Alors que les Américains ont élu Donald à la tête de l’État le plus pollueur de la planète ; alors que Donald va donner les rênes de l’agence américaine de l’environnement (EPA) au lobby du pétrole et du gaz de schiste ; à l’heure où certains Britanniques vont peut-être jeter la politique climatique de leur pays avec l’eau du bain européen, il convient de dire STOP au cynisme et à l’impunité des climato-sceptiques.
Depuis quelques siècles l’homme avait déjà très clairement porté nuisance à la nature.
Le rapport Planète Vivante 2016 du WWF, qui montre que les populations de vertébrés ont chuté de 58 % entre 1970 et 2012, est là pour en témoigner.
Mais parmi les crimes environnementaux, ce qui est nouveau avec le climato-scepticisme, c’est qu’il place désormais, en parfaite connaissance de cause, l’espèce humaine parmi les espèces menacées.
Pour la première fois à très grande échelle, des problèmes environnementaux engendrés par l’homme vont, d’une manière ou d’une autre, tuer des millions de personnes et en pousser des centaines de millions d’autres à l’émigration, voire à la guerre.
Que dire alors de ces gens, non respectables qui, niant le travail acharné de milliers de scientifiques de par le monde, poussent au crime climatique ?
Que dire du futur gouvernement américain qui veut inverser la locomotive mondiale de la COP21 ?
Que dire de ces gens qui veulent même encore amplifier l’exploitation du carbone fossile pour en tirer encore plus de profit ?
Ce pétrole, ce charbon et ces gaz sont à partir de maintenant des causes de mort à venir pour des millions de gens.
Alors comment qualifier cette attitude autrement que de crime contre l’humanité ?
Frédéric Douard
(NDLR = Que dire d'un c.. pareil ?)