Titré par l'éditeur
Du grand n'importe quoi
Alors qu'il a été de l’ordre de moins d'un degré en l’espace d’un siècle, le réchauffement climatique actuel (qui s’est arrêté depuis 15 à 18 ans) fait toujours la une des éditos de nos media et relaie complaisamment les déclarations désordonnées de politiques qui, sous prétexte de développement durable, se prennent les pieds dans le tapis.
Les Politiques pensent "se refaire une santé"
Certes, on comprend bien que notre Président, nos Ministres, Conseillers, Secrétaires d’État… (etc.) en charge de gouvernance aient à cœur de nous montrer qu’ils agissent, quitte à s’emmêler les pinceaux dans des explications oiseuses pseudos-scientifiques à contresens de la vérité (par exemple en attribuant les tremblements de terre et tsunamis au "changement climatique", un phénomène atmosphérique).
Un journaliste devrait informer, non ?
Mais le rôle des journalistes, du moins il me semble, est de nous informer, de critiquer, de décrypter à bon escient. La Presse, la Télévision, les Radios ont pour raison d’être, entre autres, l’information. C’est-à-dire l’enquête, le décryptage, la recherche de la vérité par delà les discours, qu’ils émanent des politiques, des scientifiques, ou de n’importe qui d’autre. Et de nous rendre tout cela intelligible et clair. Ce n’est pas le cas hélas !
L’autodafé des opinions sceptiques
Déjà, il est “mal” d’être sceptique ! Si vous ne répétez pas les mantra de l’apocalypse selon Saint CO2 vous troublez l’ordre public. Si vous n’êtes pas d’accord avec ce que vous avez lu, vu ou entendu à propos du climat et de la fameuse COP21 assurez-vous qu’il n’y ait pas de journaliste dans votre auditoire, sous peine d’être immédiatement dénoncé à la police des pensées déviantes.
J’exagère à peine. Car dans les écrans de contrôle et de filtrage des journalistes de nos chers media, plus aucune opinion, analyse, donnée d’observation n’a droit de cité lorsqu’elle semble contredire le discours formaté d’une catastrophe annoncée. Même les opinions et affirmations des Persona Grata, membres du GIEC et climatologues en titre, se retrouvent dans les poubelles des journalistes qui se disent "scientifiques”, au Monde, à Libération, à France Inter ou dans les autres media français.
En voici deux exemples :
John Christy explique le 13 mai devant le Comité de la Chambre des Représentants US que les modèles du GIEC censés prévoir le climat futur sont incapables de le faire.
Avez-vous lu ce scoop dans les media français ? (A lire ICI)
Judith Curry devant le Congrès US le 15 avril conteste la responsabilité humaine dans le changement climatique.
Information passée sous silence. (A lire ICI)
John Christy : les modèles ont une forte tendance à surchauffer l'atmosphère par rapport aux observations factuelles.
En moyenne, les modèles calculent le réchauffement de l'atmosphère globale avec un taux trois fois supérieur à ce qui se produit dans la réalité. (…)ces modèles échouent au simple test destiné à nous dire "ce qui s'est réellement produit" et, en conséquence, ne seraient pas capables de nous apporter une réponse digne de confiance de ce qui "pourrait se passer" dans le futur et pourquoi.
John Christy est "Distinguished" Professeur des Sciences de l'Atmosphère, Climatologue de l'Etat de l'Alabama et Directeur du Centre des Sciences de la Terre de l'Université de l'Alabama à Huntsville. Il a exercé les fonctions d'auteur principal, de contributeur et de relecteur pour les rapports du GIEC de l'ONU. Il a été récompensé par la Médaille de la NASA pour Réussite Scientifique Exceptionnelle et, en 2002, élu membre de la Société Météorologique Américaine.
Judith Curry : présente ici un résumé des observations et des travaux récents qui vont dans le sens de la variabilité naturelle
Et qui remettent en question les conclusions du GIEC que les humains sont la cause principale du changement climatique récent. L'implication, en matière de politique, de ces considérations sont que si les humains ne sont pas la cause dominante du changement climatique, les tentatives pour modifier le climat en réduisant les émissions de gaz à effet de serre n'auront que peu d'impact sur le changement climatique futur.
Judith Curry est professeur et ancienne Présidente de l'Ecole des Sciences de l'Atmosphère et de la Terre du Georgia Institute of Technology. En tant que climatologue, elle a consacré 30 années à la poursuite de recherches sur une quantité de sujets qui incluent les processus de rétroaction de l'Arctique, sur le rôle des nuages et des aérosols sur le système climatique et sur l'impact du changement climatique sur les caractéristiques des cyclones tropicaux. En tant que Présidente du Réseau des Prévisions Climatiques LLCC, elle a eu l'occasion de travailler avec les décideurs sur les questions d'attribution des impacts climatiques, de développer des stratégies d'adaptation au climat et de mettre en oeuvre des stratégies de prévision climatique sub-saisonnière dans le but de définir une politique et une tactique d'adaptation.
Quel journaliste en a parlé, ou s'est interrogé ?
Lequel d’entre nous a lu dans Le Monde, ou sous la plume de Sylvestre Huet (Libération) ou entendu Mathieu Vidard ou Nathalie Fontrel (France Inter) nous commenter ces déclarations qui remettent en question la raison d’être du sommet de Paris, COP 21 de décembre prochain ?
Quel journaliste écoute complaisamment un chercheur se plaignant de l’état des banquises et de la supposée fonte totale, en été, de celle du Pôle Nord (qui était prévue pour 2013 !!!) sans “l’asticoter” à propos de celle du Pôle Sud dont l’extension autour du continent Antarctique en est à son maximum depuis le début des observations et compromet l’accès des scientifiques aux bases de recherches.
