Ceux qui osent penser indépendemment de l’opinion généralement admise n’ont pas nécessairement besoin d’obtenir l’approbation de cette même opinion qui s’épanche quotidiennement dans les journaux comme le New-York-Times, The Guardian, La Tribune de Genève, l’Asahi Shimbun ou Le Monde dans les lignes desquels ils sont villipendés tous les jours de l’année.
Il y a cependant une différence essentielle entre un entourage médiatique qui est fondamentalement hostile et une minorité favorable aux opinions de ces sceptiques. Et pourtant, normalement en tous les cas pour ces médias, d’autres minorités sont respectées comme par exemple les minorités religieuses, ethniques, raciales, sexuelles et bien d’autres.
En 2018 le Prix Nobel d’économie Paul Krugman a déclaré dans un éditorial du Times du haut de son aura de nobélisé d’économie que les climato-négationnistes étaient tous des dépravés.
Cet illustre personnage a soigneusement évité de prononcer le terme sceptique en choisissant plutôt l’émotionnel.
Pour lui, on ne peut pas mettre en doute ses clartés d’analyse, déclarer que quelqu’un est un négateur du changement du climat est synonyme d’une tentative délibérée d’instiller une dose de doute dans les prédictions totalement erronnées et non fondées de l’IPCC sur l’avenir de populations qui ont pourtant dans un passé récent souffert de massacres massifs en raison de conflits principalement fomentés par les Etats-Unis.
Ça laisse rêveur …
Dans la même veine Ellen Goldman, une fameuse éditorialiste américaine, avait déclaré il y a une dizaine d’années que ceux qui nient le changement climatique sont assimilables à ceux qui nient l’extermination des Juifs par le régime nazi.