Jacqueshenry
La bloggueuse japonaise Kirye ( lien : https://twitter.com/KiryeNet ) a repris les données du Danish Meteo Institute (DMI) relatives aux variations du volume de glace de l’Océan Arctique.
Comment varie la banquise ?
En reprenant ces données depuis l’année 2006, année de la sortie du film d’Al Gore « An Inconvenient Truth » et 2 ans avant la salve de prédictions émanant de l’IPCC (GIEC pour nous) prétendant que l’Océan Arctique serait libre de glaces en été dès 2013.
La réalité est en opposition totale avec ces prédictions qui furent reprises à grandes louches par les médias du monde entier.
Si le volume des glaces de l’Arctique a décliné significativement depuis les années 1970 il reste aujourd’hui au niveau de celui des années 1930 suivant une variation influencée par l’oscillation de l’Océan Atlantique dont le cycle s’étale sur environ 100 ans et qui été bien identifiée en étudiant les sédiments sous-marins.
L’illustration 1 ci-dessous représente les variations de la surface de la banquise depuis le début du XXe siècle.
Depuis le milieu des années 2000 les observations satellitaires radar permettent d’estimer très précisément le volume des glaces arctiques qui est exprimée en milliers de km3 et non plus l’extension de la banquise elle-même soumise à de violentes tempêtes, ce qui peut fausser son estimation.
Les prédictions confrontées à la réalité
Les données du DMI mises en ligne par Kirye ont été reprises par Pierre L. Gosselin sur lesquelles il a juxtaposé les prévisions de l’IPCC, d’Al Gore et James Hansen et enfin du National Snow and Ice Center.
Voir illustration 2
Force est de constater que les prévisions de ces « experts » étaient totalement fantaisistes.
Elles n’ont même pas été confirmées par les faits sur une période aussi courte de dix années !
Comment dans ces conditions faire confiance à des prévisions sur 20, 50 ou 100 ans ?
Un « expert » comme Michael Mann, l’auteur de la fameuse crosse de hockey s’en prend à la décision de Donald Trump de ne pas se plier aux exigences de l’accord de Paris sur le climat en prédisant un climat brûlant dès 2024 si rien n’est entrepris sérieusement pour le sauver et naturellement sauver les glaces de l’Arctique dont ces « spécialistes » prédisent la disparition à venir chaque année.
N’importe quel industriel s’appuyant sur de telles prévisions pourrait poursuivre ces « spécialistes » pour fraude caractérisée.
La conclusion de P. L. Gosselin est sans appel : il est grand temps de faire le ménage dans ces institutions et remplacer tous ces faux « experts » par de vrais scientifiques.
Quand les contribuables dont les impôts servent à financer des projets d’une utilité douteuse pour sauver le climat vont-ils se révolter et organiser des pétitions pour traduire en justice ces fraudeurs ?
Bonne question mais il faudrait aussi poursuivre les politiciens qui sont complice de cette fraude à l’échelle planétaire. Nous vivons dans un monde étrange …
Source et illustrations : notrickzone.com