Microsoft avait promis de totalement laisser tomber Windows XP et Vista, mais les potentiels risques de cyberattaques au niveau mondial ont finalement eu raison de l'éditeur de Redmond.
Microsoft a ainsi été contraint de déployer hier une mise à jour de ses anciens systèmes pour contrer les potentielles menaces du Web.
Le 8 avril 2014, Microsoft faisait ses adieux à Windows XP.
Le système d'exploitation ne devait plus être mis à jour, sauf pour les quelques entreprises prêtes à payer une somme faramineuse pour protéger leurs postes encore sous l'ancien OS.
Grosses failles de sécurité
Mais voilà : depuis, de très grosses failles sécurités ont été découvertes sur les différentes éditions de Windows, obligeant l'éditeur de Redmond à déployer d'importantes mises à jour pour protéger ses utilisateurs.
Microsoft vient donc de diffuser un ensemble de correctifs à cause de « risques élevés de cyberattaques d'organisations gouvernementales ».
Les correctifs de sécurité déployés concernent toutes les versions de Windows, même celles qui ne sont plus supportées par Microsoft comme Windows XP et Vista.
C'est la seconde update du genre que Microsoft publie en l'espace d'un mois.
En mai dernier, l'éditeur de Redmond diffusait ainsi une série de correctifs visant à repousser la déferlante WannaCry.
Si le nombre d'utilisateurs de Windows Vista est proche de zéro (0,58% exactement, selon Netmarketshare), celui de Windows XP est un peu plus conséquent.
On dénombre encore 5,66% de postes au niveau mondial encore équipés de l'OS sorti en 2001.
Microsoft se devait donc de réagir.
La mise à jour est accessible via le Windows Update (Paramètres > Mise à jour et sécurité) intégré aux systèmes récents, ou en visitant la page dédiée sur les systèmes plus anciens.