On vous Trump !
par Benoît Rittaud
par Philippe Catier.
Il est des figures caricaturales engendrant, particulièrement en France, chevalier blanc du climat, un sentiment de répulsion qui atteint, bien sûr, les arguments qu’elles déploient ou les positions qu’elles défendent.
Le président élu démocratiquement aux Etats- Unis est de ceux-là. A tort ou à raison il affiche des idées qui ulcèrent beaucoup de nos concitoyens à l’unisson du tam-tam médiatico-politique. Il devient le symbole du mal absolu, entrainant dans son sillage tous ceux qui, sans se réclamer de sa politique ni rechercher son soutien, s’accordent sur une de ses idées ou trouvent ce soutien dans une même analyse du problème.
L’usage de son nom accolé à une demande de modération dans les annonces apocalyptiques concernant le climat et l’avenir de la terre ou de l’espèce humaine, un simple appel à plus de réflexion personnelle sur le sujet, discrédite totalement son auteur.
Naomi Seibt
Nous en avons actuellement un exemple typique en la personne de la jeune Naomi Seibt qui se réclame de la mouvance « climato-réaliste » tout en ayant des positions tout à fait modérées et raisonnable sur le sujet.
Que nous dit-elle paraphrasant Greta Thunberg et son célèbre « Je veux que vous paniquiez » ? Rien moins qu’une injonction sacrilège aux yeux des climato terroristes : « Je ne veux pas que vous paniquiez, je veux que vous pensiez ».
Cette jeune fille de 19 ans, normalement scolarisée et qui plus est, dit-on, surdouée nous rappelle à l’ordre de la réflexion et de la pensée suivant en cela des principes philosophiques qui ne datent pas d’hier et dont la société toute entière semble avoir perdu le sens.
Le ridicule ne tue pas en Europe !
Quant on voit sur quel pinacle se trouve perchée, jusqu’aux cotés de la présidente de la commission Européenne pour la présentation du projet climat ruineux de l’Europe, par les soins des Cassandre qui polluent la raison l’égérie suédoise déscolarisée et dépressive, on ne peut s’empêcher d’être rassuré par cette jeune allemande, sceptique comme elle le revendique.
Bien sûr les marchands de peur ont senti le danger en voyant le double inversé de leur vedette.
Les accusations tentant de la discréditer par des procès parallèles sans rapport avec le sujet se déchaînent alors dans les médias : « Elle défend des positions extrêmes », « elle est proche du parti d’extrème droite AFD » « elle a moins de followers que Greta » « le Heartland Institute, groupe de réflexion américain conservateur et libertaire et, cerise sur le gâteau pro-Trump, s’intéresse à elle.
Le mot, l’accusation suprême est lâchée : Pro Trump.
Peu importe que Naomi n’ait jamais affiché son opinion favorable au président honni, le verdict est sans appel.
Elle est soutenue par un institut Trumpiste. Peu importe que, voyant les dangers de l’amalgame, elle affirme : « Je suis Naomi Seibt et pas contre Greta. Je suis pour la liberté d’expression ».
La machine à excommunier est en route avec Trump comme repoussoir et les menaces de mort comme récompenses.
Serions-nous à l’aube où, à son exemple, une jeunesse qui aurait appris à « penser par elle-même » se lèvera et dira « çà-suffit !». Ou je me trompe ?