Voir ici l'article complet avec toutes les courbes et arguments irréfutables.
Voilà plus de trente ans que je donne des conférences sur la « science du changement climatique ».
Quand je parle à un auditoire de non-experts et essaie de leur expliquer des choses comme la sensibilité climatique, le lien entre l’anomalie de la température moyenne mondiale et les « événements météorologiques extrêmes », ou encore que le réchauffement a, sur ces 18 dernières années, été presque négligeable ou très faible, etc., je puis sentir dans l’auditoire un réel manque d’intérêt et de compréhension.
Je vois de l’incompréhension et de la perplexité, quelles que soient les preuves que je présente comme quoi il ne s’agit pas d’une catastrophe, mais d’un phénomène qui peut être plutôt bénéfique.
On me demande comment c’est possible, puisque 97% des scientifiques sont d’accord, puisque les 18 dernières années ont été parmi les plus chaudes depuis 1880, puisque toutes sortes d’événements météorologiques extrêmes sont devenus plus fréquents, puisque les ours blancs sont en voie de disparition, tout comme la banquise arctique, etc.
Pour faire bref : il y a quantité de preuves d’un réchauffement.
J’étais moi-même plutôt surpris qu’on pût admettre ces affirmations sans fondement réel et parfois même tout à fait malhonnêtes ; malheureusement, cela n’était, à vrai dire, pas évident pour mes auditeurs.
Je vais, dans cet article, essayer d’expliquer pourquoi ces affirmations sont en fait des preuves de la malhonnêteté des positions alarmistes.
Le mantra des 97% de scientifiques
Le mantra ou « meme » ou poncif des « 97% » vient en réalité d’un titre de couverture d’un numéro de Newsweek de 1988 selon lequel « tous les scientifiques sont d’accord ».
Cette assertion vise à donner au non-expert l’impression qu’il n’a nul besoin de comprendre la science.
Exprimer son accord avec les 97% montrera que l’on est un « partisan de la science » et que l’on est supérieur à tous ceux qui « nient le désastre ».
Le mantra des « années les plus chaudes depuis que l’on fait des mesures »
L’insistance sur « l’année la plus chaude depuis que l’on fait des mesures » semble essayer de répondre au fait que l’épisode de réchauffement observé entre 1978 et 1998 a visiblement cessé et que les températures sont quasi-constantes depuis 1998.
Et donc si 1998 a été l’année « la plus chaude » toutes les années qui suivent le seront aussi.
Rien de cela ne contredit le fait que le « réchauffement » a cessé.
Pourtant beaucoup ont été amenés à croire que les deux affirmations ne peuvent être simultanément vraies.
Le mantra des événements météorologiques extrêmes
Tout prévisionniste météo de base sait que des événements extrêmes se produisent quelque part sur le globe pratiquement tous les jours.
La tendance actuelle à attribuer au changement climatique ces événements qui se produisent tout normalement est évidemment très malhonnête.
Le mantra des ours polaires
J’ai tout lieu de penser qu’Al Gore a fait faire beaucoup d’études de type focus group24 pour découvrir l’efficacité remarquable de l’idée que le changement climatique va mettre en danger les ours polaires.
L’usage qu’il a fait de l’image pathétique – à l’évidence fabriquée par Photoshop – d’un ours blanc sur un morceau de glace flottant25 le suggère très fortement.
Le mantra de l’acidification des océans
On a là encore une de ces affirmations pas claires qui semblent effrayantes mais ne résistent pas à l’examen.
Depuis la terreur fabriquée des « pluies acides » on a compris que le public est facilement manipulé et terrorisé par toute annonce avec le mot « acide »
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Le mantra de la disparition des récifs coralliens
La prétendue mort des récifs de coraux est en partie liée aux fables sur « l’acidification » exposées ci-dessus, et comme on le peut voir, la relation causale est presque exactement l’inverse de ce que l’on nous raconte.
Il y a aussi l’histoire selon laquelle le réchauffement lui-même causerait le blanchiment des coraux.
Le réchauffement climatique, cause de tout et de n’importe quoi
Comme on vient de le voir, il y a une tendance à rendre le réchauffement climatique responsable de tout ce qui est déplaisant.
Nous allons voir plus loin encore une illustration de ces absurdités.
Ça n’a pas empêché l’Environment Protection Agency américaine d’employer ce genre d’argument pour affirmer que sa politique de « lutte contre le changement climatique » aura des effets sanitaires bénéfiques.
Remarques pour conclure
Une accumulation d’affirmations fausses et/ou trompeuses est souvent appelée « preuve irréfutable » de la catastrophe qui va arriver.
Sans ça, on pourrait légitimement se demander s’il y a même seulement une preuve.
Quoi qu’il en soit, le changement climatique sert de justification à de nombreuses politiques publiques qui presque toutes semblent avoir fait beaucoup plus de mal que le supposé changement climatique (voir http://www.thegwpf.com/every-climate-initiative-imposed-on-us-by-politicians-has-ended-in-disaster/) et vont évidemment faire encore bien plus de mal.
Le mieux que l’on puisse dire de ces efforts est qu’il est reconnu par tous que, malgré leur coût immense, ils n’ont que fort peu d’effet sur les teneurs de l’air en CO2 et sur les températures.