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Le Blog de jlduret

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Pensez juste ou pensez faux mais pensez par vous-même ! Depuis Socrate, le devoir du penseur n’est pas de répéter la doxa du moment mais de la questionner.


"Nature" reconnait que les modèles climatiques ne sont pas corrects

Publié par jlduret sur 9 Avril 2016, 08:29am

Catégories : #Climato-optimistes, #Réchauffement climatique, #Dérèglement climatique, #Changement climatique

"Nature" reconnait que les modèles climatiques ne sont pas corrects

Orage sur les modèles climatiques ; pourtant on vous l'avait dit "245 modèles qui ne modélisent pas grand chose".

VU ICI

Il semblerait que les modèles climatiques se soient emballés un peu vite sur la variabilité hydrologique.

Selon un article scientifique qui vient de paraître dans Nature (une revue qui n’est pas précisément connue pour sa complaisance envers les climatosceptiques), l’évolution des précipitations dans l’hémisphère nord au cours du siècle écoulé n’aurait pas eu le caractère extrême qu’on lui prêtait jusque là sur la base des modèles climatiques.

Ces derniers auraient surestimé les effets du réchauffement observé au XXè siècle. (Qui l’eût cru ?)

C’est un gros caillou potentiel dans la chaussure des prévisions catastrophistes pour le siècle à venir. Ci-dessous une traduction en français de l’introduction de cet article (avec, en gras, les deux passages qui secouent). Selon ma boule de cristal, aucun média mainstream ne mentionnera cette étude sans ajouter qu’elle « ne change rien sur le fond », que « tous les scientifiques sont quand même d’accord », et/ou autres « efforts nécessaires pour limiter la hausse des températures à +2°C ».

Variabilité hydroclimatique de l’hémisphère nord sur les douze derniers siècles

Fredrik Charpentier Ljungqvist, Paul J. Krusic, Hanna S. Sundqvist, Eduardo Zorita, Godrun Brattström & David Frank, Nature 532, 94-98 (7 avril 2016).

La modélisation fidèle et la prévision fiable à des échelles allant du local au continental de la réponse hydroclimatique au réchauffement climatique sont cruciales, compte-tenu de l’impact considérable de l’hydroclimat sur le fonctionnement des écosystèmes, sur les rendements agricoles, sur les ressources en eau ou encore sur la sécurité économique.

Les incertitudes sur les projections hydroclimatiques demeurent pourtant importantes, en partie parce que les mesures instrumentales qui permettent d’évaluer les modèles climatiques ne sont disponibles que pour une période récente.

Nous présentons ici une reconstruction spatiale de la variabilité hydroclimatique des douze derniers siècles à travers l’hémisphère nord à partir d’un réseau de 196 indicateurs (proxies) fournissant des enregistrements sur une durée d’au moins un millénaire. Nous utilisons cette reconstruction pour inscrire les changements hydrologiques récents et les scénarios de précipitations futures dans un contexte de long terme pour ce qui est de la résolution spatiale et des schémas hydroclimatiques persistants au fil du temps.

Nous obtenons un plus grand pourcentage de surfaces émergées connaissant des conditions relativement plus humides entre le IXè et le XIIè siècles ainsi qu’au XXè siècle, tandis que des conditions plus sèches sont davantage répandues entre le XIIè et le XIXè siècles. Notre reconstruction établit que d’importantes schémas d’oscillations, montrant une alternance entre différents régimes d’humidité visibles sur les données instrumentales à travers la Méditerranée, l’ouest des États-Unis et la Chine, ont opéré de manière constante au cours des douze derniers siècles. À

l’aide d’une compilation mise à jour de 128 indicateurs de température, nous évaluons la relation entre cette reconstruction de l’hydroclimat de l’hémisphère nord à l’échelle séculaire et la variabilité de la température. Bien que des conditions humides et sèches se soient produites sur de vastes étendues aussi bien dans des régimes climatiques chauds et froids, une co-variabilité statistiquement significative de l’hydroclimat et de la température est manifeste pour des régions particulières.

Nous comparons la reconstruction des anomalies hydroclimatiques avec les simulations des modèles couplés océan-atmosphère de circulation générale et obtenons un accord raisonnable pour l’époque préindustrielle.

En revanche, l’intensification (en comparaison des siècles précédents) des anomalies hydroclimatiques simulées pour le XXè siècle est incompatible avec notre nouvelle reconstruction multi-indicateurs.

Ce constat suggère que beaucoup de travail reste à faire avant que nous puissions modéliser convenablement la variabilité hydroclimatique, et met en évidence l’importance d’utiliser des données paléoclimatiques pour situer les changements hydroclimatiques récents et prévus à une échelle millénaire.

Source.

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