Dans la série "il y a des lucides qui commencent à se méfier", la Floride.
Ce qui est comique c'est que l'auteure, Bénédicte Le Coz, réchauffiste convaincue ne voit là que manigance et censure.
Çà fait plaisir que le monde commence à se réveiller.
Son article
Les employés du Département de Protection de l’Environnement de Floride n’ont plus le droit d’utiliser les termes de «changement climatique» ou «réchauffement climatique» dans leurs supports de communication officiels, pas même dans leurs e-mails, selon des anciens employés dont le témoignage a été recueilli par le Florida Center for Investigative Reporting (FCIR) également publié par le Miami Herald.
A la place, il faut qu'ils disent «facteurs climatiques» ou «changements liés au climat»,note le FCIR.
«Le message est venu de nos supérieurs», relate Christopher Byrd, avocat au Département de protection de l'environnement de 2008 à 2013. Kristina Trotta, une ex-employée, explique:
«On nous a dit que nous n’avions pas le droit de parler de quoi que ce soit qui ne soit pas réel. (…) Que nous devions représenter le discours du gouverneur.»
La censure officieuse (aucun porte-parole n'a voulu reconnaître son existence) aurait été mise en place après l’élection du gouverneur Rick Scott en 2011, relate le FCIR.
Le républicain, réélu en 2014, a de nombreuses fois répété ne pas être convaincu que le changement climatique soit causé par l’activité humaine, malgré les preuves scientifiques.
L’Etat de Floride est pourtant fortement menacé par le réchauffement climatique. Dans la région, «le niveau de la mer s’est élevé de près de 20 centimètres au cours des quinze dernières années», racontait Le Monde en 2014, et il continue encore de monter.
Pour Harold Wanless, professeur à l’Université de Miami, cité par le FCIR, aucune mesure contre le réchauffement climatique ne pourra être prise en Floride si les décisionnaires ne peuvent pas ouvertement en parler.
«Il est complètement absurde de nier l’utilisation du terme "changement climatique", voire criminel à ce point.»