Au cours de sa longue carrière politique, Jacques Brassard a été à la tête de plusieurs ministères du gouvernement québécois, dont celui très important de l’Environnement. C’est à ce titre que des juristes ont récemment sollicité son appui dans le cadre d’une proposition de loi « sur le climat » (sic).
Pour ma part, j’ai déjà exprimé mon avis aux juristes à l’origine de cette proposition. Avec sa permission, je rends publique la réponse qu’il a adressée à ces juristes et qu’il a nuancée ce matin dans sa chronique à la radio de CHOI Radio-X. Voici donc sa réponse à ces juristes, claire et non équivoque :
MA RÉPONSE EST NON
Je vous le dis sans détour : ne comptez pas sur moi. Assujettir l’État à des obligations coûteuses visant à combattre le «réchauffement climatique» d’origine anthropique, c’est pour moi «Non merci!». Je suis ce qu’on appelle un climato-sceptique.
Ce qui signifie que je n’adhère pas à la thèse ou à la théorie selon laquelle l’humanité serait responsable du réchauffement climatique. D’autant plus qu’elle a muté pour devenir une vérité indiscutable et un dogme incontestable.
On n'est plus dans la science mais dans la Religion
Dès les années 90, le monde occidental a quitté le domaine de la science pour s’assujettir à une nouvelle religion avec son clergé, son credo, ses prêcheurs et sa procédure d’excommunication. Ce nouveau culte est ardemment soutenu par les diverses congrégations verdoyantes, l’ensemble (ou presque) de la classe politique (quasi unanime) des divers pays occidentaux, l’ensemble (ou presque) des médias, les zartistes et une proportion non négligeable de scientifiques alléchés par les généreux subsides des États (particulièrement dans le lucratif secteur des modèles informatiques visant à prophétiser le climat de l’avenir).
Religion très organisée
Cette religion a un catéchisme qui est martelé sans arrêt pour contraindre le peuple à y adhérer sans réserve. Les politiciens quant à eux se sont empressés de revêtir la défroque de «Sauveur de la planète». Avec un si prestigieux statut, la classe politique peut ainsi se permettre, sans vergogne, de vider les poches des contribuables. Tout ça pour de nobles motifs : taxe carbone, parcs éoliens, subventions pour l’achat de voitures électriques, diabolisation des énergies fossiles etc
Si, par malheur, un politicien hésite ou rechigne à se soumettre à la sainte doctrine, il risque d’être cloué au pilori.
Car pour cette nouvelle religion le mécréant risque, non pas le goulag bien sûr, mais l’effacement. Son droit de parole est anéanti. Le géophysicien Reynald Du Berger en sait quelque chose. Vous pouvez au moins visiter son blog : il décoiffe et il déniaise!
Dans mon cas, j’ai été chroniqueur pour deux journaux (le Quotidien et le Journal de Québec) et de temps à autre je traitais de la question climatique, osant remettre en question le dogme du péché carbonique de l’humanité.
J’étais le seul à le faire. J’ai été finalement viré par les deux journaux. Vous remarquerez d’ailleurs qu’il n’y a pas un seul chroniqueur, dans les divers journaux québécois, qui s’aventure à émettre quelques doutes sur le petit catéchisme écolo-réchauffiste.
Même l’iconoclaste Richard Martineau n’ose pas traiter de ce sujet. Lui qui prend plaisir à malmener toutes les religions ne touche pas du tout à celle de l’imposture climatique.
Ne serait-ce que pour mettre en évidence l’absurdité de la diabolisation d’un gaz (le dioxyde de carbone) non toxique qui est indispensable à la vie des plantes et qui ne constitue que 0,04% de la composition de l’atmosphère.
En terminant, savez-vous ce qui me dégoûte dans cette nouvelle religion?
C’est le comportement d’automates de ses fidèles qui ne font que rabâcher le credo sans la plus petite lueur de réflexion qui pourrait conduire à confronter l’idéologie aux faits.
Inutile de vous dire que j’espère que le nouveau Premier Ministre ne donnera pas suite à votre proposition.
Jacques Brassard