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Le Blog de jlduret

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Pensez juste ou pensez faux mais pensez par vous-même ! Depuis Socrate, le devoir du penseur n’est pas de répéter la doxa du moment mais de la questionner.


Incroyable désinformation.

Publié par jlduret sur 2 Juillet 2017, 10:14am

Catégories : #Réchauffement climatique, #Dérèglement climatique

Incroyable désinformation.
En 2100, les trois-quarts de l'humanité pourraient mourir à cause de vagues de chaleur

Des chercheurs viennent de faire un constat accablant : si l'augmentation de l'émission de CO2 n'est pas stoppée, les trois-quarts de la planète pourraient être exposés à des vagues de chaleur mortelles d’ici 2100.

Ce début de période estivale est placé sous le signe de la chaleur. Si cette dernière peut être bonne pour le moral, elle n’en reste pas moins difficile à supporter dans certains cas, et les choses ne vont pas aller en s’arrangeant… C'est ce qu'affirme une étude, réalisée par des chercheurs de l’Université d’Hawaii à Manoa et publiée dans la revue Nature Climate Change.

Selon ces recherches pour le moins inquiétantes : un tiers de la population mondiale pourrait être mortellement atteint par des vagues de chaleur d’ici 2100. En cause ? Les émissions de CO2. Le dioxyde de carbone représente le principal gaz à effet de serre directement dégagé par les activités de l’Homme. La propagation de ce gaz dans l’air est à l’origine du changement climatique qui centralise l’attention des écologiques et élus depuis des années. 

 

Une hausse de 3,7°C

L’étude et les chercheurs qui en sont les auteurs sont clairs : si les émissions de CO2 ne cessent pas leur augmentation, 74% de la population mondiale seront confrontés à des vagues de chaleur qui pourraient s’avérer mortelles d’ici 2100. Au rythme actuel, la hausse des émissions de gaz à effet de serre pourrait aboutir à une élévation des températures à hauteur de 3,7 degrés Celsius en moyenne. 

"Et même si les émissions de gaz à effet de serre se réduisaient de manière drastique d'ici la fin du siècle, 48% de la population humaine mondiale serait tout de même touchée", se désolent les auteurs de l’étude. Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs se sont, au préalable, penchés sur des écrits scientifiques sur le sujet. Ils ont minutieusement cherché des cas de mortalité directement liés à des épisodes de chaleur.

Ils ont finalement abouti à un total de 783 épisodes précisément compris entre les années 1980 et 2014. Prenons notamment la canicule de 2003 : elle serait à l’origine de près de 70.000 décès en Europe, dont 15.000 en France. Les épisodes caniculaires relevés pour les besoins de l’étude sont survenus dans 164 villes, dans 36 pays différents.

 

Une combinaison de facteurs

Température de l’air, vitesse du vent, taux d’humidité : différents paramètres ont été relevés durant ces épisodes de chaleur. Les chercheurs ont ainsi pu se baser sur ces données réelles. Finalement, le risque "mortel" d’une vague de chaleur serait imputable à la combinaison entre des hautes températures avec un fort taux d’humidité. 

Dans ces cas extrêmes, le corps ne serait plus systématique capable de se "thermoréguler", c’est-à-dire de maintenir une température constante. "Quand il fait très chaud et très humide, la chaleur du corps ne peut pas être évacuée", a indiqué Camilo Mora, professeur à l’Université de Hawaii et principal auteur de l’étude.  

Les zones tropicales sont donc placées en vigilance accrue puisqu’elles sont systématiquement plus touchées que les autres régions, de par leurs températures et taux d’humidité plus élevés qu’ailleurs. Mais ce n’est pas une nouveauté puisque près de 30% de la population seraient déjà exposés à des chaleurs meurtrières à certaines périodes comme la période estivale notamment.

"De nombreuses personnes à travers le monde paient déjà le prix ultime des vagues de chaleur. Alors que les modèles suggèrent que cela va vraisemblablement continuer, cela pourrait devenir bien pire si les émissions de CO2 ne sont pas considérablement réduites", a conclu Camilo Mora dans un communiqué.

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