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Le Blog de jlduret

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Pensez juste ou pensez faux mais pensez par vous-même ! Depuis Socrate, le devoir du penseur n’est pas de répéter la doxa du moment mais de la questionner.


La DGCCRF épingle les dispositifs « anti-ondes »

Publié par jlduret sur 23 Mai 2016, 16:18pm

Catégories : #Ondes magnétiques

La DGCCRF épingle les dispositifs « anti-ondes »

Que ce soit des Patchs, des oreillettes ou des étuis.

Depuis plusieurs mois, plusieurs fabricants de vêtements et d’accessoires proposent des habits annoncés comme capables de filtrer les ondestéléphoniques. Des dispositifs largement critiqués par la répression des fraudes.

Le 12 mai dernier, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) s’est fendue d’un communiqué pour le moins critique à l’encontre de certains produits, soi-disant « anti-ondes ».

La DGCCRF a en effet enquêté en 2015 afin d’évaluer le sérieux de ces différents dispositifs, vendus par les fabricants avec un argument simple : faire barrage aux ondes téléphoniques et protéger ainsi d’éventuelles séquelles à long terme. Parmi les différents produits étudiés par la DGCCRF et l’Agence nationale des fréquences (ANF), des patchs à coller sur le téléphone, des oreillettes blindées, des étuis de protection et des produits à base de pierres telles que la shungite, la silice ou la fleur de mica.

Afin d’évaluer la fiabilité de ces produits, non réglementés, la DGCCRF a ainsi mesuré le débit d’absorption spécifiquede chacun, mais aussi le champ électrique ou le niveau sonore des dispositifs. Les résultats de l’enquête de l’autorité administrative sont sans appel.

« Dans la majorité des cas, les vendeurs ont présenté des études relevant des domaines biologiques et physiologiques non reconnues officiellement », explique la division du ministère de l’Économie. « Dans certains cas, les études étaient anciennes, et non actualisées, et ne portaient pas sur des téléphones mobiles présents sur le marché. Les allégations s’appuient souvent, sur un vocabulaire fantaisiste ou entièrement inventé ».

En conclusion de son enquête, la DGCCRF annonce donc avoir lancé une procédure d’injonction afin de faire modifier la présentation d’un produit sur un site de e-commerce.

Par ailleurs, trois procès verbaux seront rédigés « dans les cas où les allégations reposaient sur des études anciennes, partielles ou fantaisistes ». Cependant, ces différentes mesures ne concernent que les revendeurs et non pas les fabricants à l’origine de la communication autour de ces produits.

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