Après la question générale du climat et celle qui lie températures et émissions de CO2, tentons d’examiner le lien entre réchauffement climatique et élévation du niveau des mers, toujours à partir d’éléments épars recueillis au fil de lectures diverses et prenant en référence des études scientifiques.
Avec la même démarche : ne nullement prétendre détenir des vérités, mais signaler des éléments factuels provenant de données scientifiques et semblant entrer en contradiction avec les affirmations entendues au quotidien ici ou là avec un certain unanimisme qui ne semble pas accepter a priori la contradiction.
Et en s’appuyant sur des arguments de scientifiques que l’on entend peu, l’habitude étant désormais de prétendre ou de considérer que la communauté scientifique est unanime ou quasi-unanime dans ses postulats relatifs au réchauffement climatique.
De quoi interroger le citoyen ordinaire, en quête de recherche de repères sur ces questions. Avec à charge, une fois encore, la possibilité pour ceux qui manifestent leur désaccord sur tel ou tel point d’apporter des éléments scientifiques qui seraient en mesure d’avancer le contraire.
Réchauffement climatique et élévation du niveau des mers
– Des marégraphes placés dans des endroits stables sur le plan tectonique ne montrent aucune accélération de l’élévation du niveau des mers depuis au moins un siècle. Ce sont les données satellites qui affirment le contraire.
– La hausse moyenne du niveau des océans mesurée par les centaines de marégraphes installés sur les côtes du monde entier, certains depuis plus d’un siècle, est de 1 millimètre par an, soit une hausse extrapolable à 8 centimètres d’ici la fin du siècle – loin des deux mètres avancés par certains.
– En dépit de l’érosion de certains rivages, les plages voient en moyenne leur superficie augmenter.
– La fonte annuelle de la banquise arctique a atteint un record en 2007. Depuis, elle ne se réduit plus.
– Les ours polaires y prospèrent et se portent très bien, ainsi que le montre la spécialiste canadienne des ours polaires Susan Crockford.
– De manière générale, les rapports scientifiques du GIEC apparaissent beaucoup plus nuancés que la version à destination des politiques.
Ce qui interroge sur les conclusions qu’on doit en tirer.