Ne confondons pas « lutte contre la pollution » et « changement climatique » — quand ce dernier n’est qu’un prétexte des élites mondialisées pour mettre en place un impôt planétaire.
Titre du Mail on Sunday britannique il y a quelques jours :
Le changement climatique, belle et juteuse affaire…
Pensez-donc : des ours dérivant sur des glaçons, des bébés suffoquant dans des mégapoles, des vieillards déshydratés… voilà de quoi faire pleurer dans les chaumières au JT du 20:00.
De l’émotion à la taxation, il n’y a qu’un pas.
C’est comme cela que marchent nos démocraties et que les parasitocrates se font leur place au soleil-énergie-nouvelle.
Ecotaxe, taxe carbone, subventions aux énergies vertes, crédit carbone et autres usines à gaz peuvent ainsi se mettre en place avec la bénédiction du public pour un grand-enjeu-planétaire-collectif : la guerre contre le climat.
Toutefois, même en langue de bois, les mots ont encore un sens.
Les observateurs curieux se demandent pourquoi nous sommes passés du réchauffement climatique au changement climatique et même dérèglement climatique.
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Attention, terrain miné ! Quiconque se risque à articuler un tel blasphème est automatiquement un empêcheur d’éoliennes subventionnées de tourner en rond, un traître à l’espèce humaine, un pollueur… qui mérite d’être rôti dans une serre.
Mais, oui, c’est vrai, tout à fait entre nous : il n’y a pas de réchauffement.
Ce qui ne veut pas dire que la pollution n’existe pas, pas de mauvais procès d’intention, s’il vous plaît.
Rappelons la théorie du réchauffement climatique.
Un credo en deux points :
-1- Le CO2 est responsable d’une hausse anormale des températures au XXème siècle.
-2- Seulement, exclusivement, uniquement le CO2 provenant de l’activité humaine, celle de l’homo petrolicus qui s’obstine à vouloir mettre des forêts macérées dans ses gros moteurs pétaradants.
Une sorte de brute virile et velue comme dans Mad Max.
La combinaison de 1 et 2 s’appelle « réchauffement climatique anthropique ».(RCA)
En 1990, le GIEC émet, sur la base d’un modèle climatique, des prédictions apocalyptiques de montée des températures (+3,7°C à +4,8°C), montée des océans, désertification, fontes de banquises d’ici à 2100.
En principe, une théorie scientifique se prouve ou au moins se valide expérimentalement.
Là nous tombons sur deux gros os (genre fémurs de dinosaure ayant succombé à un vrai accident climatique) :
– les relevés de température par mesures satellitaires montrent qu’elles n’ont pas augmenté depuis 18 ans.
– pendant ces 18 ans, plus du tiers du CO2 produit depuis le début de la révolution industrielle a été émis.
Pas de réchauffement mais beaucoup plus de CO2 pourtant… voilà qui est embêtant.
Pour ceux qui aiment vérifier, c’est ici.
Au passage, coup de chapeau à Jacques Duran, ancien Directeur de Recherche de première classe du CNRS, ancien Directeur des Etudes de l’Ecole Supérieure de Physique et Chimie de Paris (ESPCI), auprès de Pierre-Gilles de Gennes, et ancien Vice-Président, Chargé de la Recherche, de l’Université Pierre et Marie Curie. Son site est un travail scientifique et didactique remarquable.
Il compile toutes sortes de relevés réalisés selon des méthodologies différentes dans le monde entier.
Donc, le CO2 en abondance ne causerait pas d’élévation anormale de la température terrestre.
En réalité, par l’examen des glaces polaires, on sait que les phases de réchauffement terrestre ont provoqué 800 à 1 000 ans plus tard des pics de CO2.
Je reformule : c’est le réchauffement qui par le passé a conduit à une émanation de CO2 et non l’inverse.
Si vous avez quelques souvenirs de vos cours de « sciences nat' » comme on disait au temps où les SVT n’existaient pas, vous vous souvenez peut-être de la photosynthèse et de comment les arbres mangeaient le CO2 ?
Le CO2 est bon pour les arbres vous disait votre instituteur qui avait raison.
Pendant nos vingt-cinq années d’émission débridée de CO2, la couverture foliaire de la Terre a augmenté de 11%. Pour ceux qui aiment vérifier, c’est Le Monde qui l’écrit et cite un étude de Nature Climate Change.
La place me manque ici pour démonter vingt-cinq ans de désinformation concernant le réchauffement changement l’arnaque climatique.
La mécanique est la même que la « guerre contre la pauvreté », la « guerre contre la drogue » la « guerre contre le terrorisme » qu’évoque si souvent Bill Bonner.
L’Homme façonne et modifie profondément la Terre.
La révolution industrielle et les mégapoles ont des effets sur notre environnement — profondément nocifs pour certains.
La question n’est pas là.
Simplement, la « guerre contre le climat » n’est que l’habillage d’un juteux business parasitocratique dont l’enjeu est subventions-taxations et instauration d’un futur impôt mondial.
Lorsque vous lisez « Plaidoyer pour que la BCE finance la transition écologique « , attendez-vous au pire : une déferlante de taxes et de gaspillages.
Je n’ai pas inventé ce titre, les écologistes veulent que 300 milliards d’euros créés par la BCE soient injectés dans leur business.
La COP 22 a désormais commencé : exigez qu’on publie la trace carbone de chaque conférencier et assistant présent à Marakkech.
D’autant que la conférence sera présidée par la grande prêtresse des portiques écotaxes, Ségolène Royal…
Avez-vous quelques tomates bio bien mûres sous la main ?
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Simone Wapler est ingénieur de formation. Elle a travaillé dans le secteur de l’ingénierie aéronautique. Cette double casquette ingénieur/analyste financier est un véritable atout qu’elle met au service des abonnés.
Elle aborde les marchés avec l’oeil du professionnel, de l’ingénieur, de l’industriel, et non celui du financier.
Son expertise, notamment dans le secteur des métaux de base et des métaux précieux, lui donne une longueur d’avance, une meilleure compréhension des vrais tenants et aboutissants du marché des ressources naturelles — un marché par ailleurs en pleine expansion, dont Simone Wapler connaît parfaitement tous les rouages, notamment au niveau de l’offre et de la demande.
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