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Le Blog de jlduret

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Pensez juste ou pensez faux mais pensez par vous-même ! Depuis Socrate, le devoir du penseur n’est pas de répéter la doxa du moment mais de la questionner.


Lutter contre les émissions de CO2 engendre plus de CO2

Publié par jlduret sur 7 Décembre 2014, 09:11am

Catégories : #Climat, #Climatosceptique, #Réchauffement climatique

Lutter contre les émissions de CO2 engendre plus de CO2

À négliger les effets pervers, le discours officiel sur le climat mène à une impasse.

Par Romain Bocket

La démarche scientifique appropriée pour évaluer « la politique du climat » est la suivante :

  1. Prouver que le réchauffement climatique existe et qu’il continue.
  2. Prouver qu’il est significativement de source anthropique.
  3. Prouver que l’Homme peut influer sur cette tendance en changeant son comportement.
  4. Prouver que le cout de la politique du climat est inférieur aux bénéfices pour l’Humanité.

La plupart des débats portent sur les points 1 et 2 de la démarche. Mais ce que redoutent les sceptiques est souvent le point 4, c’est-à-dire les pertes actuelles et potentielles de libertés économiques et sociales qu’engendrent la politique du climat. Et c’est justement là que réside l’argument ultime qui discrédite totalement cette politique du climat.

La théorie officielle = réduire les émissions de CO2

En effet, la théorie officielle nous explique que le réchauffement climatique anthropique étant avéré, il faut réduire nos émissions de CO2, principale source de réchauffement. Nos émissions de CO2 étant en partie liées au niveau d’activité économique, il faudrait donc limiter la croissance, voire décroître…

Notons au passage que les pauvres de tous les pays seront heureux d’apprendre que les famines viendront des effets du réchauffement climatique, ou qu’elles viendront des effets des politiques du climat.

Cependant, il est clair que les émissions de CO2 dépendent principalement de la conjonction de deux facteurs : croissance économique et croissance de la population.

Donc soit on est pour le contrôle des naissances ou les incitations à avoir moins d’enfants (ce qui n’est bien sûr pas mon cas), soit on considère que seule la croissance économique peut servir de variable d’ajustement. Voilà dans quelle impasse nous amène le discours officiel sur le climat.

La richesse réduit la natalité

Malheureusement pour nous, nos amis politiciens du climat ne sont pas meilleurs en économie ou en démographie qu’en climatologie. En effet, il existe un phénomène assez répandu dans le monde : la richesse réduit la natalité. Les enfants représentent une charge financière pour leurs parents dans les pays riches, alors qu’ils représentent souvent une source de revenus futurs dans les pays pauvres. D’où la natalité inférieure à la moyenne dans les pays riches, et la forte réduction de la natalité dans les pays émergents.

Croissance économique + réduction de la pauvreté serait plus efficace

La croissance économique et la réduction de la pauvreté dans le monde sont donc évidemment la solution, car cela permet de faire descendre la natalité très rapidement. Il y a 40 ans, le taux de natalité mondial était de 4,5 enfants par femme ; il y a 20 ans, il était de 3 ; il est aujourd’hui inférieur à 2,4. Plus vite les niveaux de vie augmenteront, plus vite le taux descendra. On pourrait se retrouver bien en dessous de 2 dans moins de 20 ans.

Réduire les émissions de CO2 est contre-productif

Il apparait donc qu’il est totalement contre-productif de faire des plans de réduction des émissions de CO2, alors même que les contraintes économiques que ces politiques engendrent vont ralentir la baisse de la natalité et donc augmenter la taille de la population mondiale, accentuant au final la concentration de CO2 dans l’atmosphère.

Le contraire de l'effet recherché

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