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Le Blog de jlduret

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Pensez juste ou pensez faux mais pensez par vous-même ! Depuis Socrate, le devoir du penseur n’est pas de répéter la doxa du moment mais de la questionner.


5 obstacles que doivent franchir les objets connectés pour faire partie du quotidien

Publié par jlduret sur 20 Mai 2015, 16:04pm

Catégories : #Objets connecté

5 obstacles que doivent franchir les objets connectés pour faire partie du quotidien

Ce seront 2 milliards d’objets connectés qui se vendront en France

D’ici à 2020, si l’on en croît une étude du cabinet GfK. Le marché de l’IoT (Internet of things) s’annonce juteux, mais il présente déjà quelques obstacles à franchir avant qu’il n’atteigne une taille critique.

Il y a en effet au moins cinq craintes exprimées par les professionnels dans une seconde étude* sur les objets connectés publiée en mai par McKinsey et la Global Semiconductor Alliance (GSA).

1ère barrière: la confidentialité

Le maintien de la confidentialité des données des utilisateurs. Cette crainte concerne principalement les professionnels fabricant des puces électroniques. L’enjeu est donc de réussir à trouver un moyen de garantir la protection des données personnelles, qu’elles soient stockées à distance sur des serveurs (cloud), enregistrées sur un terminal (smartphones, tablettes), ou lorsqu’elles circulent de l’un à l’autre, comprend-on dans cette étude.

2ème barrière: le modèle économique

Les industriels redoutent également la difficulté à créer le besoin chez les consommateurs dans un marché très fragmenté, et où l’offre est déjà pléthorique. L’une des solutions que laisse entrevoir l’étude est de développer des modèles économiques, non pas seulement centrés sur le B2C mais aussi tournés vers le B2B et le B2B2C. Elle suggère que des start-up et des entités du secteur de la distribution ou de la santé pourraient être vivement intéressées par ces objets afin de réaliser des économies. En creux, l’étude conseille donc de s’ouvrir à des business hors secteur technologique.

3ème barrière: la standardisation

Autre point suscitant la réticence: l’absence de standard technique, sorte de schéma commun à toutes les technologies connectées. De manière générale, les industriels s’interrogent sur les technologies à intégrer dans l’objet connecté. Pour l’instant, aucune ne semble prendre clairement le dessus. Parmi elles, la connectivité utilisée en est un bel exemple. Différentes technologies, en bas débit ou non, se sont déjà démarquées: Wifi, 4G LTE, Bluetooth, Onramp, Sigfox, etc. Mais aucune d’entre elles n’est encore devenu la norme, comme le montre ce graphique issu de l’étude _en tête de l'article_ .

4ème barrière: la fragmentation qui rend le marché difficile

D’autre part, la nature fragmentée du marché des objets connectés fait hésiter les professionnels du secteur. Ils se demandent si il est économiquement intéressant de créer une interface spécifique pour chacun des objets. D’autant que pour l’instant, la plupart d’entre eux se vendent encore peu, ce qui ne motive en rien à développer une plateforme propre pour chacun d’entre eux.

Outre les difficultés techniques qui affectent les fonctionnalités des objets connectés, les industriels ne son pas convaincus du potentiel commercial des applications liées à l’IoT.

5ème barrière: l'autonomie des objets connectés

Enfin, ils sont nombreux à estimer qu’il reste encore des progrès à faire pour réduire la consommation d’énergie de ces objets. Un point susceptible selon eux de stimuler considérablement la demande.

* Ces résultats sont issus d’un sondage auprès 259 cadres et cadres supérieur travaillant dans le domaine de la production des puces électroniques au Etats-Unis, interrogés entre août 2014 et avril 2015.

Lire aussi : IoT: l’industrie européenne prévoit 140 milliards d’euros d’investissements par an d’ici 2020 (PwC)

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