Une mini-glaciation de 15 ans pourrait se produire dans l’hémisphère nord dans seulement quatre ans, alors que le soleil se prépare à hiberner, déclenchant un déferlement d’événements cataclysmiques.
Après que des changements inquiétants à la surface du Soleil aient été observés, une équipe d’experts avertit que de grands événements sismiques, y compris des éruptions volcaniques, les températures mondiales qui plongent et la déstabilisation de la croûte terrestre deviendront plus courants.
Le retour à la normale de l »activité solaire pourrait prendre jusqu’à 15 ans. Les conditions météorologiques extrêmes et les températures glaciales persévérant jusqu’en 2035.
Cet avertissement va rendre furieux les militants environnementaux qui font valoir, que d’ici 2030, le monde va être confronté à une augmentation du niveau de la mer et des inondations dues à la fonte des glaces aux pôles.
Il est apparu que l’activité solaire, mesurée par l’apparition de taches à la surface du soleil, a diminué à un rythme plus élevé qu’à tout autre moment de l’histoire.
Le Soleil est maintenant resté sans l’apparition de taches pour la première fois en cinq ans, après que 21 jours d’activité minimale ont été observés au cours de 2016.
Bien que des taches soient réapparues sporadiquement durant l’été, des effondrements répétés de l’activité solaire ont été enregistrés au cours de l’année.
La tendance a incité les scientifiques à avertir que le monde se dirige vers un minimum solaire historique avec une activité tombant potentiellement à un niveau le plus bas de tous les temps.
Ces phénomènes sont censés mener à un froid extrême en Europe, y compris en Grande-Bretagne, en Amérique du Nord et à travers l’hémisphère sud inférieur affectant ainsi la Nouvelle-Zélande et certaines parties de l’Amérique du Sud.
Ils ont également été liés à l’émergence de grands tremblements de terre dans les zones à risques, suscitant des craintes sur le fait que les grandes villes incluant Tokyo et Los Angeles pourraient être touchées par le prochain méga-séisme.
Les recherches effectuées par le Centre de recherche spatiale et scientifique de la Floride ont révélé un lien étroit entre la faible activité solaire et les événements sismiques.
L’étude a examiné l’activité volcanique entre 1650 – 2009 et l’activité sismique entre 1700 – 2009, les comparant à l’historique des taches solaires.
Cela a révélé une corrélation pétrifiante entre l’activité solaire réduite et les plus grands événements sismiques et volcaniques enregistrés au cours de l’histoire.
Les chercheurs de l’Institut japonais pour l’étude des Rayons Cosmiques ont conclu qu’il existe un lien entre l’activité volcanique mondiale et les minimums solaires.
L’auteur de l’étude, Toshikazu Ebisuzaki a déclaré :
Les volcans riches en silice et très visqueux ont tendance à produire des éruptions explosives violentes qui entraînent des catastrophes dans les communautés aux alentours et qui affectent fortement l’environnement mondial.
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Nous avons examiné la chronologie de 11 éruptions qui ont produit des magmas riches en silice à partir de quatre volcans au Japon (Mt. Fuji, Mt. Usu, Myojinsho et Satsuma-Iwo-jima) au cours des 306 dernières années (de 1700 AD à AD 2005 ).
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9 des 11 événements se sont produits pendant les phases inactives de l’activité magnétique solaire (les minimums solaires), qui sont bien indexées par le nombre de taches solaires.
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Cette forte corrélation entre la chronologie éruption volcanique et minimum solaire est statistiquement significative à un niveau de confiance de 96,7%.
La fréquence des taches solaires devrait diminuer rapidement au cours des quatre prochaines années, atteignant un minimum entre 2019 et 2020.
Piers Corbyn expert du soleil du groupe de prévisions WeatherAction a averti que la Terre faisait face à un autre petit âge glaciaire mini avec des conséquences potentiellement dévastatrices.
Pour Piers Corbyn :
Nous sommes maintenant dans une phase de déclin de l’activité solaire et nous sommes sur la bonne voie pour une période très calme.
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Cela peut provoquer un changement dans le jet-stream le faisant se déplacer plus au sud et par conséquent, il ferait très froid dans les latitudes tempérées, y compris l’Europe, la Grande-Bretagne et l’Amérique du Nord. »
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Nous prévoyons que les températures vont chuter, ce qui mènera à la congélation de l’eau des océans et à la formation de glaces flottant autour des côtes de l’Europe.
Pour lui, le lien entre les énormes changements dans l’activité solaire et les tremblements de terre dépend de la réduction de la force des champs magnétiques autour de la Terre.
Le Japon, l’Amérique, les Philippines et les régions sujettes au séisme du Moyen-Orient et de l’Asie sont sur le point d’être mises en alerte, a-t-il averti.
Il explique que moins d’éruptions solaires associées à une période de minima de l’activité du soleil, réduisent la traction magnétique à la surface de la Terre.
Cela arrête tout mouvement des plaques tectoniques, même les déplacements inoffensifs fréquents qui passent inaperçus. Cette situation va faire qu’une énorme pression va s’accumuler sous la croûte terrestre.
Le résultat, dit M. Corbyn, ressemble beaucoup à une cocotte minute ou le moindre mouvement déclenchera un violent tremblement de terre.
Pensez-y comme si on comparait deux sacs de sucre que l’on remplit.
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Si vous en avez un avec un petit trou dans le fond, il se vide constamment tandis que plus de sucre est ajouté, donc il n’y a pas d’effet cumulatif.
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L’autre n’a pas de trou, donc il devient de plus en plus plein jusqu’à ce qu’il éclate, c’est le genre de chose dont nous parlons.
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Nous prévoyons moins de tremblements de terre dans l’ensemble, mais plus extrêmes dans les régions à risque, ce qui est très inquiétant.
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Tokyo, Los Angeles et d’autres grandes villes pourraient toutes être candidat pour le prochain grand séisme.
Les scientifiques prédisent que le nombre de taches solaires observées continuera de diminuer au cours des prochaines années jusqu’à 2020.
Finalement, la « période blanche » s’étalera sur des mois déclenchant le début du prochain Minimum Solaire susceptible de durer 15 ans.
Il marquera le 24e cycle depuis 1755 où l’activité solaire a été enregistrée pour la première fois et le lien avec le climat et les changements terrestres a été fait.
En Grande-Bretagne, la principale menace est une répétition du dernier minimum solaire significatif qui a déclenché tristement célèbre petite glaciation dans les années 1600.
La période appelée minimum de Maunder a vu des hivers exceptionnellement durs ravager le Royaume-Uni et l’Europe du Nord et a conduit au gel de la Tamise.
Une étude menée par le Met Office [NDT : service météo anglais] publiée l’année dernière prétend que l’effet serait compensé par le réchauffement climatique récent, la Grande-Bretagne pourrait avoir dans les années à venir des hivers plus froids que la moyenne .
Un porte-parole a déclaré à l’époque : « Un retour à une faible activité solaire non observée pendant des siècles pourrait augmenter les chances d’hivers froids en Europe et dans l’est des États-Unis, mais ne stopperait pas le réchauffement climatique.
Le retour du ‘grand minimum solaire’ pourrait affecter les hivers européens et de l’est des États-Unis. »
Le physicien solaire David Hathaway, du Centre de vol spatial Marshall de la NASA, a ajouté : « Le minimum solaire arrive, et il arrive plus tôt que ce que nous avions prévu ».
sources : http://etat-du-monde-etat-d-etre.net/ / http://www.express.co.uk/
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