Le géant Amazon a connu une année record avec des fins de fête d’année durant lesquelles il a vendu plus d’un milliard de produits dans le monde.
Un succès qui lui permet d’être confiant dans l’avenir et de penser aux projets les plus fous.
Le dernier en date : des entrepôts volants pour lancer la livraison par drone.
Résoudre le problème de la portée des drones
Amazon, comme La Poste ou la chaîne 7-Eleven (qui a lancé son service de livraison par drones aux États-Unis et réalisé plus de 70 livraisons lors du premier mois de fonctionnement), veut livrer des colis par drone.
Le groupe a déposé plusieurs brevets en ce sens, dont un brevet pour protéger les drones des attaques diverses et variées qu’ils pourraient subir.
Mais Amazon sait que le principal problème de la livraison par drones est l’autonomie de ceux-ci : les drones fonctionnant par batterie leur portée est limitée.
Faire décoller les drones de l’entrepôt ne permettrait de livrer que des habitations proches de ce dernier.
Les entrepôts étant généralement dans des zones commerciales, c’est un problème majeur : comment livrer au centre-ville si l’entrepôt est à plus de 100 kilomètres de distance ?
Un brevet déposé par le groupe fondé par Jeff Bezos semble vouloir résoudre ce problème majeur avec une technique simple : des entrepôts volants.
Une idée qui semble directement sortie d’un vieux film de science-fiction ou d’une création d’Hayao Miyazaki.
A défaut d’avoir un moteur anti-gravitationnel, grand fantasme de la science-fiction, Amazon veut utiliser quelque chose de très connu : des Zeppelin selon le brevet repéré par Zoe Leavitt de CB Insight. Les entrepôts seraient attachés à un Zeppelin qui survolerait les villes et sur lequel il y aurait des équipes.
Reliés à la base par une connexion Internet, ces entrepôts seraient alors une base de lancement pour une myriade de drones qui se chargeraient de livrer les colis.
Ainsi faisant, la distance parcourue par les drones est fortement réduite et le problème d’autonomie résolu.
Concernant l’autonomie de l’entrepôt en lui-même, il n’y a aucun problème : un Zeppelin est un gros ballon qui vole « tout seul » : il n’a besoin que de moteurs pour se déplacer et se diriger mais ceux-ci ne consomment quasiment rien.
Théoriquement c’est donc possible.
Au niveau réglementaire, par contre, ça risque de coincer… que se passerait-il si un Zeppelin tombait en panne au-dessus de New-York avec un entrepôt entier ?
N’oublions pas que les Zeppelins sont connus pour la catastrophe du Hindenburg en 1937 qui a mis un terme à ce qui s’annonçait comme le futur de l’aviation commerciale et civile.