Le GIEC veut des milliers de milliards de dollars ...
Conséquence du dernier rapport de l’IPCC les Nations-Unies ont exhorté les gouvernements et les sociétés industrielles à investir des milliers de milliards de dollars dans des technologies « bas carbone » pour limiter le réchauffement global futur tel qu’il a été modélisé dans ce rapport.
.. et une taxe de 50$ par litre !
Dans ce « rapport spécial » l’IPCC préconise une taxe carbone sur les carburants issus du pétrole mise en place dès 2030 et payée par les consommateurs de – restez assis ! – 50 dollars par litre.
Pas de panique
Si vous ne croyez pas qu’une telle taxe sera mise en place vous avez probablement raison. D’ailleurs l’accord sur le climat de Paris-2015 ne comprend aucunes dispositions coercitives, à chaque pays de décider de quelles mesures il devra prendre, ouf !
A moins que nos Politiques trouvent là un alibi
Mais les gouvernements des pays de l’OCDE au moins, tous à court d’argent, ont désormais un boulevard semé d’alibis ouvert devant eux pour taxer encore plus les consommateurs soi-disant pour limiter le réchauffement modélisé par l’IPCC.
Du gros délire du GIEC
Tous ces pays, ne mentionnons même pas l’Inde, la Chine, l’Indonésie et bien d’autres pays émergeants ni l’ensemble des pays d’Afrique sub-saharienne, doivent annuellement, toujours selon ce rapport qui n’a pas vraiment été commenté en détail par les grands médias, investir entre 1300 et 3800 milliards de dollars chaque année jusqu’en 2050 pour avoir une petite chance de voir le réchauffement global du climat limité à 1,5 °C à cette date. L’objectif de l’IPCC est, en effet d’atteindre « zéro carbone » à cette date.
Dénoncé comme un délire
Devant un tel délire le Professeur d’économie Richard Tol de l’Université du Sussex en Grande-Bretagne a déclaré que aussi bien l’objectif des 1,5 degrés et cette projection du volume d’investissements à consacrer à un « décarbonation » de l’ensemble des économies des pays de l’OCDE sont hors de portée.
Toujours selon cet économiste cette préconisation relevant de la science-fiction de l’IPCC signifie que dès à présent ces pays de l’OCDE doivent mettre en chantier au moins une centrale nucléaire chaque jour pour atteindre cet objectif. D’ailleurs l’IPCC a clairement précisé que sans énergie nucléaire cet objectif « 2050-sans carbone » ne pourrait pas être atteint.
Le Professeur Tol indique très justement que des postes de dépenses gouvernementales tels que les armées ou encore la protection sociale devront être lourdement amputés.
Il nous faudra surtout plus de centrales nucléaires
De plus l’alternative de reforestation globale préconisée par l’IPCC comme complément pour atteindre ce but aura fatalement pour effet de réduire les surface cultivables alors que les bio-carburants ont déjà provoqué un renchérissement des denrées alimentaires. Selon les modèles exposés par le Professeur Tol entre 0,5 et 8 millions de km2 de pâturages devront être sacrifiés pour planter des arbres et jusqu’à 5 millions de km2 de terres arables devront être consacrés à la production de bio-carburants.
Le GIEC fait mine d'oublier l'incurie de ses modèles sur lesquels se basent ses prévisions
Pour Judith Curry (blog Climate Etc. – judithcurry.com) il s’agit de modélisation sans aucune base réaliste et comme l’a aussi exposé le Cato Institute de son côté les modèles de l’IPCC surestiment par un facteur d’au moins 2 le réchauffement à venir.