
J’avais laissé sur ce blog un billet, le 9 Octobre 2018, qui faisait état d’un refroidissement à venir du climat en raison de l’activité déclinante du Soleil.
Les études réalisées au Langley Research Center de la NASA en Virginie sous la direction du docteur Marti Mlynczak viennent de confirmer que les phénomènes de changement du climat se passent très au dessus de nos têtes, c’est-à-dire dans la partie la plus externe de l’atmosphère appelée la thermosphère, et ils vont avoir une incidence, quoiqu’il se passe par ailleurs au niveau du plancher des vaches, sur le climat dans les prochaines années.
En suivant l’évolution de la température de la thermosphère et de la dissipation d’énergie vers l’espace à l’aide d’un détecteur infra-rouge à bande large les dernières données indiquent que cette partie de l’atmosphère s’est brutalement refroidie. Les mesures étalées sur plus de 4000 jours de mesures ont permis d’évaluer la quantité d’énergie dissipée vers l’espace exprimée en Watts pour l’ensemble de l’atmosphère, quantité égale à celle reçue du Soleil, ce n’est pas moi qui l’affirme mais les auteurs de l’étude.
Cette dissipation est directement corrélée à l’énergie incidente solaire exprimée en Joules par seconde par mètre carré et par Hertz communément quantifié à la longueur d’onde de 10,7 centimètres (onde radio) et à l’intensité du champ magnétique terrestre.
Le refroidissement de la thermosphère et par conséquent sa contraction, donc une augmentation de l’abondance de NO par unité de volume, provoque la formation de nuages à haute altitude (voir un autre prochain billet à ce sujet).
Ce phénomène complexe peut constituer une autre explication de la dépendance du climat terrestre vis-à-vis de l’activité du Soleil.