Quel journaliste ose affronter un chercheur spécialiste des glaciers se plaignant du recul des moraines alpines pour simplement l’informer des reculs encore plus importants qui ont eu lieu dans le passé, lorsque le diabolique CO2 était absent des conversations de comptoir de la Maison Ronde ?
Quel media nous commente les infos sur les moustiques Tigre et leur avancée vers le Nord sans préciser que Londres en 1750, lors du petit hiver glaciaire, était infesté de moustiques alors que la rivière Thames était gelée 3 mois durant ?
Quel article du Monde commentant le voyage de François Hollande aux Philippines après le typhon Haiyan nous informe que depuis 30 ans l’activité cyclonique est au plus bas, tant du point de vue puissance que fréquence annuelle dans cette même zone du Pacifique, ou que les événements météorologiques extrêmes ne sont ni plus fréquents, ni plus violents que par le passé, ou que le niveau des mers ne connaît aucune accélération dans sa montée régulière (3mm par an) depuis deux siècles ?
Qui s’interroge simplement, en face d’un labo de recherche riche d’une subvention accordée sur le thème de la catastrophe annoncée de “Comment-les -2°-de-plus-vont-créer-dix-millions-de-réfugiés-climatiques-et-mettre-Paris-sous-les-eaux” sur la pertinence de cette limite de deux degrés en arguant qu’en l’an mil, lorsque les vignes de Normandie et d’Angleterre produisaient un vin apprécié, la température était plus élevée, vraisemblablement autour de ces deux degrés supplémentaires fatidiques ?Réponse : Rien, néant, nada, nothing.
Pourquoi cet aveuglement ?
Ce qui intéresse les journalistes de tous bords c’est le taux de CO2 qui s’élève lentement dans l’atmosphère, et donc “ce n’est pas bien”. C’est mal. C’est affreux. C’est terrible. On est foutus.
Aucun d’entre eux ne fait sur ce sujet correctement son travail d’enquêteur et de commentateur éclairé. Pourquoi ? Sont-ils esclaves du lobby des Eoliennes, d’un groupe de pression masqué financé par les industries solaires, l’influence secrète de WWF ou de Greenpeace aux fonds illimités ?
Effet moutonnier du journaliste
Même pas ! Plus probablement s’agit-il de l’effet “mouton” qui guette chacun de nous, la propension à suivre un mouvement de masse sans se poser de questions. “Puisque tout le monde semble avoir pris l’autoroute du dérèglement-climatique-incontrôlable-dû-au-CO2, à quoi bon chercher un autre chemin ?
Ça risque d’être compliqué et dangereux, on va devoir faire son travail de journaliste, chercher des informations contraires au béni-oui-oui, se battre, apparaître comme un mouton noir qui s’échappe du troupeau, se faire regarder de travers en conférence de rédaction, soutenir des sourcils froncés désapprobateurs, des engueulades de son rédac-chef, bref être soumis à la fronde d’on ne sait qui, de tout le monde, très inconfortable.
Basta, roulons après le péage, l’embouteillage a du bon car on peut somnoler à 30 km/h.
Œillères, bourrage de crânes et pollution de nos chères têtes blondes
Malheureusement nos chers journalistes prennent avec cette occultation du débat une lourde responsabilité. Equipés de leurs lunettes filtrantes et de leurs œillères de cheval de labour ils participent à une gigantesque campagne de désinformation et de bourrage de crâne qui les décrédibilise ou les décrédibilisera tôt ou tard (ce dont ils se moquent, ils faut bien le reconnaître) mais surtout qui risque fort de rendre la science suspecte de négligence ou d’amateurisme aux yeux de la jeune génération.
Le doute s’installe, l’ostracisme vis-à-vis des opinions divergentes va à l’encontre de la démarche scientifique, de l’ouverture d’esprit, de l’esprit critique, de ce qui fait qu’on ne se laisse pas manipuler.
L’exemple que nous donnent nos media est catastrophique. Répéter bêtement ce qu’on a toujours entendu, rester dans les ornières convenues et bien tracées, ânonner gentiment que “ça se réchauffe” est parfaitement stupide.
Si l’on veut affronter l’avenir, il faut se demander si c’est bien vrai, si c’est exceptionnel, et si on est capable de comprendre pourquoi, au lieu de relier sans raison bien établie CO2 et température.
C’est pourtant simple !
Oui, on a bien constaté un réchauffement : moins d’un degré en l’espace d’un siècle.
Non, ce n’est pas exceptionnel : le climat est quelque chose de variable et de changeant et a toujours varié de manière absolument similaire dans le passé.
Et pourquoi cela se produit-il en ce moment : ON N’EN SAIT RIEN !
Voilà l’état des lieux et non une hypothétique projection de modèles incapables de reproduire les variations de température, pluviosité, sécheresse, météorologie.
Je me demande par quel mécanisme des journalistes en possession d’un cerveau normalement constitué, d’une éducation normale, de principes moraux, peuvent-ils se prêter à cette entreprise incroyable de désinformation et de bourrage de crâne et laisser les politiques français nous conduire dans des impasses économiques sans qu'ils en fassent de commentaire ?
Le mystère reste pour moi du domaine de l’insondable.
Par contre, malheureusement, socialement et politiquement c'est une attitude dangereuse.
Mais de cela aussi manifestement nos media et nos journalistes s'en moquent. C'est vraiment désolant.