La COP 25, conférence sur le climat se tenant au Chili fin 2019, sera à n’en pas douter la toute dernière occasion pour sauver la planète.
Et ce, au même titre que ses devancières dont les plus récentes sont Bali en 2007, Poznan en 2008, Copenhague en 2009, Cancun en 2010, Durban en 2011, Rio de Janeiro et Doha en 2012, Varsovie en 2013, Montréal, New York et Lima en 2014, Paris en 2015, Marrakech en 2016, Bonn en 2017, Katowice en 2018.
Bon là on ne regarde ni le coût ni le CO2 : normal ce sont ceux qui savent !!
La localisation choisie pour ce nouvel événement mondial promet -comme à chaque fois- la venue de dizaines de milliers de festivaliers, dont l’incontournable et très médiatique Greta Thunberg qui faute d’un pédalo adapté, arrivera en voilier afin de prêcher la Vraie Vérité à un auditoire ému, conquis par son expertise imparable. (2)
De partout nous parviennent des avertissements angoissés, prévoyant la catastrophe climatique ultime dans un délai de 18, puis 12 et enfin les 10 ans qui arrivent, à moins que nos hommes et femmes politiques ne se décident enfin à prendre le contrôle du climat.
Mais que nous réservera la COP 99 comme avertissement solennel ?
Malheureusement, il est trop tard… !
Non seulement, les épisodes météo catastrophiques (comme nous n’en avons jamais connus auparavant) se succèdent à un rythme de plus en plus rapide, ainsi que le prédisait d’ailleurs judicieusement le Panel Intergouvernemental sur le Changement Climatique (IPCC incorrectement traduit par GIEC) (1), et même le petit bon Dieu, par la voix de son représentant sur Terre, nous adressait le 28 avril 2015 un avertissement solennel : « Le sommet sur le climat (de Paris 2015) est sans doute la dernière possibilité de limiter à 2°C le réchauffement de la planète »(Dirigeants mondiaux religieux et politiques réunis au Vatican).
Un avertissement aussi valide que les précédents ?
Le 30 juin 1989 déjà, Monsieur Noël BROWN, directeur du bureau de New York au Programme environnemental de l’ONU lançait un avertissement solennel : « Des officiels des Nations-Unies s’attendent à des désastres, déclarant que l’ augmentation des gaz à effet de serre pourrait amener la disparition de nations entières à cause de la montée des eaux si le réchauffement climatique n’est pas maitrisé jusqu’aux années 2000. Les inondations côtières et l’absence consécutive de récoltes créeront des exodes d’éco-réfugiés, engendrant de graves troubles politiques. Les gouvernements ont un délai de 10 ans pour résoudre le problème des émissions de gaz à effet de serre ».
Ce délai qui expirait en 1999 est donc largement dépassé et la liste des nations englouties par la montée des eaux ne cesse de s’allonger. Le précédent malheureux de l’Atlantide n’aura donc servi à rien !
Le 22 avril 1990, le média ABC dans ‘The Miracle Planet’ nous avertissait : « Je pense que nous sommes confrontés à un grave dilemme. Quand vous réalisez le peu de temps qu’il nous reste – à peine 10 ans pour sauver les forêts tropicales, et dans de nombreux cas seulement 5 ans. Madagascar disparaitra largement dans 5 ans si rien n’est entrepris. ».
Les géographes, stupides et persistant dans leur négationnisme borné, refusent encore aujourd’hui de supprimer Madagascar de la cartographie nouvelle, 29 ans après !
Le 15 octobre 1990, l’astronome américain bien connu, Carl Sagan, déclarait quant à lui : « La planète pourrait faire face à une catastrophe écologique et agricole d’ici la prochaine décennie si la tendance au réchauffement climatique continue ainsi. »
Depuis l’an 2000 donc, nous sommes plongés dans la catastrophe sans le savoir. Ou alors, faut-il penser que le réchauffement climatique n’a pas continué « ainsi » ? Non, bien sûr, quelle bêtise allez-vous inventer là ?
