Avertissement : Une première parution de cet article, il y a une semaine, a provoqué une levée de boucliers de lecteurs disant _en bref_ qu'avec la Loi Sapin 2, les placements Assurance-Vie étaient en péril et "à éviter".
Les articles que nous publions ici sont soigneusement vérifiés, et dans le doute l'article a d'abord été supprimé.
Puis nous avons pris nos bâtons de pèlerins et sommes allé consulter des experts au sujet de cette fameuse Loi _soit dit en passant qui n'est pas encore votée, mais le sera d'ici fin d'année_
Nous ne partageons pas l'avis des détracteurs et les invitons à se manifester à nouveau ; et c'est avec plaisir que nous "démonterons" les rumeurs-arguments qu'ils utilisent.
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L’assurance vie permet de se constituer un capital sur le long terme et de bénéficier d’une fiscalité intéressante sur les revenus provenant des intérêts.
Le contrat d’assurance vie est un produit d’épargne accessible à tous. Un tel contrat peut permettre de valoriser un capital déjà constitué ou tout simplement en créer un avec l’objectif de réaliser un projet. Ce projet peut être un investissement important, mais il peut également être la constitution d’une retraite complémentaire ou la préparation de la transmission d’un patrimoine.
Contrairement aux idées reçues, l’assurance vie ne garantie pas le versement d’un capital aux proches en cas de décès. C’est un véritable produit d’épargne qui permet de faire fructifier un capital qui se constitue au fil du temps. Avec un tel contrat d’assurance, il est possible de disposer de son épargne sans contrainte, seul les intérêts son soumis à imposition.
Pourquoi l’assurance vie ?
A l’inverse de n’importe quel livret bancaire, les versements sur un contrat d’assurance vie ne sont pas plafonnés. Il est donc possible d’effectuer un versement de n’importe quel montant pour le faire fructifier sur une assurance vie qui propose des taux d’intérêt parmi les plus élevés.
En effet, l’assurance vie propose différentes possibilités d’investissement pour valoriser son épargne. La plus sécurisante est celle qui investit dans un support en euros. Ce n’est pas la solution la plus rentable, mais les risques de voir appliquer des taux négatifs sont quasi nuls. Les solutions d’investissement dans des supports financiers en unité de compte sont celles qui peuvent rapporter le plus d’argent. Malheureusement, ce sont également les solutions les plus risquées. Dans tous les cas, le choix de l’investissement revient toujours à l’assuré. L’une des forces de l’assurance vie se situe donc dans la grande diversité des offres financières.
Enfin, les taux d’intérêts d’une assurance vie sont calculés au jour le jour et les liquidités ne sont pas pour autant bloquées. Effectivement, il est possible de retirer son épargne aussi rapidement que celle-ci a été déposée et ce même avant 8 ans. Le contrat joui d’une souplesse totale et le détenteur est libre de gérer son épargne comme bon lui semble.
Fiscalité de l’assurance vie
Au moment de retirer une partie du capital sur un contrat d’assurance vie, seul les intérêts compris dans le montant récupéré sont soumis à imposition. Le capital investi au départ peut être retiré sans qu’aucuns frais ne soient prélevés.
En ce qui concerne les intérêts, le prélèvement forfaitaire est dégressif selon le millésime de l’assurance vie. Effectivement, pour un contrat de moins de 4 ans le taux d’imposition est de 35 %, il est de 15 % pour un contrat de 4 à 8 ans et il passe à 7,5 % passé 8 ans.
Nota Bene : Il existe certaines subtilités permettant de se verser annuellement une partie du capital de l’assurance vie, en bénéficiant d’une exonération d’impôt. Légalement, il est possible de retirer jusqu’à 4 600 € tous les ans (9 200 € pour un couple) et de bénéficier d’un abattement sur le capital retiré.
Assurance vie et imposition
Dans un contrat d’assurance vie, c’est au souscripteur de choisir s’il préfère être soumis à l’impôt sur le revenu, ou s’il souhaite additionner lui-même ses gains à ses revenus imposables. Dans le premier cas, l’imposition s’effectue sous la forme d’un prélèvement forfaitaire libératoire à chaque retrait. Dans le deuxième cas, les gains de l’assurance vie sont imposés en même temps que le reste des revenus imposables, selon la tranche marginale d’imposition
Choisir son imposition
Pour choisir entre le prélèvement forfaitaire et l’intégration des gains aux revenus imposables, il suffit de comparer les possibilités de retraits et de comparer les différents taux applicable, selon la situation. Si en intégrant les gains aux revenus imposables, le taux appliqué dans la tranche d’imposition concernée est supérieure à celui du prélèvement forfaitaire, ce dernier sera le plus intéressant puisqu’il limitera le poids de l’impôt.
# Si un contrat à moins de 4 ans, le taux du prélèvement forfaitaire est de 35 %. C’est un taux extrêmement élevé et le taux de prélèvement forfaitaire sera dans la plupart des cas plus avantageux.
# Si un contrat à plus de 8 ans, le prélèvement forfaitaire (7,5%) sera forcément plus intéressant étant donné que la première tranche d’imposition sur les revenus démarre à 14 %. Bien sûr pour une personne non imposable, l’intégration des gains aux revenus peut être très intéressante.
# Si un contrat a plus de 8 ans, mais que les gains récupérés de l’assurance vie sont inférieurs à 4 600 € (9 200 € pour un couple), il est préférable d’intégrer les gains aux revenus imposables. Dans cette situation, si le prélèvement forfaitaire reste le choix principal, sachez qu’il faudra effectuer une avance lors de chaque retrait avant de se voir attribuer un crédit d’impôt.
Conclusion
Pour conclure, le contrat d’assurance vie est un excellent moyen de se constituer une retraite complémentaire, prévoir le financement d’un projet sur le long terme, transmettre un patrimoine et être exonéré des droits de succession ou tout simplement bénéficier d’une épargne de précaution.
Article rédigé grâce aux informations récupérées sur le site de Bonne Assurance