Au début des années 2000 le marché des CD inscriptibles a explosé, suivi dans la foulée par celui des DVD. Toutes les machines ou presque étaient équipées de graveurs et stocker 700 Mo de données puis 4,7 ou 8,5 Go sur un média avait un sens pour la sauvegarde (à court terme).
Depuis de l'eau a coulé sous les ponts et la gravure de Blu-ray n'a jamais réussi à s'imposer. Elle a été trop chère et les supports de stockage sur mémoire Flash sont devenus rapidement plus économiques et bien plus pratiques.
Depuis, ce marché ne cesse de perdre en volume. On en est arrivé au point où Taiyo Yuden, l'un des plus gros fabricant de médias vierges a annoncé qu'il cesserait d'en produire d'ici la fin de cette année. Elle avait démarré cette activité parmi les premiers en 2008 mais depuis quelques temps ses ventes s'érodaient tellement que la rentabilité de cette branche n'était plus assurée.
Si cela ne signe pas la fin des disques optiques inscriptibles, c'est un pas de plus vers cette dernière. Ils vont certainement subsister encore quelques années dans le monde grand public, un peu plus dans le monde professionnel où des sociétés comme Sony tentent d'en relancer l'intérêt pour les sauvegardes à long terme.