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A l’automne 2014, la France panique devant la multiplication des vols de drones au-dessus de sites sensibles comme les centrales nucléaires. Pour répondre à cette inquiétude, Airbus Defence and Space vient de présenter son propre dispositif anti-drone lors du salon de la Défense et de la Sécurité de Londres qui s'est tenu ce mois de septembre.
Concernant la partie détection, rien d’original. Comme les deux consortiums qui se disputent actuellement l’appel d’offre de l’Etat français pour équiper policiers et gendarmes, Airbus utilise des caméras infrarouges et des systèmes radar. Des appareils capables d’« évaluer un danger potentiel à des distances allant de 5 à 10 kilomètres », détaille le communiqué.
Un brouillage ciblé des fréquences
Du côté de la neutralisation, la société affirme se distinguer par le recours à un goniomètre, un capteur mesurant les angles, qui lui permettrait de déterminer la position du pilote et donc de l’arrêter.
Mais avant cela, il faudrait procéder au brouillage des fréquences pour interrompre la liaison entre le pilote et le drone, ce que proposent également ses concurrents.
Le constructeur ajoute disposer cependant de fonctions sophistiquées, comme par exemple « la classification de la télécommande et le spoofing GPS (...)
Cela autorise ainsi non seulement un brouillage effectif et ciblé, mais même la prise en charge de la commande du drone ». Actuellement en test, le dispositif devrait pouvoir être livré à partir du second semestre 2016.
Source :
Airbus Defence and Space