En 1991, le philosophe écologiste Edward Goldsmith, dans ‘5000 Jours pour sauver la planète’ nous avertissait : « L’appauvrissement en ozone et le réchauffement climatique menacent les réserves alimentaires, mais le Nord riche jouira d’un sursis temporaire en achetant les produits du Sud. Des émeutes parmi les affamés conduiront à l’instabilité politique, qui sera contenue au Nord par la puissance militaire. Un triste avenir donc, inévitable à moins que de changer notre façon de vivre… Au niveau d’exploitation actuelle il n’y aura probablement plus de forêts tropicales dans 10 ans. Si des mesures ne sont pas prises dès maintenant, l’effet de serre pourrait être irréversible d’ici 12 à 15 ans. ».
Depuis 2006, l’effet de serre est donc irréversible. Cela est aggravé par la disparition des forêts tropicales depuis 2001, ce qui a rendu impossible le recyclage salvateur du CO2.
Dans son édition du 11 septembre 1999, Le GUARDIAN lançait un avertissement angoissé : « Un rapport paru la semaine dernière indiquait que dans une dizaine d’années, la malaria sera courante sur les côtes espagnoles. Les effets du réchauffement climatique reviennent s’installer dans les pays développés. »
L’épidémie décime donc la péninsule ibérique depuis 2009, et le tourisme s’est effondré en fonction de la panique qui a gagné les vacanciers européens.
le 19 octobre 2006 le Premier Ministre britannique, Monsieur Gordon Brown, lançait un avertissement solennel: « Il ne reste que 50 jours pour sauver le monde du réchauffement climatique ».
Janvier 2007 fut donc le début du naufrage climatique mondial, ce que chacun d’entre nous peut constater quotidiennement.
En 2007, Al Gore – Prix Nobel de la Paix – nous affirmait :« Il n’y aura plus de glace au Pôle Nord d’ici 2013 environ en raison du réchauffement climatique d’origine humaine ».
Dès l’an prochain, il me revient qu’il proposera d’y organiser les championnats du monde de natation.
Le 18 novembre 2007, Monsieur Rajendra Pachauri – Président du GIEC constatait « Si nous n’agissons pas avant 2012, ce sera trop tard ».
Devant le constat inéluctable de son inutilité future, le GIEC a dès lors décidé de se saborder.
Le 18 janvier 2009, le climatologue Jim Hansen, directeur à la NASA, déclarait péremptoirement : « Le Président Obama a 4 ans pour sauver la planète ».
Le Président avait donc jusqu’en 2013. Malheureusement il semble bien qu’il ait perdu son temps dans des problèmes tout-à-fait secondaires comme le nucléaire iranien…
Toujours en 2009, Elisabeth May, Leader écologiste au Canada, consultait sa montre : « Sauver la planète d’un réchauffement climatique catastrophique est une question d’heures ».
La relativité de l’écoulement du temps est connue depuis Einstein. Evidemment, tout le monde ne peut s’offrir une Rolex.
Le 12 mai 2014, Monsieur Laurent Fabius – Ministre français des Affaires Etrangères affirmait « Nous avons 500 jours pour éviter le chaos climatique ».
La conférence de Paris 2015 arrivait donc 65 jours trop tard. Il constatait ainsi lui-même l’inutilité absolue de cette conférence, ce qui n’a pu qu’attrister profondément son Président.
Toutes ces déclarations, parmi beaucoup d’autres (3), démontrent l’inutilité absolue non seulement des conférences climatiques, engendrant des frais énormes à charge des contribuables, mais également de toute action ou restriction visant à apaiser un climat devenu inéluctablement fou…
Je me suis largement inspiré de :
https://dailycaller.com/2015/05/04/25-years-of-predicting-the-global-warming-tipping-point/
(1) https://belgotopia.com/2014/12/27/2015-annus-horribilis/
(2) https://belgotopia.com/2015/09/15/paris-prochaine-destination-du-tourisme-climatique/
(3) https://belgotopia.com/2019/04/02/les-epouvantables-consequences-du-rechauffement-climatique/
Jo Moreau
NDLR : Mais à quel moment les "endoctrinés de l'Eglise réchauffiste" ouvriront-ils les yeux ?
M ONFRAY dans "Traité d'athéologie" répond qu'en 20 siècles les monothéistes (Chrétiens, Musulmans ou Juifs) ne les ont pas ouvert. Ces croyants là ne feront pas mieux et çà arrange bien nos taxeurs en chef.