Le Winnipeg Free Press, le 6 janvier, la veille de l’anniversaire de la tuerie de Charlie Hebdo, titrait son éditorial : « Time to Silence Voices of Denial », en français il est temps de réduire au silence ceux qui nient [ le changement climatique ]. Dans cet éditorial il est question d’un large consensus de scientifiques affirmant que le changement du climat d’origine humaine est bien réel. Par deux fois le terme « climate change deniers » est employé, ce qui veut dire que quiconque diffère de l’opinion majoritaire est un dépravé moralement toxique, un blasphémateur.
Dans le passé de nombreuses tentatives de prédiction de l’avenir ont échoué en particulier les plus pessimistes mais, selon cet éditorial, si on se hasarde à nier toute cause d’origine humaine au changement climatique on est un individu vil qu’il faut faire taire par tous les moyens.
Depuis des années les gouvernements, les médias, les grands dirigeants de banques et d’entreprises, les églises et jusqu’aux enseignants dans les écoles primaires insistent sur le fait qu’il y a une urgence climatique. Les penseurs indépendants (comme votre serviteur) qui mettent en cause cette doctrine nagent à contre courant de cette marée idéologique et l’opinion main-stream considère qu’il est normal qu’ils soient diabolisés.
L’Alberta est particulièrement affecté par les décisions du gouvernement fédéral qui a interdit tout nouvel investissement dans l’extraction du pétrole de schiste provoquant la mise à pied de dizaines de milliers de personnes. Et pourtant l’éditorial de ce journal du Manitoba connait les difficultés de l’Alberta, alors pour justifier la décision du gouvernement fédéral il enfonce le clou en dénonçant l’influence néfaste des « climato-sceptiques », les rendant responsables des vagues de chaleur, des sécheresses, des inondations et des feux qui ravagent le bush australien.
Le Winnipeg Free Press prétend que c’est assez et qu’il faut faire taire les dénialistes, le fondamentalisme intellectuel est arrivé et il n’y a qu’une seule vérité. Les survivants du massacre de Charlie Hebdo savent très exactement où ce type de fondamentalisme conduit …
Adapté d’un billet de Donna Laframboise, journaliste canadienne. Traduction de l’insert ci-dessus : en 2020 il n’y a plus de place pour les débats au sujet du changement climatique. Il faut des leaders (politiques) pour faire du changement climatique une priorité, mais pour cela il faut cesser les débats en boucle avec les dénialistes alors que le monde est en feu autour de nous tous.
Le Winnipeg Free Press, le 6 janvier, la veille de l’anniversaire de la tuerie de Charlie Hebdo, titrait son éditorial : « Time to Silence Voices of Denial », en français il est temps de réduire au silence ceux qui nient [ le changement climatique ]. Dans cet éditorial il est question d’un large consensus de scientifiques affirmant que le changement du climat d’origine humaine est bien réel. Par deux fois le terme « climate change deniers » est employé, ce qui veut dire que quiconque diffère de l’opinion majoritaire est un dépravé moralement toxique, un blasphémateur.
Dans le passé de nombreuses tentatives de prédiction de l’avenir ont échoué en particulier les plus pessimistes mais, selon cet éditorial, si on se hasarde à nier toute cause d’origine humaine au changement climatique on est un individu vil qu’il faut faire taire par tous les moyens. Depuis des années les gouvernements, les médias, les grands dirigeants de banques et d’entreprises, les églises et jusqu’aux enseignants dans les écoles primaires insistent sur le fait qu’il y a une urgence climatique. Les penseurs indépendants (comme votre serviteur) qui mettent en cause cette doctrine nagent à contre courant de cette marée idéologique et l’opinion main-stream considère qu’il est normal qu’ils soient diabolisés.
L’Alberta est particulièrement affecté par les décisions du gouvernement fédéral qui a interdit tout nouvel investissement dans l’extraction du pétrole de schiste provoquant la mise à pied de dizaines de milliers de personnes. Et pourtant l’éditorial de ce journal du Manitoba connait les difficultés de l’Alberta, alors pour justifier la décision du gouvernement fédéral il enfonce le clou en dénonçant l’influence néfaste des « climato-sceptiques », les rendant responsables des vagues de chaleur, des sécheresses, des inondations et des feux qui ravagent le bush australien.
Le Winnipeg Free Press prétend que c’est assez et qu’il faut faire taire les dénialistes, le fondamentalisme intellectuel est arrivé et il n’y a qu’une seule vérité. Les survivants du massacre de Charlie Hebdo savent très exactement où ce type de fondamentalisme conduit …
Adapté d’un billet de Donna Laframboise, journaliste canadienne. Traduction de l’insert ci-dessus : en 2020 il n’y a plus de place pour les débats au sujet du changement climatique. Il faut des leaders (politiques) pour faire du changement climatique une priorité, mais pour cela il faut cesser les débats en boucle avec les dénialistes alors que le monde est en feu autour de nous tous.