par Nils-Axel Mörner
Traduit par Reynald Duberger
Les ancrages passés des études
L’étude des changements climatiques et des changements du niveau de la mer était jadis reliée à des disciplines comme la géologie, la paléontologie et la géographie. Cela se traduisait par de solides ancrages dans les faits et observations. La météorologie était alors confinée à l’étude et à la prévision du temps.
Hélas, les météorologues s'en sont emparés
On peut considérer comme une tragédie scientifique le fait que la discipline météorologique se soit maintenant emparée du changement climatique et du changement du niveau des océans (suite au projet du GIEC commencé dans les années 1980) , laquelle n’avait aucune tradition bien établie dans l’analyse historique.
« Nos meilleurs outils pour cela sont dans les roches, les mathématiques, la physique et dans notre intelligence » [1].
Les variations d'activité solaire sont le véritable moteur des changements
Le Soleil ainsi que les variations d’activité solaire en fonction du temps sont bien sûr les principaux moteurs des changements climatiques avec les effets qui y sont associés [15-22].
Les mouvements planétaires et leurs effets sur la variabilité solaire entraînent des changements de luminosité et de vent solaire. La variabilité solaire (l’effet du vent solaire, du champ géomagnétique qui lui est associé et sa capacité de servir ainsi de bouclier) s’enregistre sous forme de changements en concentration des isotopes 14C et 10Be dans l’atmosphère[17].
Un certain nombre de cycles ont été détectés, lesquels coïncident avec ceux des planètes affectant le Soleil [18, 20, 22]. Un cycle de 60 ans a pu être clairement identifié [4, 15, 19, 21, 22], et il est bien documenté dans un grand nombre de paramètres terrestres suggérant qu’il est mû principalement par les variations du vent solaire (aussi reliées aux changements de luminosité).
Et les effets nous font passer de phases froides à des phases chaudes
Les alternances entre Grands Maximums Solaires et Grands Minimums Solaires [21] sont particulièrement importantes dans leurs effets sur le climat (alternance entre phases chaudes et Petits Ages Glaciaires) , la circulation océanique, (e.g. le Gulf Stream pénétrant jusque dans la mer de Barents, alternant avec sa pénétration dans les basses latitudes) et les changements du niveau de la mer (hauts niveaux dans le nord et bas niveaux en régions équatoriales alternant avec de bas niveaux au nord et de hauts niveaux en régions équatoriales).
Petit age glaciaire en vue d'ici 10 à 30 ans ?
Les prochains Grands Minimums Solaires (avec les conditions climatiques de Petit Age Glaciaire qui y seront associées) devraient se produire entre 2030-2050 et entre 2080-2100 [15, 19, 20, 21].