retrouver les diverses variations du climat qui eurent lieu par exemple durant les 10000 dernières années. Et c’est exactement le cas pour ce modèle de V. Zharkova. Celui-ci est une mise en équations de l’interaction des résonances entre les champs magnétiques toroïdal et poloïdal du Soleil. Pour ce qui concerne les modèles d’évolution du climat par l’IPCC je n’ai vu nulle part qu’ils vérifiaient l’évolution passée du climat …
Le fonctionnement magnétique du Soleil est extrêmement complexe.
Cet astre tourne autour de lui-même en à peu près un mois mais la vitesse de rotation de la matière solaire est plus rapide au niveau de l’équateur solaire qu’aux pôles.
Ce premier fait visualisé par les taches solaires qui ont toujours intrigué les observateurs est en réalité la manifestation à la surface du Soleil des tensions entre les lignes de champ magnétique induites par cette rotation différentielle de 25 jours à l’équateur et de 34 jours aux pôles. La migration des taches solaires, déjà observée du temps de Galilée, suit un mouvement général du pôle vers l’équateur, zone où ces taches semblent disparaître.
Le Soleil est donc une immense dynamo constituée de deux systèmes de courants de matière, des pôles vers l’équateur et de pôle à pôle. Il aura fallu attendre la fin des années 1970 pour disposer d’analyses précises du champ magnétique global du Soleil et sans la prise en considération de ces deux composantes poloïdale et toroïdale de la dynamo solaire, toute description mathématique de ce champ magnétique solaire est impossible.
Le Climat a toujours changé, il change et changera encore, quoiqu'on fasse
Le modèle de V. Zharkova combine ces deux composantes de la dynamo solaire. Il s’agit d’oscillations au cours du temps de ces deux composantes qui ne sont pas exactement synchrones. Si tel était le cas le climat de la Terre serait toujours égal à lui-même. Or l’histoire a bien montré que ce n’était pas le cas.
Il y a eu, en remontant le temps, l’âge glaciaire de 1645-1715, le minimum de Wolf vers 1200 qui a immédiatement suivi l’optimum climatique médiéval (900-1200), le minimum dit d’Homere (800-900 avant l’ère commune) suivi de l’optimum romain (400-0 avant l’ère commune), des fluctuations que le modèle de V. Zharkova décrit parfaitement. Il n’existe pas d’arguments plus solides pour prétendre que ce modèle est exact. Et c’est ce qui dérange beaucoup dans la sphère scientifique vendue aux thèses erronées de l’IPCC. L’éditeur en chef de Nature a retiré cet article dérangeant dont voici le doi : 10.1938/s41598-019-45584-3 .
En effet parmi les hypothèses avancées pour tenter d’expliquer ces fluctuations périodiques de l’activité magnétique du Soleil décrites par le modèle de V. Zharkova il y a les effets de marée exercées par les planètes géantes du système solaire, Jupiter, Saturne et Uranus que beaucoup d’auteurs considèrent comme négligeables, et également le fait que le Soleil ne suit pas une trajectoire « rectiligne » (en fait elliptique) autour du centre de la galaxie mais c’est en fait le barycentre du système solaire dans son ensemble qui suit cette trajectoire et le Soleil « circule » autour de ce barycentre, le mouvement inertiel du Soleil.
L'Eglise Réchauffiste diabolise le CO2
Or ce mouvement peut être parfaitement décrit par le calcul de la position des planètes. Ce que les adeptes du réchauffement du climat d’origine humaine réfutent fermement est le fait que cette « circulation » du Soleil est infime par rapport à sa masse et qu’en aucun cas elle peut induire les fluctuations du champ magnétique solaire telles qu’elles sont décrites par le Docteur V. Zharkova : C’est le CO2 atmosphérique qui est le facteur le plus important, et il faut que l’humanité toute entière change de style de vie, point barre.
Alors, me direz-vous, pourquoi il y a eu des périodes de climats très favorables au cours du passé alors qu’on ne connaissait ni le charbon ni le pétrole et encore moins le gaz naturel et que le seul combustible connu était le bois ?
La teneur du CO2 atmosphérique était dite « préindustrielle » et le climat était (aussi ?) préindustriel. Il y a un problème de taille dans ces affirmations mensongères de l’IPCC et de tous les mouvements écologistes de la planète applaudis par de nombreux politiciens : pourquoi de telles fluctuations du climat passé, des alternances de climat chaud suivies de périodes froides, alors que l’humanité ne produisait pas de CO2 « non renouvelable » ?
V ZHARKOVA prédit une période froide à très froide de 2020 à 2055
Quand le Docteur V. Zharkova prédit une période froide à très froide entre 2020 et 2055 selon son modèle c’est un véritable pavé dans le marigot des tenants du réchauffement climatique d’origine humaine qui veulent imposer la rigueur énergétique à l’humanité entière.
Si on entre dans le détail l’activité magnétique du Soleil a déjà chuté de près de 70 % depuis la fin de l’optimum climatique moderne (1960-2000 approximativement), une valeur jamais atteinte depuis plus d’un siècle et demi. Si l’irradiance solaire totale a peu changé, une diminution d’à peine 0,22 %, les effet de la chute spectaculaire du champ magnétique solaire et par conséquent du vent solaire vont être beaucoup plus prononcés.
L’affaiblissement de ce champ magnétique provoque déjà une forte augmentation du rayonnement cosmique de haute énergie atteignant la Terre. La conséquence à court terme est un accroissement de la couverture nuageuse et donc une augmentation de l’albedo de la Terre, augmentation qui provoquera un refroidissement généralisé de toutes les zones terrestres hors régions intertropicales.
Je me permet pour conclure ce billet de dire que Madame Valentina Zharkova est optimiste quand, sur la base de son modèle, elle donne les dates précises de la période froide à venir : 2020-2053. Pour que le climat revienne à des valeurs « normales » telles qu’on les connaît aujourd’hui il se passera peut-être dix à vingt années supplémentaires de même qu’il faudra peut-être attendre aussi dix ans pour réellement ressentir un refroidissement du climat.
Source : un article de mise au point de Valentina Zharkova aimablement communiqué sur ma demande et que je tiens à la disposition de mes lecteurs.