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Le Blog de jlduret

Le Blog de jlduret

Pensez juste ou pensez faux mais pensez par vous-même ! Depuis Socrate, le devoir du penseur n’est pas de répéter la doxa du moment mais de la questionner. Sans cette liberté d’exprimer opinions et pensées, point de démocratie.


Les ours blancs vont bien, merci

Publié par jlduret sur 12 Décembre 2017, 12:48pm

 

Retour sur cette image largement diffusée dans les médias. Il y a comme un syndrome Aylan: l’ours est seul, peut-être mourant. Un seul spécimen tire des larmes au monde entier.

Son agonie serait la preuve de la situation supposée dramatique des ours polaires. 

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Le photographe à l’origine du cliché (image 1) et de la courte vidéo, Paul Nicklen, travaille pour le National Geographic, ainsi que pour une association écologiste militante qu’il a fondée, Sea Legacy.

Il affirme que l’animal meurt de faim. La raison: l’impossibilité supposée de trouver sa nourriture à cause du rétrécissement de la banquise arctique. 

Sur quoi se fonde cette certitude? Il pourrait aussi être vieux, ou malade. Une autre image (2) avait déjà servi à illustrer cette supposée disparition. Or il s’agissait de propagande. L’image est fausse. C’est un montage avec photoshop, comme indiqué sur le site source: « This images is a photoshop design. Polarbear, ice floe, ocean and sky are real, they were just not together in the way they are now ».

En 2015 également, l’image d’un ours polaire amaigri seul sur une plaque de glace prétendait illustrer la fin de cette espèce. Sans apporter aucune preuve d’un déclin de l’espèce, à part la parole de la photographe Kerstin Langenberger. Sa photo a été prise sur l’archipel norvégien de Svalbard, où l’espèce se porte bien et où, plus que le réchauffement, c’est le tourisme qui nuit aux ours.

ours polaire,ours blanc,extinction,espèce menacée,pole nord,banquise,réchauffementCasaniers

Le WWF a déjà annoncé la disparition probable de l’ours polaire à cause de la fonte de la banquise. Les alarmistes cultivent l’irrationnel et la peur dans ce débat.

Il y a des années, Al Gore annonçait par exemple la disparition totale de la banquise arctique certains mois d’été, précisant même la date de 2013 pour cette première. 

Cela n’est pas arrivé. 

Les études sur les populations d’ours polaires varient. Certaines annoncent une diminution du nombre d’individus, d’autres au contraire une croissance, en particulier entre les années 1950 (environ 5’000 ours) et 2015 (25’000 ours). La principale menace a toujours été la chasse intensive menée par les humains, chasse aujourd’hui très réglementée.

Le réchauffement est-il une menace pour cette espèce?

Pas certain: l’ours polaire (ursus maritimus) a survécu à la dernière période interglaciaire, qui a été évaluée comme plus chaude que celle que nous vivons maintenant.

Il mange certes du phoque. Pour lui c’est comme notre steack-frites.

Mais il mange aussi des restes de baleines échouées, ou d’autres mammifères marins, et des poissons, des lemmings, des oeufs d’oiseaux et parfois des végétaux.

Il fouille les poubelles dans des coins habités, comme le font les ours bruns. Très bon nageur, il n’hésite pas à se lancer à l’eau et à parcourir 50 ou 100 kilomètres pour trouver son repas.

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On a par ailleurs observé deux groupes d’ursus maritimus: les casaniers, qui restent sur la terre ferme, et les autres, qui utilisent la banquise comme terrain de chasse.

On ignore le pourquoi de cette distinction. À tout le moins les ours se débrouillent bien sans banquise.

Un chiffre peut nous intéresser, celui fourni par les services officiels canadiens. Précisément le chiffre annoncé par le gouvernement du Nunavut, province où se trouve l’île de Baffin où a été prise la photo de Paul Nicklen:

« Alors que les populations d’ours polaires ont suscité de nombreuses inquiétude ces dernières années, celles-ci seraient en meilleure forme que ne le prévoyaient les prédictions. C’est du moins ce que révèlent les données d’une enquête menée en aérien à l’ouest de la baie d’Hudson considéré comme l’une des zones les plus à risque, rapporte l’AFP. Selon les chiffres dévoilés par le gouvernement du Nunavut, 1.013 ours polaires vivaient en août dans cette région du monde alors qu’ils étaient 935 en 2004. Les prévisions établies prévoyaient que la population d’ours serait de 610 d'ici 2011. »

Les faits observés invalident les prédictions alarmistes. 

D’ailleurs, quand les ours polaires entendent parler d’extinction de leur espèce ils se marrent comme des baleines.

 

 

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