A la fin de l’année 2016 l’arctique a connu pendant plusieurs jours des températures anormalement élevées.
Ce réchauffement s’est accompagné d’un net refroidissement de l’Eurasie du Nord, où les températures étaient de 4 à 8 degrés Celsius en dessous de la moyenne.
Les alarmistes voient dans cet épisode une double confirmation de leurs thèses : celle de l’amplification arctique selon laquelle le réchauffement de l’arctique mettrait en route une boucle de rétroaction positive, et celle plus récente dite « Warm Arctic, Cold Continents » selon laquelle le réchauffement de l’Arctique conduirait au refroidissement des continents à cause de l’affaiblissement du vortex polaire.
L’arctique a déjà connu au 20ème siècle une période de réchauffement de 20 ans (1920-1940), suivie d’une période de refroidissement qui s’est prolongée jusque dans les années 1970.
Une publication récente montre des oscillations multi décennales des températures du Groenland au cours des 800 dernières années.
La situation de l’arctique n’est évaluée qu’à l’aune de l’étendue de la banquise qui accuse (à son minimum du moins de septembre) une réduction de 30% par rapport à la moyenne 1981-2010; or les observations satellitaires n’ont commencé qu’en 1978, donc à la fin d’une longue phase de refroidissement ce qui pourrait signifier que les mesures de l’étendue de la banquise ont un point de départ élevé.
D’autres mesures indiquent une situation plus favorable : ainsi les observations satellitaires montrent que la banquise est plus épaisse en 2016 qu’elle ne l’était en 2011.
De plus, il neige plus qu’il ne fond au Groenland de sorte que le bilan masse des glaces continentales est positif.
Des phénomènes chaotiques se produisent en hiver, alors que la période estivale est caractérisée par une grande stabilité des températures, ce qui fait dire au Climatologue Richard Lindzen «le CO2 n’est pas, de manière évidente, un facteur déterminant».
Comme le remarque le site GWPF, tant que ne cessera pas le battage médiatique et les spéculations non scientifiques sur l’Arctique, la science ne pourra pas expliquer ce qui se passe réellement en Arctique.
La bascule polaire (quand l’antarctique se refroidit, l’arctique se réchauffe et vice-versa), l’alternance de périodes plus chaudes et plus froides se corrélant avec l’Oscillation Atlantique Multi décennale AMO, autant de mécanismes naturels déjà étudiés (Chylek & al) sans doute insuffisamment explorés à cause de la focalisation sur l’effet de serre.
Que se passe t-il en Arctique ?
Résumé
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
J