Le biohacking, ou biologie participative, est en train de faire son apparition pour permettre un traitement interne bien moins lourd et invasif pour le corps humain. Ce nouveau genre de médicament n’aurait jamais été possible sans des recherches de plusieurs années… Focus sur le futur de nos médicaments.
Grâce aux recherches sur le corps humain, qui deviennent de plus en plus précises, les scientifiques sont capables de comprendre comment le corps fonctionne réellement et sont en mesure de comprendre certains mécanismes, jusqu’à maintenant mal connus : comme le rôle des bactéries dans l’équilibre du corps.
Qu’est-ce que le biohacking ?
Les chercheurs se sont rendus compte, il y a quelques années, que les bactéries présentent dans le corps, et notamment dans l’estomac participent activement à garder un bon équilibre dans le corps et à le protéger des infections et maladies. Nous pensions, à tort, que seul les cellules et l’ADN commandaient le corps humain.
Après cette découverte, les scientifiques ont eu l’idée de hacker les bactériespour qu’elles deviennent de petits soldats infiltrés pour le compte du traitement. En hackant directement les bactéries, les scientifiques espèrent les commander à aller soigner une partie très précise.
Cette révolution dans le domaine de la santé, permet de proposer destraitements ciblés et présentant bien moins de danger pour le patient. En effet, ce sont ses bactéries elles-mêmes qui vont combattre la maladie. Cette technique futuriste va sûrement bouleverser le domaine de la santé et des traitements médicamenteux en particulier.
Quel avenir pour le biohacking ?
C’est actuellement le MIT qui reprend l’essentiel des recherches sur le biohacking, en collaboration avec le laboratoire biopharmaceutique Synlogic. Ils développent une nouvelle classe de médicaments, les « biotiques synthétiques », ce sont en fait des bactérie dont on a modifié le patrimoine génétique afin de redéfinir artificiellement leur mission dans le corps humain.
De cette manière, les bactéries sont capables de détecter des inflammations du système digestif, qui sont responsable de certaines maladies plus graves, comme la maladie de Crohn par exemple. Dans le futur, il sera possible de proposer des traitements qui ne présentent aucuns risques de danger et de rejet pour les patients plus fragiles et sensibles.